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Liberté, que de crimes ...

Défendre la liberté, c'est penser au Droit des autres avant de défendre ses droits.

Mais quelle est donc votre liberté ?

Permettre à tous d’accéder au Droit est un combat de tous les instants, mais qui cache plus que des chausse-trappes !

Car les combattants qui travaillent pour les adversaires du Droit sont légions, et le diable se cache dans tous les détails.

La liberté, selon les critères les plus répandus, passe par l’égalité, mais aussi par la fraternité. Mais combien de combattants de la Liberté cachent derrière ces affirmations la volonté d’être plus qu’égaux, à la manière des nations qui ont « droit de veto », qui sont donc « au-dessus des critères » qu’ils sont censés défendre.

La liberté, c’est la possibilité à tout instant, en fonction des conditions offertes par la nature, par le savoir, de faire évoluer les conditions de l’offre d’égalité et de fraternité.

Il est bien évident que tous les groupes, combattants ou non, pour lesquels le besoin d’organisation passe par une obéissance aveugle refusent cette contrainte, et se rangent dans le camp des adversaires de l’accès au Droit et à l’égalité.

L’usage de la force brutale, telle que prônée par tous les partisans du « moi d’abord », quelles que soient ensuite les excuses sociétales qu’ils se donnent, politiques, religieuses, sectaires, intellectuelles, économiques, financières, et j’en oublie certainement, est irrecevable.

Tous les dirigeants, une fois leur pouvoir imposé, se cachent derrière des frontières, derrière un droit dit « international », dont ils n’ont que faire, puisque leurs actes démentent tout respect de règles. Partout dans le monde, des « services spéciaux », des « services secrets », des « combattants de l’ombre » mettent en œuvre des moyens que rien ne permet de justifier, et qui devraient traduire leurs auteurs devant des instances judiciaires. Les organisations internationales maintiennent donc une fiction de solidarité mondiale qui cache de moins en moins l’irresponsabilité et l’incompétence des décideurs de la planète « terre ».

Qu’ils soient politiques, économiques, financiers, ceux qui imposent, et le terme est faible pour décrire les chantages permanents exercés sur des populations auxquelles les données ne sont pas fournies, n’assument pas les conséquences de leurs décisions.

L’important pour eux est de « profiter », à tous les sens du terme, profiter des faiblesses réelles ou créées, profiter des savoirs avant leur diffusion, profiter des disparités liées à l’existence de la vie sur une planète ronde, profiter avant que des événements imprévus (séisme, volcanisme, …) ne remettent en cause les avantages extorqués aux autres.

Les partisans de la force ont toujours des techniques pour contraindre « les autres », techniques qui ont toujours trouvé d’autres partisans de la force pour les contrer, sans que cela ne les émeuvent. Celui qui parle est le plus fort du moment, et personne ne peut le contrarier, sauf qu’il change régulièrement, et que l’existence du mot « temps » en fait seulement un « imbécile heureux ».

 

Car quoiqu’il arrive, le temps passe, les hommes les plus puissants ne peuvent rien y faire, ils pourrissent la vie des autres, sans changer ce principe : tout passe, tout ce qui est vivant trépasse.

Quel que soit le nombre de morts à leur actif, ils n’y échapperont pas ! À partir de ce constat, le bon sens voudrait que l’éducation, donc l’apprentissage de la vie, comporte des périodes approfondies de réflexion sur l’organisation sociale que cela implique.

Or, ce que l’on voit partout dans le monde, c’est le principe de l’ascension sociale envers et contre tous, avec son cortège d’hypocrisies, de mensonges, de pragmatismes, de corruption, de prétentions.

Les règles qui auraient dues découler de l’évolution de la philosophie des Droits de l’Homme sont un voile destiné à cacher des comportements plus que douteux, puisque préjudiciables à toute l’Humanité.

Il faut donc observer toutes les organisations « sans prétentions », mais qui se battent au quotidien pour l’Humanité, pour tenter d’encourager en leur sein les prémisses d’une réorganisation des instances internationales, en se disant qu’  « à tout instant », leurs dirigeants peuvent être victimes de la bêtise de ceux qui se vivent et se disent « les grands de ce monde ».

Informer, former, donc éduquer, sont les seuls moyens pour faire reculer les partisans du « moi, je sais, donc les autres la ferment. ! » Mais informer, c’est débattre, cela suppose la liberté, donc la défense du Droit des autres, avant d’imposer ses propres droits. Tout est toujours lié, tout est dans tout, et ce n’est pas d’aujourd’hui que les philosophes le disent aux puissants, mais les progrès sont lents, et les reculs toujours aussi décevants.

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