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L'Homme Fort

Le pouvoir a toujours été conçu et exercé avec la force comme recours habituel

L’Homme Fort, faiblesse de l’homo sapiens

La raison du plus fort est toujours la meilleure.

C’est un peu vite régler le problème ! Tous les gens sensés vous le diront. Oui, mais, … entre la flatterie, la flagornerie, l’incompétence, la prétention, la malveillance, j’en passe …

Vu du point de vue de Sirius, la race humaine a vraiment besoin de se faire aider, …, mais comment ?

Toutes les formes d’organisation sont systématiquement détournées par un groupe ou un autre, et comme nous ne sommes pas chez Astérix, tout se termine toujours dans le sang.

Aucun homme politique ne réussit sans écraser ses adversaires, sans nouer des alliances plus ou moins contre nature, sans s’appuyer à un moment ou à un autre sur des branches pourries.

Et tout cela en raison d’un problème jamais résolu : comment faire cesser les excès ?

Déjà, de suite : c’est quoi, un excès ? Bien malin qui pourra le définir : car l’existence du temps rend toutes choses évolutives et l’homme, avec toute la puissance de calcul de ses ordinateurs, est toujours incapable d’intégrer tous les paramètres.

En effet, s’il maîtrisait ces éléments, la science aurait tout découvert, mais nous sommes loin du compte, et ce n’est pas demain la veille de ce grand jour.

Nos dirigeants en ont déduit pourtant « le principe de précaution », mais ce dernier a une telle géométrie variable qu’il ne sert qu’à noyer un peu plus le poisson.

Alors, contentons-nous d’observations pour aider à analyser les phénomènes de pouvoir.

Pour travailler ou s’activer à plusieurs, il faut une organisation, c’est incontestable.

Mais il faut que tout le groupe tire dans le même sens, et c’est là que tout va déjà mal. Les options sont nombreuses, il faut donc faire des choix, puis respecter ces choix dans la durée.

Qui plus est, le temps passe, et l’humanité est instable, …, maladies, catastrophes naturelles, surpopulations, vieillissement, tout contribue à modifier l’environnement, donc, logiquement, de nouvelles propositions apparaissent, faut-il transmettre le relais, faire évoluer les projets ?

Les réponses principales sont de deux ordres :

- la réponse pragmatique, au jour le jour, qui tente d’intégrer peu ou prou le maximum d’informations, dans le cadre d’institutions cherchant des équilibres au bénéfice du plus grand nombre. Cette réponse intègre toujours des éléments théocentristes et géocentristes autour d’un humanisme unificateur qui claudique depuis des siècles.

- la réponse anthropocentriste, pure et dure, qui refuse toute projection sur le long terme, et ne connaît qu’une règle : « je profite », « j’ai envie », « j’ai droit ». tout intervenant est un gêneur à écarter, que le plus fort gagne. Dans un tel cadre, l’État de droit est subi, et la tentation est permanente de détourner le pouvoir pour instaurer une dictature que nous qualifierons de « sans foi ni loi », même si elle s’appuie toujours sur des justifications historiques, géographiques, et intellectuelles. Le but de la « pensée unique » est d’assurer la suprématie d’un groupe sur les autres par tous les moyens à la portée de l’humanité.

La recherche, dans ce domaine comme dans d’autres, a fait beaucoup de progrès, mais de là à faire reculer l’anthropocentrisme, il y a un fossé que notre pays n’a pas encore franchi, et qui débouche sur des conflits permanents entre les formes de pouvoir, et les méthodes de son exercice. Force doit rester à la loi, soit, mais entre les principes de la loi et le terrain, le grand écart est permanent, parce que ce sont des hommes qui exercent le pouvoir, et le principe du temps ne permet le contrôle qu’a posteriori, !! L’usage de la force est une réalité que l’Humanité maîtrise mal, car elle a toujours utilisé la force avant de réfléchir à l’après. Le déséquilibre résultant de l’usage de la force rend compliquée la réflexion sur l’action sans l’usage de la force.

Résoudre les conflits avant qu’ils ne nécessitent l’usage de la force est un concept récent que la majorité des systèmes organisationnels de l’activité humaine n’intègrent pas.

Le gagnant est trop adulé dans le monde humain pour que l’équilibre puisse exister dans l’organisation sociale, nous devons donc faire évoluer nos méthodes pour résoudre ces ambiguïtés, ce que la simple observation du fonctionnement des institutions européennes nous montre comme un défi que personne ne veut relever.

Quant aux institutions internationales, elles sont tellement un théâtre d’ombres qu’il faudra du temps pour qu’elles admettent l’existence de ce problème.

D’un côté, des ONG sont associées aux réflexions, mais de l’autre, il est considéré comme normal que des groupes de pression puissent opposer des « vetos » aux progrès envisageables.

La violence impitoyable que nous voyons à l’œuvre tout autour de la planète, ainsi que la part importante que notre « État souverain » y prend laissent mal augurer de progrès dans un avenir proche, et pourtant, il faudra bien trouver des alternatives, car la survie est à ce prix !

 

 

 

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