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ANVEDJ - Page 41

  • Discrimination, mode d'emploi

     

    Notre pays déclare lutter contre les discriminations et passe son temps à chercher comment créer de nouvelles discriminations.

     

     

    En effet, si la République Française prétend avoir inventé les Droits de l'Homme et du citoyen, elle ne l'a d'abord fait que pour les hommes, les femmes étaient sous la tutelle des hommes, selon les règles méditerranéennes. Depuis, les femmes ont obtenu d'être respectées en tant que citoyennes, mais pas dans la vie économique ou sociale. Une des raisons majeures de cette difficulté reste l'organisation sociale de notre pays, au sein duquel l'homogénéité manque. Ce défaut a entraîné la création d'une multitude de rigidités dans le seul but de créer des « familles ». Ces clans se comportent vis-à-vis de leurs membres et vis-à-vis de la société comme des gardiens vigilants d'une orthodoxie qu'ils sont d'ailleurs seuls à connaître. Simplement, cela permet l'existence de « petits chefs » qui se contentent de leur pouvoir occasionnel et évitent de contester les autres pouvoirs existants, pas plus justifiés que le leur.C'est ainsi que le principe des emplois réservés se développe dans les secteurs de la sécurité, de la santé, de l'accès à l'emploi, qu'il perdure comme pour les notaires, et autres secteurs juridiques et judiciaires.

     

    Tout ce fatras de comportements illégaux et discriminatoires permet de justifier l'opacité des secteurs traditionnels qui depuis longtemps servent le pouvoir qui s'est substitué à l'ordre public républicain.

     

    Quoi de plus discriminatoire qu'une niche fiscale, puisque c'est une dérogation au droit commun par nature, ce que les députés ne devraient pas pouvoir voter, par principe. Or, les élus dans leur grande majorité cherchent à mettre en avant des spécificités qui justifieraient des discriminations. Il serait quand même préférable de faire le raisonnement inverse : maintenir le principe de l'égalité, et offrir des services nécessaires selon les handicaps constatés. Par exemple, l'important n'est pas d'avoir une remise d'impôt parce qu'on est handicapé moteur, mais de disposer de moyens de déplacement permettant la mobilité. Les jeux paralympiques montrent bien que les moyens physiques ne sont pas cause réelle de la discrimination, mais qu'elle résulte plutôt de l'incapacité volontaire ou non de permettre à tous de s'épanouir dans le cadre d'une vie ordinaire. Qui peut bien penser que le chômage résout les problèmes de la dette, à part les financiers qui en profite pour spéculer sur les morts à venir. Il y a donc dans notre mode de penser des incohérences dont se servent les marionnettes qui nous dirigent. Pour eux, l'important, c'est le pouvoir et les avantages qu'ils en tirent, eux et ceux qui les manipulent. Chercher donc qui profite des difficultés sociales, économiques et vous saurez qui a intérêt à ce que cela dure, et qui sont donc vos ennemis ?

     

    Il n'y a pas besoin d'être sociologue ou ethnologue, … pour constater qu'il n'y a pas de long fleuve tranquille dans la vie ordinaire, tel qui réussissait ses études subit des maladies, des problèmes sentimentaux, …, tel qui a raté ses études pourrait progresser ensuite, mais il doit suivre les filières de l'avancement selon les syndicats, selon les financiers, …, ….

     

    L'âge fait aussi des ravages, mais pas selon les critères de la sécurité sociale, l'alcool attaque tous les foies, le tabac tous les cœurs, la mal-bouffe tous les organismes, or ceux qui en font la promotion ne voient pas où est le mal. Il n'y a pas d'égalité réelle dans la nature, donc nous devons penser en terme de capacités d'épanouissement personnel, et ce doit être le rôle de l'organisation sociale.

     

    Notre République, qui multiplie les interdits, les dérogations, les passe-droits, ne cherche donc surtout pas à trouver des solutions, mais à noyer le poisson, pour faire avaler des couleuvres aux citoyens ordinaires. Une des méthodes favorites est celle des « experts » qui peuvent certifier n'importe quoi, (moyennant des avantages, donc des discriminations!!!). Le système est passé maître dans l'art de la dissimulation, du chantage, de l'hypocrisie. Il utilise le système éducatif pour détecter ceux qui lui permettront de continuer, en traitant les autres comme des individus dangereux ou potentiellement dangereux, pour éviter qu'ils ne dénoncent un jour la réalité. Les méthodes de traitement des hyperactifs, des surdoués, des autistes, des artistes, des retardés scolaires n'ont pas pour but de les intégrer à la société, mais de leur éviter de mettre le nez là ou cela gênerait, tout en donnant des gages au système. Tout cela ne fait pas un monde équilibré, parce que dans toutes les familles, vous trouverez tous les genres, donc que les rancœurs s'accumulent, ce qui crée des tensions entre ceux qui sont avantagés et les autres. C'est d'ailleurs ce qui permet aussi des politiques de la famille pas très saines, puisque basées sur des règles fiscales et sociales dont le lien avec l'égalité n'est pas évident.

     

    En fait, la discrimination est un outil naturel de hiérarchisation des pouvoirs, donc un moyen ordinaire d'empêcher la mise en œuvre d'une réelle politique de lutte contre la discrimination. La réforme à entamer commence par l'équilibre des pouvoirs, seul moyen de faire obstacle à la « clanisation » de la société. Pour ce faire, c'est la transparence des institutions et la manifestation de la vérité qui sont primordiales pour constater les anomalies et mettre fin à l'exploitation de notre pays par des groupes organisés et qui se moquent totalement de notre bien-être. Ils sont tout autant capables de déclencher une guerre civile ou une guerre mondiale que d'infecter une population, ou de prôner une religion intolérante, sans compter les pénuries de ressources, l'incitation au meurtre ou au suicide.

     

    Il est donc bien nécessaire d'exiger que l'égalité s'applique donc d'abord dans le monde judiciaire et au monde judiciaire, qui doit acquérir une indépendance et une impartialité totalement inexistante à ce jour. L'indépendance pour s'opposer aux puissants, et l'impartialité pour justifier chaque fois que nécessaire, et quelle que soit l'origine de la demande, le respect de l'égalité.

     

     

     

  • La politique n'a aucun savoir-vivre

     

     

    Donner un nom de rue à une victime ne peut avoir de sens que lié à des actions directes. Or, de quoi des hommes politiques français peuvent-ils se vanter pour prétendre se draper dans l'aura qui a entouré ce malheur. Nous aimerions bien apprendre que sa famille a bénéficié d'aides exceptionnelles destinées à diminuer le drame vécu, que des « soutiens psychologiques » et matériels ont été débloqués. Mais je n'ai rien trouvé, il est vrai que nos moyens sont très limités. Cependant, le principe de la récupération me paraît en soi condamnable, il montre simplement que les valeurs des politiques et des intellectuels bien-pensants restent vautrées dans les principes bien établis de larmes de crocodiles, sans que cela aille plus loin.

     

    Nous autres, simples mortels, ne pouvons pas comprendre les grandes envolées de ceux qui croient penser l'avenir pour nous. C'est comme l'évasion fiscale, celui qui paye ses impôts tous les jours ne peut pas comprendre la spoliation qui stresse les riches lorsqu'ils doivent s'acquitter de leurs obligations. Il peut d'autant moins comprendre que les riches se retirent de la société ordinaire, et donc qu'ils ne font pas vivre la société. La République Française, république sociale, ne peut que se flatter de voir partir de tels égocentriques, cela évitera de les soigner, car de tels comportements relèvent de la psychiatrie. Celui qui ne veut pas partager ce qui ne lui sert strictement à rien, pour éviter des problèmes sociaux créés d'ailleurs par sa rapacité est un individu dangereux pour la société. En effet, tout lui sera prétexte pour justifier de ne pas payer. Il conteste tout, que ce soient les charges sociales, les taxes, les frais, …, tout lui est du !!! Alors, qu'il s'en aille, ce n'est pas lui qui crée la richesse, il ne faut pas l'oublier. Les usines subissent les financiers, mais en ont-elles vraiment besoin ? Une théorie économique qui calcule la valeur par addition de n'importe quoi n'est quand même pas un modèle de justification de l'existence de revenus sans limites. Pourquoi tous les membres d'une même entreprise n'ont ils pas leur mot à dire sur la structure de leur entreprise ? Pourquoi, en vertu du principe de propriété, doit-on subir la bêtise de la hiérarchie d'abord, puis son racket ensuite. L'entreprise n'est pas un objet, son fonctionnement n'est pas passif, il interagit avec l'environnement, donc les composants d'une entreprise ne peuvent avoir tous le même statut. Les employés ne sont pas des matières premières. Donc, tous les comportements destinés à dévaloriser les employés d'une entreprise, par exemple sous prétexte d'interchangeabilité sont inadmissibles. L'ingénieur à l'origine d'une découverte est plus important que le P.D.G., parce que le principe devrait être le même : un P.D.G. se remplace, pas le savant. Pourquoi cela ne marche pas, c'est que certains sont tellement imbus d'eux-mêmes qu'ils s'octroient des droits que les autres ne pensent pas à leur contester.

     

    Pendant le sommeil, il n'y a plus de riches, les maladies se moquent bien de la richesse, les sièges savent bien qu'il n'est pas possible d'en utiliser plusieurs à la fois, l'estomac d'un riche n'a pas plus de volume, les autres organes non plus, d'ailleurs.

     

    Alors, nos dirigeants actuels devraient relire la Constitution, penser à leurs obligations morales, et lutter contre toutes les formes d'exacerbation du Moi, ce qui permettrait d'économiser déjà bien des réceptions inutiles, bien des réunions sans objet, et les aiderait à recentrer leur action vers les soucis immédiats des millions de citoyens qui composent ce pays. Accessoirement, ils perdraient un peu moins de temps à participer à des concertations inutiles avec des lobbys qui relèvent de la corruption active et passive, ils éviteraient les conflits d'intérêt dus au copinage, et autres intellectualités douteuses.

     

    Savoir, c'est pouvoir, malheureusement pouvoir est rarement savoir. Pour ces gens qui se veulent haut-placés, l'important est de faire semblant, pour notre malheur généralement. Car ce sont les mêmes qui nous lanceront dans des guerres, militaires, économiques, sociales, sans états d'âme, uniquement pour des noms de rues, d'avenues ou de boulevards.

     

     

     

  • La fonction publique

     

    La fonction publique

     

    Revenons-y une fois de plus, ne serait-ce que pour faire grincer beaucoup de dents.

     

    Depuis toujours, il existe dans les sociétés hiérarchisées des faire-valoirs des puissants. Le pouvoir se met en scène, car ceux qui l'exercent tiennent à se faire remercier pour les services qu'ils rendent à tous. Tient, déjà, ce sont des services « qu'ils rendent ». Ce n'est donc qu'un juste retour des choses, alors les remerciements sont de trop.

     

    Le fonctionnaire, donc, rend un service. Mais il détient une once de pouvoir, qui déjà le fait sortir de la masse. Il n'est plus Monsieur Tout le Monde lorsqu'il est « dans l'exercice de ses fonctions ». Ceci entraîne cela, il ne peut pas ne pas y avoir antagonisme avec le pékin ordinaire.

     

    Nous constatons que cette difficulté relationnelle ressort encore plus dans les services chargés d'apporter un minimum à ceux que la vie chahute dangereusement. Et, bizarrement, ce sont les fonctionnaires qui sont considérés comme « choqués », qui ont besoin de soutien psychologique lorsque leurs « clients » ne se comportent pas comme c'est écrit dans la notice à l'entrée, lorsque vous commencez à faire la queue.

     

    Nous sommes dans la tragédie, dans le roman noire, l'aide sociale n'est pas considérée comme une obligation, un devoir citoyen, elle est simplement un outil pour limiter des débordements malsains, comme l'insécurité, la drogue, les squats, …., ceux qui la distribuent ne sont pas là pour comprendre, ils n'ont d'ailleurs ni le temps, ni les moyens pour ce faire. Ils sont des agents au service d'un pouvoir, sensé appliquer des principes constitutionnels. Tous le monde sait que le pouvoir est chapeauté par des haut-fonctionnaires qui méprisent le citoyen ordinaire, et qui ne lui rendent des services que pour pouvoir être tranquilles dans leur monde au-dessus.

     

    De là découle ce sentiment d'être mal-aimé qui court dans les services dits publics.

     

     

     

    Mais au fait, pourquoi la fonction n'est-elle pas ouverte à tous comme la conscription d'autrefois, pourquoi tous les citoyens n'exercent-ils pas, à tour de rôle, ces postes offerts par la fonction publique. En cas de crise, cela permettrait de toujours partager les soucis à tour de rôle. Et en cas de surcharge momentanée, il est toujours possible de renforcer un service. Tous les métiers existent dans le public, comme dans le privé, c'est d'ailleurs pour cette raison que les services peuvent toujours être concédés. Mais le problème réside toujours dans le contrôle et la transparence. Public ou privé, les mensonges dépendent de l'organisation. Et quand une entreprise privée pas toujours très claire, exemple AZF et le groupe TOTAL, rencontre un service public encore moins claire, comme la SNPE, les résultats des expertises disent tout et n'importe quoi, pendant que les dirigeants des deux entités se mettent d'accord pour qu'un lampiste porte le chapeau. Méthode semblable à celle des parrains qui payent des gens pour accepter d'être condamnés à leur place.

    Et donc, une fois de plus, la manifestation de la vérité est une nécessité vitale, pour que la société puisse durer. Les populations humaines augmentent, puis elles vieillissent, puis elles régressent si l'espérance d'inscription dans le temps et la durée ne s'améliore pas. L'espoir de voir les jeunes réussir une vie, c'est-à-dire bénéficier d'un environnement politique et social leur permettant de s'épanouir, d'élever des enfants, d'avoir une qualité de vie, et de pouvoir partir en se disant que le témoin a été transmis existe de moins en moins dans notre monde de compétitions ubuesques.

     

    Trop de dirigeants n'ont aucune philosophie, leur seul credo : l'exacerbation de leur ego, jusqu'à plus soif, et jusqu'à la mort du petit cheval. Que voulez-vous qu'ils transmettent ?

     

    Le tissu social peut être réintroduit partout, et peut servir de ciment pour ressouder les habitants. Que les fonctionnaires veuillent en faire partie, ils sont habitants, mais il leur faut quitter leur habit de courroie de transmission du pouvoir. Ce qui les fera aussitôt passer pour dangereux dans un système organisationnel dans le cadre duquel ils sont des outils malgré eux. (Ce qui explique les cellules psychologiques, alors que le système de santé devient injoignable pour les plus démunis)

     

     

    Comme quoi tout est dans tout, et l'existence de victimes amène toujours les mêmes constatations sous des formes différentes. Notre pouvoir est malsain, le tout est de comprendre comment.