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Droit : des principes ou l'art de la flatterie

Le Droit : des principes ou l’art de la flatterie.

Le Droit se veut une science humaine, nécessaire à l’avenir de l’Humanité.

Malheureusement, le droit, c’est par ailleurs l’autorité, avec tout ce que cela concerne de tentations, d’aléas, de compromissions, pour plaire, faire carrière, s’enrichir, tout ce qui dessert l’Humanité, tout ce qui permet de profiter au présent, en se moquant des conséquences pour l’avenir.

 

 

L’exemple le plus pathétique de cette ambiguïté est le droit international qui n’est plus à l’heure actuelle qu’un art du mensonge, un art de recycler des fonds, un système d’arrangements entre puissants, une guerre des gangs.

Vu de Sirius, la situation internationale actuelle paraît totalement loufoque :

Les uns parlent pour défendre le climat, mais ne parlent jamais des conséquences des guerres sur le climat, il faudrait pourtant assumer et publier le coût carbone des conflits en cours !

Les autres parlent de défendre les peuples, en ne pensant qu’à leurs copains et aux avantages qu’ils pourront en tirer !

D’autres encore, au nom d’une soit-disant théorie économique, plaident pour une gestion strictement financière ne servant que les intérêts des plus riches. Leur seule antienne est qu’il faut se débarrasser des pauvres, alors que leur seul objectif est d’appauvrir les populations !

Quant au plus grand nombre, il n’a simplement pas son mot à dire, pris au piège de tous les groupes d’influence qui occupent le devant de la scène.

Ce qui est sûr, c’est que chaque citoyen ne peut que constater les comportements de ses dirigeants et faire ce qu’il peut pour survivre, selon sa position dans la structure sociale.

L’action sociale et humanitaire est pour le moins risquée, car le nombre d’incapables qui prétendent diriger se multiplie tous les jours, au vu de la réussite spectaculaire de prétentieux et d’aventuriers qu’aucune institution n’est capable d’arrêter.

La place du droit, dont le but est d’apporter des réponses différentes de celles proposées par la Nature, en raison des progrès de la science, n’est plus aujourd’hui qu’un art de la tricherie, et non une recherche sur l’application de principes permettant de développer le Droit, science qui devrait cultiver l’universalisme et l’adaptation aux conditions locales.

Ceux qui travaillent sur une culture de la paix, permettant de consacrer toujours plus à la recherche fondamentale et au développement du savoir, sont seulement considérés comme des professeurs « Nimbus » déconnectés des réalités de la vie.

Au lieu de travailler à saucissonner les règles du droit, pour plaire à des populations par ailleurs aveuglées et abreuvées de fausses informations, l’urgence est d’un côté de rétablir les réalités, et cela tous les jours, sans se lasser, tout en mettant en place des méthodes de travail qui redonnent du sens, qui permettent de s’appuyer sur des principes que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme avait commencé à développer.

Pour inscrire son nom dans l’Histoire, c’est dans cette voie qu’il faut s’engager ; à l’échelle d’une terre qui compte en millions et en milliards d’année, tout disparaît un jour, les archéologues le savent bien !

 

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