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ANVEDJ - Page 35

  • Coup de gueule

     

     

    Faute de croire que nous allons réussir, nous allons pourtant quand même crier au scandale :

     

    simplement pour nous soulager, c'est déjà un début, …

     

    mais aussi parce que cela doit être dit et répété par les gens simples, ceux qui ont une parole, les gens ordinaires, les gens « normaux » dit-on en ce moment, pour essayer d'en être !

     

     

    Le « secret-défense » devrait être une sécurité pour assurer la garantie de notre avenir et la sauvegarde de nos intérêts, or, que constatons-nous : ceux qui en parlent le plus, qui devraient être nos remparts, s'en moquent totalement, ils vendent pour toucher des rétro-commissions et autres retours mal blanchis n'importe quoi à n'importe qui. Le fameux secret porte surtout sur l'art de cacher les avantages qu'ils en retirent pour leurs partis et bien sûr pour leur propre carrière, permettant de vanter les « services rendus à la nation » pour échapper aux poursuites et aux autres obligations légales et déontologiques.

     

    Quand on constate en lisant son journal, en écoutant les infos, que des noms comme Dassault, Bouygues, ou TOTAL, ou encore des élus locaux, dont les anciens trésoriers des grands partis, sont concernés et impliqués dans des affaires de corruption, des achats de vote, des distributions de subventions bidons, …. sans que cela ne les gênent !!!

     

    Et quand vous vous tournez vers le passé, ou vous pouvez remonter aussi loin que vous le voulez pour toujours trouver des grands scandales financiers (de la loi Le Chapelier aux affaires de la Restauration, aux mines d'Amérique, en passant par l'emprunt russe, le canal de Panama, l'affaire Stavisky, ou le trafic des piastres, vous ne pouvez que vous demander où se trouve donc cette fameuse déontologie dont on nous rebat les oreilles.

     

    En fait, un seul mot résume tout ce système : « redevable ». L'important est que vous soyez redevable, donc qu'il soit possible de faire pression sur vous le jour où …, et pour cela, il suffit d'abuser du pouvoir réelle ou supposé dont on dispose pour vous donner ce que vous n'auriez pas du avoir. Vous avez indûment reçu ou donné, c'est une des principales sources de pouvoir et d'arrangements. Ensuite, tout dépend des secteurs d'activité, chez les uns, cela prend des formes discrètes, chez d'autres, cela devient plus violent, jusqu'à ceux qui se servent directement par les armes. Mais comme la méthode est la même, le système judiciaire le connaît bien et couvre tous les jours en se contentant d'appliquer des procédures toutes faites qui ne changent rien, qui n'incitent pas à cesser, au contraire, puisqu'il faut se « refaire » et que les redevables le restent, n'ayant rien rendu.

     

    Les administrations échappent tous les jours au contrôle des contribuables, les grands investissements débouchant systématiquement sur des marchés attribués aux multinationales permettant aux dirigeants de justifier par des renvois d'ascenseurs les situations confortables qu'ils se sont attribuées. Car personne ne voit, enfin personne ne veut voir les multiples fraudes permanentes sur les grands contrats que se partagent les grands groupes.

     

    Par exemple, pour faire simple, si un soldat touche une prime parce qu'il risque sa vie, pourquoi le fournisseur des armements touche-t-il lui des bénéfices faramineux. Il est inadmissible et contraire à l'intérêt national que des commissions soient versées alors que ce sont des fonctionnaires qui prennent les décisions et qu'ils sont payés pour ce faire. Toutes les courses à l'armement se soldent par des fortunes pour des copains, et des baisses de niveau de vie dans les pays. Tout ce qui touche aux armes devrait faire l'objet de contrôles pointilleux par des contrôleurs internationaux. Tous les pays animés d'une déontologie et d'un sens social devraient mettre un point d'honneur à tenir leurs citoyens au courant des choix et des coûts dans ces domaines. Il en va de la survie de tous en cas de conflit. Or, chez nous, les publications sont fragmentaires, les contrats sont vaseux, les clients sont difficiles à identifier, les autorisations sont plus fictives que vraies, tout est fait pour que l'opacité serve des intérêts qui ne sont certainement pas ceux du pays. Il n'est pas nouveau de voir des coups tordus, et la justice ne voit jamais rien, les opérations sur les terrains militaires débouchent sur de affaires d'initiés, avec des morts de temps en temps, les grands contrats peuvent aller jusqu'à des fournitures totalement bidons (voir l'arsenal de Toulon, …). Et ceux qui s'étonnent sont de mauvais citoyens qui ne comprennent pas l'intérêt national.

     

    Alors, en sachant cela, et après la votation suisse, mais aussi le résultat des élections en Italie, ne serait-il pas temps de rendre des comptes et surtout de nous permettre de contrôler à tous les stades des dépenses l'usage des fonds publiques et privés. Au lieu de crier à la délation, il faudrait justifier les réalités des financements occultes et des fraudes évidentes, justifier l'usage des sans-papiers dans les grands groupes et faire payer sur leurs biens propres ceux qui se moquent de nous. Les comportements mafieux, qui sont légions, ne serait-ce que pour blanchir les fraudes fiscales ou les bénéfices des trafics, devraient donner lieu à la saisie des patrimoines personnels. Monsieur DASSAULT pourrait nous dédommager ainsi pour partie de l'image calamiteuse qu'il donne de notre pays.

     

  • "Corruption" ne figure pas au lexique de la Justice Française

     

    « corruption » n'est pas un mot-clef de la Justice Française

     

     

     

    Sur le site du Ministère de la Justice, le portail vous invite à consulter les « mots-clés » de la Justice, classés par ordre alphabétique.

     

    Il sera bon de vérifier régulièrement jusqu'à quand le mot corruption va rester absent.

     

    En effet, à ce jour, il ne figure pas ; la Justice ne connaît pas la corruption :

     

    • nous signons des engagements internationaux de lutte contre la corruption,

    • nous avons fait l'objet de rapports internationaux peu flatteurs,

    • nous sommes montrés du doigt dans plusieurs affaires de taille mondiale,

    • mais nous ne connaissons pas le mot « corruption » ;

     

     

    Une fois de plus, les victimes, assurées d'être accueillies, aidées, soutenues et prises en charge auront de la peine à y croire : comment peut-on oser affirmer renforcer l'aide aux victimes lorsque les services ne connaissent même pas l'existence des problèmes qui peuvent vous arriver.

     

     

    Faites comme nous l'expérience de vous présenter dans une préfecture pour demander à informer l'administration dans le cadre d'une affaire de pressions destinées à avantager une entreprise mise en avant par un élu. Pressions psychologiques exercées surtout par téléphone bien sûr ! Tout ce que l'on vous proposera sera d'écrire au préfet, car il ne s'agit que d'une « affaire privée » !

     

    Chantage à l'usage des fonds publics, aides à la création, soutien à la recherche, marchés sur mesure, autant de moyens de jouer avec les fonds publics au bénéfice de généreux contributaires qui reverseront par d'autres biais une partie des soutiens obtenus. C'est la règle du jeu non écrite, le moyen de faire transiter des fonds, et de bénéficier de moyens de pression politiques dans le cadre d'un clientélisme bien compris, auquel tous les partis politiques adhèrent, afin de disposer d'un vivier de soutiens fidèles.

     

     

    Cette incapacité à appeler un chat un chat, qui vaut à la Grèce, mais aussi à d'autres pays d'être ruinés par un endettement fictif qui pèse surtout sur les sans-grade, ces choix renforcés de continuer à utiliser des règles de fonctionnement gages de détournements permanents, d'évaporations fiscales librement consenties, ces systèmes qui permettent à une haute fonction publique nationale, européenne, et internationale, de se tailler des fiefs et des rentes au dépens des citoyens non-informés, doivent être dénoncés et des moyens mis en œuvre pour les faire reculer. Les haut-dirigeants internationaux sont recrutés et choisis parmi des cadres supérieurs qui ont déjà prouvé leur inféodation au lobbying financier international, vous n'avez qu'à vérifier sur les C.V. de tout ce beau monde. Mais ceux qui n'y figurent pas n'offrent jamais de garanties de ne pas être achetables.

     

    C'est surtout une conception de l'organisation sociale qui devrait prévaloir, avec plus particulièrement l'accent mis sur la qualité de la mise en œuvre des moyens de transparence et de contrôle permettant de limiter la mise en place de procédures opaques et frauduleuses.

     

    Refuser la tentation de tricher suppose une pensée sociale structurée capable de tenir tête à des moyens de pression que les énarques savent seulement apprendre à ignorer au mieux, à exploiter au pire.

     

     

     

    Les banques payent quelques amendes et font de fructueuses affaires au bénéfice de leurs actionnaires, qui ne se mouillent pas. La nationalisation sans indemnité de toute participation à des opérations de grande envergure avérées frauduleuses serait pourtant la moindre des condamnations. Le citoyen ordinaire ne demande pas la lune, mais il n'est pas obligé de servir de faire-valoir à des menteurs patentés, des paranoïaques illuminés, qui le prennent régulièrement en otage, détournant son vote pour faire vivre des milices, des trafiquants, des mercenaires sans état d'âme ni morale.

     

  • Repliement sur soi

     

     

     

    Parler d'isolement volontaire, de repli sur soi, de refus de la société, est-ce sérieux de la part de gens qui rejettent par le mépris, par la négation, par la mauvaise foi, tous les droits qu'un citoyen a reçu à la naissance en étant inscrit sur les registres de l'État-civil.

     

    Celui qui est régulièrement exclu de l'application des lois, que ce soit par la force, par la manipulation mentale, par l'usage de faux, par l'abus d'autorité, qu'est ce que vous lui laissez ? Même pas le droit de se suicider, puisque, s'il le fait, il doit le faire par surprise !! Mais bien sûr, les bonne âmes pleurent, comme l'a expliqué un préfet récemment, l'administration est « toujours ouverte à la discussion », seulement pour parler, seulement quand cela se voit, pas pour agir. Le respect du droit est réservé à celui qui peut se payer (et cher !) de bons avocats. Pour les autres, c'est à pile ou face, un bon jour, un juge bienveillant, un adversaire maladroit, un intérêt commun que vous ignorez, …, que de cas, qui tous relèvent du hasard. Comment se fait-il, par exemple, que lorsque la Maison de Justice constate la réalité d'un droit bafoué, cela n'aboutisse à aucun acte judiciaire, à aucun enregistrement en bonne et due forme !!

     

    Celui qui ne demande jamais un service, qui se contente de l'anonymat ordinaire des gens normaux, celui-là ne doit pas avoir affaire à la justice, car il se fera de toute manière plumer au moins par un « auxiliaire » dont les services lui seront imposés par la configuration même du système. Même en ayant gain de cause, il vous faudra payer des services, et cher, si vous voulez faire appliquer le jugement obtenu.

     

    Je ne parle pas de tous les anonymes du commerce et de l'artisanat, otages permanents des professions libérales et des administrations qui vivent grassement sur leur dos, assimilés qu'ils sont au « patronat ». Là, nous sommes sous le règne du chantage, de l'omerta, du racket, du silence, de la magouille, associés à la corruption passive des fonctionnaires qui ne voient rien, n'entendent rien, ne savent rien. Tous les jours, des citoyens sont donc volés, harcelés, quand ce n'est pas ruinés, et personne ne se rend compte de rien !!!

     

    Ce n'est plus de l'hypocrisie, c'est une organisation sociale, au sein de laquelle des milliers de gens se lèvent tous les matins la peur au ventre. Ceux qui se demandent pourquoi notre pays consomme autant de médicaments, autant de psychotropes, pourquoi il y a tant de suicides ou de tentatives, pourquoi tant de produits dopants, euphorisants, pourquoi tant de gens cherchant à échapper à la réalité, celui-là n'a jamais travaillé. Car s'il est exact que la plus grande partie de la population s'en sort correctement, il est impossible de ne pas connaître dans son environnement des individus sans emploi, ou licenciés, ou chômeurs, des malheureux qui se débattent dans un océan d'indifférence, d'incompétence, de mauvaise foi. Qui donc peut prétendre ne jamais avoir trouvé la porte d'une administration close avant l'heure, ne jamais avoir été accusé d'être de mauvaise foi, malgré la preuve à la main, n'avoir jamais payé de frais inutiles ou indus. La puissance des associations de défense des consommateurs et utilisateurs prouve seulement le volume énorme des dysfonctionnement, mais n'a pas fait reculer d'un iota le système qui, au contraire, s'en sert pour étouffer encore plus ceux qui n'utilisent pas leurs services. L'individu seul est broyé automatiquement, sauf à s'exclure de lui-même d'une société incapable d'accepter l'existence de services « critiques ». Il y a ceux que leur fonction ou leur relationnel rend intouchables, et les autres. Ce sont ces autres qui peuvent se trouver logés dans des conditions totalement illégales, payés avec des lance-pierres, soignés par hasard, expulsés toute l'année, saisis et ponctionnés en permanence, tentés par toutes les escroqueries, ….

     

    Tous les psycho..., psychia..., consultants, analystes, experts, vous le diront : ces comportements sont infantiles, ils sont des fuites devant la réalité, ils doivent être soignés, encadrés par des « référents » que l'on met d'ailleurs en place sans même se cacher, et la majorité, ceux à qui il n'arrive rien, trouvent cela « normal ».

     

    Quand donc celui qui peut prouver pourra-t-il donc se faire entendre, quel que soit son adversaire ?

     

    Quand donc la collectivité assumera-t-elle son rôle de faire respecter les principes de « liberté, égalité, fraternité » ? Quand donc existera-t-il un Service de la Justice qui fasse autre chose que de dépendre des autres administrations pour son fonctionnement ? Ce système, basé par nature sur les conflits d'intérêts, est contraint à l'impuissance, à l'inaction, à l'incompétence, et ne peut donc que générer une incohérence et des crises sociales à répétition.