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ANVEDJ - Page 37

  • Conflit d'intérêt ou mauvaise foi

     

     

    Nous dirons pour débuter : paradoxe ! Mais le propre des dictatures est de faire passer la mauvaise foi pour une qualité.

     

    C'est au pays du principe d'Égalité que l'on trouve des exemples de mauvaise foi érigés en base du droit. Mon attention a été attirée, pour en avoir subi les conséquences, sur les déclarations des « officiers de police », qui, seraient des preuves par assermentation, du moment qu'ils sont deux.

     

    Or, sur le principe, deux gendarmes en mission ont, pour le moins, des intérêts communs, ne serait-ce que leur mission ! Or, deux témoins indépendants doivent, en plus de leurs intérêts différents, prouver par recoupement, qu'ils sont bien cohérents et sûrs d'eux. Les avocats se chargent de dénoncer la moindre parcelle de doute. Les administrations de police et de gendarmerie ont un droit totalement différent, qui leur permet d'imposer leurs déclarations comme « vérité notoire », sans contrôle, ni remise en cause possible. C'est quand même « fort de café ». Et une fois de plus, la Cour de Cassation n'y trouve rien à redire !!

     

    Mieux que cela, il était possible, par requête directe, de saisir la Cour de Cassation, lorsque des irrégularités particulièrement graves le justifiaient. Pour l'avoir fait, nous avons pu constater dans une affaire mettant en cause police et gendarmerie, que ces derniers pouvaient faire disparaître le dossier. Depuis, cette possibilité a disparu !!!

     

    Il y a donc des cas « ordinaires », dans lesquelles les administrations s'octroient des privilèges, des avantages, lorsqu'elles sont mises en cause, sans que personne n'y trouve à redire. Ce qui prouve bien le manque d'indépendance et d'impartialité des services judiciaires français, et ce n'est pas en bas de l'échelle. Nous fonctionnons dans un système à plusieurs vitesses, au sein duquel la lenteur de la justice sert à justifier ce qui en réalité est une méthode organisée de hiérarchisation donnant aux élites un contrôle total du fonctionnement de l'État.

     

    Il est bien évident que de telles possibilités donnent des occasions de détournement de l'autorité qui excèdent largement le besoin de la sécurité de l'État. Ce qui entraîne par exemple l'usage abusif du « secret défense » pour éviter que des quidams mettent leur nez dans ces « affaires » qui fleurissent dans tous les coins du pays et font passer la République Française pour un exemple international de corruption, active ou passive, à tous les niveaux.

     

    Celui qui ne demande rien et qui agit selon les principes républicains se trouve un jour ou l'autre en face de l'une de ces organisations administratives informelles mêlant public et privé dans des arrangements « pas très catholiques ». Il n' a rien à opposer, puisque le système judiciaire est organisé pour être aveugle, sourd et muet. En plus, il n' a jamais de regrets, ni d'empathie.

     

     

    Quand donc allons-nous redécouvrir les principes d'un droit appliqué selon les droits de l'Homme et garanti par des règles identiques pour tous. Le Droit français a été construit sur des principes de défense de privilèges, il n'est donc pas possible que ce soit les règles de fonctionnement d'autrefois qui servent de base au fonctionnement d'aujourd'hui. Il y a un monde entre le respect du à ceux qui combattent pour la Justice et ceux qui se servent de la pompe royale pour fonder la Justice et son spectacle. Lorsqu'une preuve est évoquée en audience, par exemple, rien ni personne, président, procureur ou autre, ne devrait être autorisé, comme cela se voit fréquemment, à en nier l'existence, ou à en refuser la présentation, sous des prétextes de protocole, d'outrage, de décision déjà prise, de procédure. Le système actuel fait passer l'habillage pour le corps et se moque des principes du droit sous prétexte que certains bénéficieraient d'une crédibilité, d'une notoriété supérieure à celle des autres.

     

    La loi autorise la Justice à mettre au panier les demandes « répétitives » ou manifestement « infondées ». Celui qui est victime est bien évidemment « répétitif ». Quand au manifestement « infondé », il relève du choix bureaucratique : - un peu léger -, depuis quand la justice est-elle une affaire d'intuition bureaucratique. Il y a donc là une autorisation « manifestement » contraire aux principes du droit. Elle doit disparaître.

     

  • Exploiter les victimes est un art !

     

     

    De tous temps, les pouvoirs ont toujours cherché à cacher les excès de zèle, tout en faisant comprendre que les erreurs sont "malheureusement" choses courantes, et qu'elles sont le prix à payer pour garder une nation soudée. La vie est de bien peu de prix face à la gloire du vainqueur. Le retour triomphal, accompagné d'une cohorte de prisonniers offerts à la vindicte populaire, a toujours servi de défouloir collectif, accompagné des fêtes qui vont avec, bien sûr, pour cacher les ruines.

     

    Mais la victoire est-elle toujours fraîche et joyeuse, comme la guerre, panacée de tous les maux des sociétés humaines. Cette simplification, totalement abusive et confiscatoire de la pensée, permet de museler l'opposition, reléguée au rang de faire-valoir, puisque toute contestation d'une victoire militaire est assimilée à du défaitisme et à un comportement contraire aux intérêts de la Nation.

     

    Seul, l'opposant militaire qui utilise les mêmes moyens humains et matériels est crédible, ou considéré comme tel, car pour les politiques et leurs financiers, les combines sont toujours les mêmes : corruption, ventes d'armes, trafics d'influence, ce qui compte reste la prise du pouvoir. Rares sont les dirigeants reconnus qui refusent les rackets, les pressions, les chantages, le cas GUINGOUIN est exemplaire, car il est relativement récent, local, et met en évidence la mauvaise foi qui peut être mise en œuvre par des dirigeants nationaux et internationaux.

     

    La finance cherche par tous les moyens à obtenir des avantages, pour ce faire, la meilleure solution reste l'endettement, que ce soit celui des instances politiques, ou celui des individus. L'important est de déterminer les points faibles des individus qui semblent prendre l'ascendant lorsque des événements mettant en jeu la collectivité se produisent. À partir de ce moment, tout peut arriver à celui qui gêne les opérations programmées au plus haut niveau.

     

    C'est toujours la même histoire qui se répète, les dommages collatéraux sont secondaires, ce qui compte, c'est de les manipuler pour qu'ils servent aussi le but poursuivi. Les mensonges d'État sur les agressions justifiant les déclarations de guerre sont légion, et la situation ne semble pas évoluer. Combien d'États n'ont pas de système judiciaire réellement indépendant, capable de mener des enquêtes indépendantes des forces de police ou des forces militaires. Combien d'États nous offrent une vision de leur histoire réécrite à l'aune de la volonté des dirigeants, et que les historiens s'efforcent de décrypter des années plus tard, lorsqu'un détail « énorme » fait découvrir l'étendue des supercheries.

     

    Les moyens modernes de recherche permettent d'être conscient de tels faits, ce qui est un progrès important, mais qui, pour le moment, n'a pas fait reculer les forces concernées. Tous les groupes de pression, lobbyistes confirmés, tous les services secrets, spécialistes de l'assassinat ciblé, tous les groupes mafieux et autres, qui veulent montrer leur puissance et leur capacité de nuisance, tous ces gens qui se moquent des conséquences de leurs actes continuent à considérer la planète comme une aire de jeu, dont la particularité est que la mort, la ruine et la destruction des spectateurs font partie des règles. Combien de dirigeants de « petits États », mais aux richesses enviables, en sont morts !

     

    Combien de « plus jamais ça », la main sur le cœur, alors que les destructions sont déjà programmées et les victimes désignées aux bourreaux.

     

    Les accords internationaux sont toujours des chiffons de papier, qui servent d'excuse, alors que « la crise », « la mondialisation » sont autant de justifications aux exactions en tous genres, prédations économiques, politiques, financières, religieuses, mafieuses, …

     

    Combien de millions d'humains sont morts et combien d'autres vont mourir des conséquences des montages financiers de gens avides de puissance et de pouvoir. Quand des sommités de la Banque Mondiale s'insurgent contre les aides fictives destinées à enrichir les prêteurs, que fait-on, rien, ...si ce n'est de changer les dirigeants, sans enquête, sans contrôle, pour d'autres dont la moralité paraît pourtant bien douteuse. Bizarre manière d'aider les victimes !!!

     

  • C'est quoi, l'Égalité

     

    La question reste largement posée, au vu des absurdités en tous genres diffusées suite à la dernière décision du Conseil Constitutionnel.

     

    Car en rappelant que la fiscalité est basée sur le « foyer fiscal », les membres du Conseil ont ouvert une boîte de Pandorre qui devrait faire réfléchir de nombreux citoyens.

     

    Ce problème se rapproche largement du débat sur le mariage, puisque tout cet ensemble de règles reste largement basé sur la négation du principe d'égalité :

     

    un citoyen, une voix ; un citoyen, un droit.

     

    Il ne faudrait pas oublier que la raison d'être du « foyer fiscal » s'appuie largement sur le fait que seul « le chef de famille » avait le droit de vote jusqu'à la IVème République, donc que l'égalité ne s'appliquait que par rapport au droit de vote.

     

    Le Droit était construit autour des droits de ceux qui votaient (ce qui était loin d'être le cas de tous les individus qui peuplaient la République à travers le monde), les autres venaient après, …. De même, il a fallu attendre longtemps pour que les enfants dits « batards » aient une existence d'abord, puis des droits, par exemple sur les successions.

     

    Il y a donc une évolution du Droit Français qui se fait très lentement, et toujours avec du retard par rapport à la vie. Reconnaître l'égalité des individus serait donc une évolution positive.

     

    Il y a encore peu, combien de citoyens pouvaient lire les textes de droit, sinon les comprendre, sachant que de nombreux juristes se font un plaisir de choisir comme sens des mots celui qui est considéré comme tombé en désuétude par l'Académie Française. En permanence, des gens influents jouent avec le patrimoine et la culture de notre pays. Est-ce vraiment à son avantage ?

     

    Nous n'entrerons pas dans le débat sur le bien fondé de la richesse, ce que nous pouvons par contre affirmer, c'est que les définitions choisies par les pourfendeurs de tous bords cachent systématiquement de la mauvaise foi.

     

    Prenons un exemple mis en avant : la rémunération du travail !! Tout dépend de la base de paiement, celui qui est payé sur un tarif horaire ne peut pas dépasser certains montants astronomiques atteints par des calculs de pourcentage sur des chiffres d'affaires. Car la multiplication a toujours été beaucoup plus rapide que l'addition.

     

    De la même manière, lorsque les chiffres dépendent de caractères extérieurs qui échappent au contrôle des citoyens, tout peut arriver, mais cela ne peut fournir une justification. Lorsque les conseils d'administration des multinationales rémunèrent la capacité à l'évasion fiscale, nous ne pouvons que constater que le risque de famine augmente, donc celui de guerres. Lorsque les méthodes de commercialisation s'appuient sur la tromperie et le trafic d'influence, toutes les catastrophes peuvent en découler. Le problème à considérer n'est donc pas la richesse, mais les conséquences des déséquilibres engendrés par les excès.

     

    Tous les calculs fiscaux ont pour but d'échapper à l'impôt, ou aux impôts. Ce n'est pas nouveau. Ne pourrait-on pas par exemple faire des publications sur ce qu'il reste après impôt. Car celui qui garde quelques millions d'euros après impôts peut difficilement se plaindre par rapport aux citoyens qu'il fait travailler pour entretenir ce qu'il possède. Il ne faut pas oublier que les riches sont toujours des employeurs par nature, et qu'il pourrait être intéressant de comparer ce qu'il leur reste après impôts à ce qui reste à leur employé le moins bien payé. C'est le même problème pour l'État qui devrait publier ce qui reste après impôts (avantages et frais divers inclus bien sûr) à chacun de ses employés, comparé à la situation des mêmes personnes non fonctionnaires.

     

    Car il y a tellement de situations en France qu'il est très facile de cacher les réalités, en fonction du nombre d'années, des coefficients, des droits spéciaux, des primes, ….

     

    Il est quand même étonnant que personne, politicien, syndicaliste, fonctionnaire, journaliste, …. ne veuille affronter la réalité !!!!

     

    Ceux qui forment la cohorte des victimes de tous ces mensonges peuvent vous dire que nous ne sommes pas encore à la veille de nous y retrouver, mais que l'éducation et la transparence feront avancer nos intérêts.