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outrage

  • Conflit d'intérêt ou mauvaise foi

     

     

    Nous dirons pour débuter : paradoxe ! Mais le propre des dictatures est de faire passer la mauvaise foi pour une qualité.

     

    C'est au pays du principe d'Égalité que l'on trouve des exemples de mauvaise foi érigés en base du droit. Mon attention a été attirée, pour en avoir subi les conséquences, sur les déclarations des « officiers de police », qui, seraient des preuves par assermentation, du moment qu'ils sont deux.

     

    Or, sur le principe, deux gendarmes en mission ont, pour le moins, des intérêts communs, ne serait-ce que leur mission ! Or, deux témoins indépendants doivent, en plus de leurs intérêts différents, prouver par recoupement, qu'ils sont bien cohérents et sûrs d'eux. Les avocats se chargent de dénoncer la moindre parcelle de doute. Les administrations de police et de gendarmerie ont un droit totalement différent, qui leur permet d'imposer leurs déclarations comme « vérité notoire », sans contrôle, ni remise en cause possible. C'est quand même « fort de café ». Et une fois de plus, la Cour de Cassation n'y trouve rien à redire !!

     

    Mieux que cela, il était possible, par requête directe, de saisir la Cour de Cassation, lorsque des irrégularités particulièrement graves le justifiaient. Pour l'avoir fait, nous avons pu constater dans une affaire mettant en cause police et gendarmerie, que ces derniers pouvaient faire disparaître le dossier. Depuis, cette possibilité a disparu !!!

     

    Il y a donc des cas « ordinaires », dans lesquelles les administrations s'octroient des privilèges, des avantages, lorsqu'elles sont mises en cause, sans que personne n'y trouve à redire. Ce qui prouve bien le manque d'indépendance et d'impartialité des services judiciaires français, et ce n'est pas en bas de l'échelle. Nous fonctionnons dans un système à plusieurs vitesses, au sein duquel la lenteur de la justice sert à justifier ce qui en réalité est une méthode organisée de hiérarchisation donnant aux élites un contrôle total du fonctionnement de l'État.

     

    Il est bien évident que de telles possibilités donnent des occasions de détournement de l'autorité qui excèdent largement le besoin de la sécurité de l'État. Ce qui entraîne par exemple l'usage abusif du « secret défense » pour éviter que des quidams mettent leur nez dans ces « affaires » qui fleurissent dans tous les coins du pays et font passer la République Française pour un exemple international de corruption, active ou passive, à tous les niveaux.

     

    Celui qui ne demande rien et qui agit selon les principes républicains se trouve un jour ou l'autre en face de l'une de ces organisations administratives informelles mêlant public et privé dans des arrangements « pas très catholiques ». Il n' a rien à opposer, puisque le système judiciaire est organisé pour être aveugle, sourd et muet. En plus, il n' a jamais de regrets, ni d'empathie.

     

     

    Quand donc allons-nous redécouvrir les principes d'un droit appliqué selon les droits de l'Homme et garanti par des règles identiques pour tous. Le Droit français a été construit sur des principes de défense de privilèges, il n'est donc pas possible que ce soit les règles de fonctionnement d'autrefois qui servent de base au fonctionnement d'aujourd'hui. Il y a un monde entre le respect du à ceux qui combattent pour la Justice et ceux qui se servent de la pompe royale pour fonder la Justice et son spectacle. Lorsqu'une preuve est évoquée en audience, par exemple, rien ni personne, président, procureur ou autre, ne devrait être autorisé, comme cela se voit fréquemment, à en nier l'existence, ou à en refuser la présentation, sous des prétextes de protocole, d'outrage, de décision déjà prise, de procédure. Le système actuel fait passer l'habillage pour le corps et se moque des principes du droit sous prétexte que certains bénéficieraient d'une crédibilité, d'une notoriété supérieure à celle des autres.

     

    La loi autorise la Justice à mettre au panier les demandes « répétitives » ou manifestement « infondées ». Celui qui est victime est bien évidemment « répétitif ». Quand au manifestement « infondé », il relève du choix bureaucratique : - un peu léger -, depuis quand la justice est-elle une affaire d'intuition bureaucratique. Il y a donc là une autorisation « manifestement » contraire aux principes du droit. Elle doit disparaître.

     

  • JUGER OU TRANCHER ?

    La patrie des Droits de l'Homme reste une fois de plus en retard en matière de Justice.

    Ce n'est pas nouveau, mais lorsque l'occasion se présente de progresser sans que cela ne coûte au contribuable, pourquoi vouloir rester dans un passé peu glorieux.

    Motiver les jugements, cela permet de montrer que le doute peut profiter à l'accusé, que les raisons se doivent d'être réelles, compréhensibles, cela permet de souder une collectivité autour de décisions qui prendront date.

    Mais non, une fois de plus, la Justice de la République Française se veut tranchante, même si elle se trompe, restons-en au couperet, à la guillotine, à la décision imposée par quelques uns, sans avoir de comptes à rendre.

    Sachant que les mêmes veulent instaurer des jurys populaires dans les juridictions correctionnelles, le résultat est garanti, les tensions vont encore augmenter et ce ne sera pas pour améliorer les scores tangibles du fonctionnement de nos institutions. Mais pourquoi vouloir toujours cacher les raisons qui motivent les décisions, le citoyen de ce pays est capable d'être un jour juré, il peut donc comprendre et expliquer ses choix. Est-il si dangereux d'être compris ? 

    Qui sont donc ces "juristes" qui veulent nous imposer une société centralisée, hiérarchisée, dans laquelle les blocages sont le fonctionnement normal, dans laquelle le progrés est suspect, dans laquelle seuls les experts et les conseillers ont le droit de parler, alors qu'ils ne sont jamais responsables.

    Il est grand temps de rétablir l'"indignation", "outrage" insupportable pour des magistrats irresponsables et aux ordres, qui parlent toujours de leurs droits, mais pas souvent du Droit, seul moyen de faire constater sur la scène publique les abus d'autorité, les spoliations, les incitations au suicide, les mensonges, les détournements, en un mot la "corruption". Corruption active, corruption passive, tromperie, opacité, silence, l'exception française se complait dnas le drame, que les dirigeants nous présente comme des vaudevilles et des comédies. Tous les jours, les exemples venus d'en haut incitent les individus ordinaires à rentrer dans le rang, en se contentant d'être spectateurs de leur vie, en acceptant d'être volés, grugés, piétinés, parcequ'"ils ne peuvent pas comprendre", qu'ils doivent donc subir, payer, et se contenter des restes.

    Nos dirigeants n'ont rien à nous proposer pour l'avenir, les catastrophes sont inéluctables, donc seuls les gens biens nés ont le droit d'y être préparés, les autres doivent se contenter de leur servir de rempart. La Justice doit donc être fluctuante, floue, surchargée, incompétente, puisqu'elle n'a pas pour but d'améliorer le fonctionnement du corps social. 

    Que tous les politiciens sans avenir se le disent, un projet de société comprend comme base des règles de droit, aussi indispensables que les règles d'hygiène. Un homme politique n'est pas un produit marketing, qui promet tout et n'importe quoi, il se doit de faire progresser notre culture, selon nos critères, notre histoire, mais aussi notre géographie, notre environnement. C'est un citoyen au milieu des autres dont les actes de la vie courante doivent être exemplaires. Ce n'est pas le cas de nos dirigeants dont les écarts en tout genre sont permanents : écarts de langage, écarts de mode de vie, écarts de train de vie, écarts de choix éthiques, disons "grand-écart" permanent, et bien sûr, Justice qui suit ..........les écarts !!!!!!!!!!!!! 

  • Le service de la République

    Quand vous travaillez pour un employeur, vous faites le travail qui vous est imparti. Si ce n'est pas le cas, vous allez voir ailleurs, et si vous êtes mécontent, vous n'avez rien à dire. Si vous vous permettez d'utiliser vos fonctions pour "arrondir vos fins de mois", vous allez voir du côté "amendes, délinquance, ..." et vous n'avez rien à dire.

    Nos dirigeants politiques, non contents d'utiliser leurs fonctions pour assurer les fins de mois de leur entourage, se permettent d'utiliser les fonds publics pour d'autres buts que les objectifs fixés par les lois. En un mot comme en cent, ils "tapent dans la caisse", que ce soit pour embaucher leurs relations ou pour financer leur avenir public et privé.

     Une telle situation serait normale, au prétexte qu'ils rendent service à la République ! Jusqu'à plus ample informé, ce type de services reste un délit, peut aller jusqu'à être qualifié de "criminel" par les lois de la République Française.

    Les dysfonctionnements  sont donc déjà inscrits dans les rouages de notre pays, puisqu'aucun de nos fonctionnaires les plus hauts placés, quelle que soit sa fonction et son ministère de tutelle, ne s'aperçoit de quoi que ce soit, il n'y a que des broutilles relevant de "la condamnation avec sursis", et vraiment c'est déjà de l'insolence en regard des "services rendus" !

    Il y a donc un décalage permanent entre le discours politique et le vécu, combien de fonctionnaires ordinaires se plaignent du comportement outrancier et pédant de tous ceux qui s'octroient des droits de paralyser la circulation, d'interdire les activités économiques, de décider sans contrôle (ou si peu), et qui réclament en même temps le durcissement de la loi pour les auteurs de délits. Le dysfonctionnement est évident entre ces multinationales qui emploient ouvertement des sans-papiers, sans que les inspecteurs du travail ne puissent procéder aux verbalisations que la loi impose, ces entreprises dites sous-traitantes, servant à organiser le détournement des règles de la fonction publique, ces paradis fiscaux encensés par le Ministère des finances, au mépris des trous de nos budgets.

    Il y a deux mondes, il est donc nécessaire de regarder les choses en face pour imposer que les lois de la République commencent par être respectées par ceux qui les votent.

     Le service de la République consiste par exemple à vérifier que la réalité est bien conforme aux votes, dans le cas contraire, à rechercher les causes pour y mettre fin. Une victime est un citoyen, il doit donc être entendu, et s'il peut apporter la preuve, il faut se soumettre ou se démettre, et non organiser les mensonges et trouver des outrages dans la manifestation de la désespérance.