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ANVEDJ - Page 37

  • Exploiter les victimes est un art !

     

     

    De tous temps, les pouvoirs ont toujours cherché à cacher les excès de zèle, tout en faisant comprendre que les erreurs sont "malheureusement" choses courantes, et qu'elles sont le prix à payer pour garder une nation soudée. La vie est de bien peu de prix face à la gloire du vainqueur. Le retour triomphal, accompagné d'une cohorte de prisonniers offerts à la vindicte populaire, a toujours servi de défouloir collectif, accompagné des fêtes qui vont avec, bien sûr, pour cacher les ruines.

     

    Mais la victoire est-elle toujours fraîche et joyeuse, comme la guerre, panacée de tous les maux des sociétés humaines. Cette simplification, totalement abusive et confiscatoire de la pensée, permet de museler l'opposition, reléguée au rang de faire-valoir, puisque toute contestation d'une victoire militaire est assimilée à du défaitisme et à un comportement contraire aux intérêts de la Nation.

     

    Seul, l'opposant militaire qui utilise les mêmes moyens humains et matériels est crédible, ou considéré comme tel, car pour les politiques et leurs financiers, les combines sont toujours les mêmes : corruption, ventes d'armes, trafics d'influence, ce qui compte reste la prise du pouvoir. Rares sont les dirigeants reconnus qui refusent les rackets, les pressions, les chantages, le cas GUINGOUIN est exemplaire, car il est relativement récent, local, et met en évidence la mauvaise foi qui peut être mise en œuvre par des dirigeants nationaux et internationaux.

     

    La finance cherche par tous les moyens à obtenir des avantages, pour ce faire, la meilleure solution reste l'endettement, que ce soit celui des instances politiques, ou celui des individus. L'important est de déterminer les points faibles des individus qui semblent prendre l'ascendant lorsque des événements mettant en jeu la collectivité se produisent. À partir de ce moment, tout peut arriver à celui qui gêne les opérations programmées au plus haut niveau.

     

    C'est toujours la même histoire qui se répète, les dommages collatéraux sont secondaires, ce qui compte, c'est de les manipuler pour qu'ils servent aussi le but poursuivi. Les mensonges d'État sur les agressions justifiant les déclarations de guerre sont légion, et la situation ne semble pas évoluer. Combien d'États n'ont pas de système judiciaire réellement indépendant, capable de mener des enquêtes indépendantes des forces de police ou des forces militaires. Combien d'États nous offrent une vision de leur histoire réécrite à l'aune de la volonté des dirigeants, et que les historiens s'efforcent de décrypter des années plus tard, lorsqu'un détail « énorme » fait découvrir l'étendue des supercheries.

     

    Les moyens modernes de recherche permettent d'être conscient de tels faits, ce qui est un progrès important, mais qui, pour le moment, n'a pas fait reculer les forces concernées. Tous les groupes de pression, lobbyistes confirmés, tous les services secrets, spécialistes de l'assassinat ciblé, tous les groupes mafieux et autres, qui veulent montrer leur puissance et leur capacité de nuisance, tous ces gens qui se moquent des conséquences de leurs actes continuent à considérer la planète comme une aire de jeu, dont la particularité est que la mort, la ruine et la destruction des spectateurs font partie des règles. Combien de dirigeants de « petits États », mais aux richesses enviables, en sont morts !

     

    Combien de « plus jamais ça », la main sur le cœur, alors que les destructions sont déjà programmées et les victimes désignées aux bourreaux.

     

    Les accords internationaux sont toujours des chiffons de papier, qui servent d'excuse, alors que « la crise », « la mondialisation » sont autant de justifications aux exactions en tous genres, prédations économiques, politiques, financières, religieuses, mafieuses, …

     

    Combien de millions d'humains sont morts et combien d'autres vont mourir des conséquences des montages financiers de gens avides de puissance et de pouvoir. Quand des sommités de la Banque Mondiale s'insurgent contre les aides fictives destinées à enrichir les prêteurs, que fait-on, rien, ...si ce n'est de changer les dirigeants, sans enquête, sans contrôle, pour d'autres dont la moralité paraît pourtant bien douteuse. Bizarre manière d'aider les victimes !!!

     

  • C'est quoi, l'Égalité

     

    La question reste largement posée, au vu des absurdités en tous genres diffusées suite à la dernière décision du Conseil Constitutionnel.

     

    Car en rappelant que la fiscalité est basée sur le « foyer fiscal », les membres du Conseil ont ouvert une boîte de Pandorre qui devrait faire réfléchir de nombreux citoyens.

     

    Ce problème se rapproche largement du débat sur le mariage, puisque tout cet ensemble de règles reste largement basé sur la négation du principe d'égalité :

     

    un citoyen, une voix ; un citoyen, un droit.

     

    Il ne faudrait pas oublier que la raison d'être du « foyer fiscal » s'appuie largement sur le fait que seul « le chef de famille » avait le droit de vote jusqu'à la IVème République, donc que l'égalité ne s'appliquait que par rapport au droit de vote.

     

    Le Droit était construit autour des droits de ceux qui votaient (ce qui était loin d'être le cas de tous les individus qui peuplaient la République à travers le monde), les autres venaient après, …. De même, il a fallu attendre longtemps pour que les enfants dits « batards » aient une existence d'abord, puis des droits, par exemple sur les successions.

     

    Il y a donc une évolution du Droit Français qui se fait très lentement, et toujours avec du retard par rapport à la vie. Reconnaître l'égalité des individus serait donc une évolution positive.

     

    Il y a encore peu, combien de citoyens pouvaient lire les textes de droit, sinon les comprendre, sachant que de nombreux juristes se font un plaisir de choisir comme sens des mots celui qui est considéré comme tombé en désuétude par l'Académie Française. En permanence, des gens influents jouent avec le patrimoine et la culture de notre pays. Est-ce vraiment à son avantage ?

     

    Nous n'entrerons pas dans le débat sur le bien fondé de la richesse, ce que nous pouvons par contre affirmer, c'est que les définitions choisies par les pourfendeurs de tous bords cachent systématiquement de la mauvaise foi.

     

    Prenons un exemple mis en avant : la rémunération du travail !! Tout dépend de la base de paiement, celui qui est payé sur un tarif horaire ne peut pas dépasser certains montants astronomiques atteints par des calculs de pourcentage sur des chiffres d'affaires. Car la multiplication a toujours été beaucoup plus rapide que l'addition.

     

    De la même manière, lorsque les chiffres dépendent de caractères extérieurs qui échappent au contrôle des citoyens, tout peut arriver, mais cela ne peut fournir une justification. Lorsque les conseils d'administration des multinationales rémunèrent la capacité à l'évasion fiscale, nous ne pouvons que constater que le risque de famine augmente, donc celui de guerres. Lorsque les méthodes de commercialisation s'appuient sur la tromperie et le trafic d'influence, toutes les catastrophes peuvent en découler. Le problème à considérer n'est donc pas la richesse, mais les conséquences des déséquilibres engendrés par les excès.

     

    Tous les calculs fiscaux ont pour but d'échapper à l'impôt, ou aux impôts. Ce n'est pas nouveau. Ne pourrait-on pas par exemple faire des publications sur ce qu'il reste après impôt. Car celui qui garde quelques millions d'euros après impôts peut difficilement se plaindre par rapport aux citoyens qu'il fait travailler pour entretenir ce qu'il possède. Il ne faut pas oublier que les riches sont toujours des employeurs par nature, et qu'il pourrait être intéressant de comparer ce qu'il leur reste après impôts à ce qui reste à leur employé le moins bien payé. C'est le même problème pour l'État qui devrait publier ce qui reste après impôts (avantages et frais divers inclus bien sûr) à chacun de ses employés, comparé à la situation des mêmes personnes non fonctionnaires.

     

    Car il y a tellement de situations en France qu'il est très facile de cacher les réalités, en fonction du nombre d'années, des coefficients, des droits spéciaux, des primes, ….

     

    Il est quand même étonnant que personne, politicien, syndicaliste, fonctionnaire, journaliste, …. ne veuille affronter la réalité !!!!

     

    Ceux qui forment la cohorte des victimes de tous ces mensonges peuvent vous dire que nous ne sommes pas encore à la veille de nous y retrouver, mais que l'éducation et la transparence feront avancer nos intérêts.

  • L'Empathie

     

     

    Les égoïstes sont assez extraordinaires, ils se plaignent des conséquences de leur propre comportement : en effet, qui n'a pas entendu ces éternels pleureurs se plaindre, à tous les sens du terme, du comportement des autres ; ces autres, responsables de tous leurs soucis, qui en veulent à leur richesse, à leur réussite, à leurs habitudes, à leurs ressources, ces autres dont il faut limiter le comportement puisqu'il leur porte tort, ces autres qui n'ont qu'à faire comme eux, ils n'ont qu'à réussir !!

     

    Oui, mais, … si la myopie a quand même des limites, l'égoïsme n'en a pas. Car, si les autres font comme eux : il n'y aura plus aucun don, car tout se paye, il n'y aura plus de laisser-aller, donc toutes les fraudes seront condamnées, (y compris les leurs... !), il n'y aura plus d'espoir, puisque la réussite permet tout, (y compris l'esclavage et la famine), en fait, il n'y aura plus de société, puisque, à tout instant, il y aura toujours quelqu'un que l'action des autres gênera, et qui sera donc autorisé à faire cesser ce qui l'empêche de réussir.

     

    Une société, de la plus sauvage à la plus technique, dispose sur notre terre d'un certain nombre de moyens qu'elle augmente grâce à son savoir et à l'exploitation des ressources disponibles. Ceux qui se contentent de se faire plaisir ne se projettent pas dans le temps, ils n'ont aucun sens de la durée. Ils reprochent aux autres la part qu'ils prennent sur la table, sans se préoccuper de savoir la valeur de ce qu'ils ont eux-mêmes amené.

     

    Ces individus fabriquent des victimes à longueur de journée, car la justice ne peut avoir de sens à leurs yeux, puisqu'ils n'ont pas le sens de l'équilibre. Le plus fort aurait raison, ce serait la loi de la Nature, (c'est bizarre, même dans la jungle, ce n'est heureusement pas le cas). Or, il faut bien constater que ce système aboutit systématiquement à la désertification, sans solution alternative.

     

    Le principe de la Justice n'est pas nouveau, il a pour but de maintenir la paix sociale, qui évite les révolutions et les cataclysmes. Le temps a permis de constater que cette équilibre est mieux assuré lorsque la Justice se comporte de la même manière pour tous sur un territoire donné : c'est ce que nous appelons l'Égalité. Il est bien évident que les tricheurs, les fraudeurs, les menteurs, et surtout les égoïstes n'ont que faire de réfléchir aux conséquences de leurs actes. Et la meilleure façon de défendre leur position est d'en faire la base du système social, en s'attribuant des privilèges, des avantages, en se servant dans la caisse. L'important est de ne pas se faire prendre !!!!

     

    Et pour que cela dure, il faut que l'éducation véhicule les mécanismes psychologiques qui permettront de maintenir ceux qui réclament dans un état de dépendance. Cette situation a pu et peut durer tant que tous les savoirs ne sont pas accessibles à tous ceux qui peuvent les exploiter, mais à mesure que la compréhension se développe, rien ne peut plus justifier des prérogatives, et la répartition des richesses doit donc évoluer.

     

    Pourquoi nos sociétés, dans lesquelles le détenteur d'un téléphone peut ce qu'aucun empereur n'a jamais pu faire, sont-elles en permanence l'objet de prédations irresponsables : ventes d'armes, de drogues, famines, guerres, massacres, uniquement par volonté d'accumuler, de posséder, alors que le décès sera la preuve de l'inanité de tels comportements, et que cela se produit tous les jours, à tous les instants. Nous nous passerions bien de ces paradoxes, mais il faut bien en plus noter que celui qui ne court pas après la richesse est écarté des allées du pouvoir par ces irresponsables qui croient à leur supériorité.

     

    Veiller à un fonctionnement judiciaire crédible est donc la base d'un comportement rationnel destiné à permettre aux générations futures de profiter de notre pays, et les déséquilibres devraient être fustigés par tous comme contraires aux intérêts de la communauté. La solidarité permet à tous d'exprimer sa personnalité, alors que l'assistanat consiste à réduire une partie de la population en faire-valoir des autres catégories sociales. Ce n'est pas admissible. Toute réussite nécessite des circonstances favorables, créées par l'environnement social, il n'y a pas de raison que chaque individu ne bénéficie pas des mêmes circonstances.

     

    Tout est question d'imagination, et il semble bien que c'est là que le bât blesse, puisque ceux qui devraient imaginer une organisation sociale cohérente et équitable s'avèrent incapables de le faire. Notre système hiérarchisé et pyramidal est incapable de mettre en œuvre une organisation offrant des chances à tous. Il leur manque l'empathie, que pourtant les tribunaux connaissent bien, et dont ils parlent beaucoup, mais jamais lorsqu'il s'agit de mettre en cause l'administration.

     

    C'est donc par l'imagination que nous pourrons offrir des solutions pour imposer une réflexion permettant de mettre en œuvre les principes des Droits de l'Homme.