Défendre la liberté, c'est penser au Droit des autres avant de défendre ses droits.
égalité
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Liberté, que de crimes ...
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Secrets d'État
Secrets d'État
La République française a quelques soucis avec le respect des droits fondamentaux, et pour cause, nos dirigeants se prévalent en permanence et à tout bout de champ d'un droit au secret, qui avec le temps s'est étendu aux notables, aux personnalités, aux dirigeants, …
En quelques mots, tant de choses sont secrètes que la transparence républicaine devient une fiction. Le citoyen est prié de voter, mais les yeux fermés, les mains bandées, …, ce qui tient plus du chèque en blanc que du choix éclairé.
Pour en avoir la preuve, je vais seulement vous énumérer tout ce que l'administration peut vous refuser de consulter pour cause de secret. Et ces secrets peuvent de la même manière être opposés aux juges s'il leur vient la mauvaise idée de vouloir enquêter.
« Les administrations ... peuvent refuser de laisser consulter un document administratif dont la consultation ou la communication porterait atteinte :
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au secret des délibérations du Gouvernement et des autorités responsables relevant du pouvoir exécutif ;
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au secret de la défense nationale, de la politique extérieure ;
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à la monnaie et au crédit public, à la sûreté de l'État et à la sécurité publique ;
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au secret de la vie privée, des dossiers personnels et médicaux ;
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au secret en matière commerciale et industrielle ;
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à la recherche, par les services compétents, des infractions fiscales et douanières ;
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ou de façon générale, aux secrets protégés par la loi. » …
Bien sûr, la même rhétorique est utilisée par toutes les corporations qui se targuent d'une déontologie, et qui estiment que seuls leurs pairs peuvent « tenter » de s'informer, avec tous les arrangements mafieux que cela suppose, puisque la justice n'intervient pas dans tous ces domaines.
Or, le principe de la délégation de pouvoir républicaine consiste à décider en connaissance de cause de la personne la plus apte à prendre des décisions, sachant de plus qu'elle devra rendre des comptes sur ses agissements. L'équilibre des pouvoirs doit permettre de contrôler que chaque pouvoir n'excède pas les cadres d'activité qui lui ont été confiés.
Le citoyen français est donc prié de choisir ses représentants sans être informé des conséquences de ses choix. Et comme il faut être prudent, les élus eux-mêmes n'ont pas à être informés. Et ce seraient des lois votées par nos élus qui codifient cela. Il est quand dur d'avaler que nos représentants ont décidé que l'exécutif n'ait pas de comptes à rendre. Encore une question de constitutionnalité qui remet en cause le sérieux de bon nombre de juristes.
Notre pays se compose de citoyens dont certains prennent des décisions de dépenser l'argent public, sans rendre de comptes aux autres. Belle exemple d'égalité entre les citoyens !!!
Ne cherchez plus le pourquoi des gabegies, la cause des conflits d'intérêts, puisque l'abus d'autorité est permanent et qu'il est interdit de s'en étonner.
Un seul mot balaye ce galimatias : ÉGALITÉ , sans compter les atteintes permanentes à la LIBERTÉ d'information, laissons la FRATERNITÉ, elle n'a plus de sens à un tel niveau de mensonges.
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Les magistrats sont aussi des hommes !!
Et à ce titre, ils sont sujets à des moments où l'esprit se perd un peu, beaucoup, … !!
Il semble pourtant que les modes de sélection, ainsi que les formations mises en œuvre à l'École Nationale de la Magistrature devrait garantir à l'État de ne pas subir ce genre d'errements.
Que des magistrats échangent des messages sur internet, les techniques du numérique offrant des suppléments d'âme, n'est pas en soi blâmable, cependant les règles de fonctionnement des procédures judiciaires n'en sont point changées.
Il n'y a pas de raison de penser que les commentaires dont les internautes ont pu profiter soient différents de ceux qui sont l'habitude des cours et des salles de pas perdus. Il suffit de se rappeler un certain « mur des cons » pour commencer à avoir une petite idée de ce que pensent les intellectuels qui dirigent nos tribunaux.
Nous tenons à remercier les auteurs de ces tweets, car ils nous offrent l'occasion de rappeler une fois de plus, mais ce ne sera certainement pas la dernière, que les acteurs du monde judiciaire s'estiment être une race à part.
Et le Conseil Supérieur de la Magistrature, en estimant avoir prononcé une « sanction lourde », en l'espèce « une mutation d'office », semble-t-il, en rajoute une couche qui devrait attirer l'attention.
Tout ce beau monde estime que la justice lui appartient, donc que les erreurs qu'il peut commettre ne relèvent pas des mêmes conséquences sociales. En un mot, les peines qu'ils peuvent encourir sont choisies par eux, pour eux. Et que l'Égalité soit une fois pour toutes bannie des prétoires !!!.
Or, si l'outrage à magistrat existe, c'est parce qu'il est considéré que c'est la Justice qui se trouve atteinte dans sa dignité, lorsqu'un irrespect se manifeste. Or, ce comportement du CSM montre bien que ce sont les magistrats qui, très souvent, se prennent pour la Justice. Ceux qui fréquentent les cours ont tous en souvenir d'avoir vu des justiciables se faire insulter sans autre raison que d'avoir voulu soutenir ou maintenir une observation qui déplaisait aux robes noires.
Pour rétablir la légalité républicaine, il n'existe qu'une solution : lorsqu'un enregistrement permet de constater un manque de respect vis à vis de l'institution judiciaire, quel qu'en soit l'auteur, dans l'enceinte d'un tribunal, le fauteur devra être jugé par un jury populaire, de manière à assurer l'Égalité, sans possibilité de pression, ou autre manipulation.
Il suffit donc que les audiences soient enregistrées, du moment qu'une contestation est formulée, un jury décide de sa réalité, de sa gravité, et l'auteur est déféré devant un jury populaire s'il s'avère qu'une anomalie grave s'est produite. Ceci est indépendant de la procédure d'appel, mais il est bien évident qu'une irrégularité constatée et faisant l'objet d'un appel devrait plus sûrement être conforme au droit, ce qui réduirait les cas de cassation, et leur cortège de frais inutiles et retardateurs. D'autant qu'un jury coûte moins cher que les hauts magistrats.
L'un des buts poursuivis par ce genre de réforme serait aussi d'empêcher les multiples pressions et renvois d'ascenseur qui sont monnaie courante dans nos institutions. Tous les gens importants ont des moyens de pression, c'est ce qui explique l'importance du carnet d'adresses, pour noter les services rendus, et les « redevables ». Comme l'avancement et les nominations du monde judiciaire font partie de ces services « rendus », sans compter les petits riens de la vie courante de ce monde hors du temps, cela crée des liens méthode « je te tiens, tu me tiens par la barbichette, ... », dont le justiciable n'a pas d'idée. De ce fait, la multiplication des services de l'administration, donc la multiplicité des services contestables et contestés débouche sur un monde de réseaux d'intervention que « le citoyen ordinaire » ignore totalement lorsqu'il s'adresse à la Justice.
Et c'est ce mélange permanent d'arrangements et de compromission qui fait la corruption ordinaire dont tous les dirigeants (puisqu'ils en bénéficient à peu près tous) ont peu ou prou connaissance et qu'ils pensent manipuler, ce qui n'est malheureusement pas le cas.
Dans ces situations pas tout à fait honnêtes, mais pas vraiment malhonnêtes, suivant la manière dont on accepte de les vivre, seuls les hommes de l'ombre calculent et combinent pour avancer leurs intérêts, dont une partie franchement inadmissibles, mais bien habillés par des fondations toutes dévouées à des causes humanitaires, (avec du personnel tout ce qu'il y a de plus « clean »), alors que tout cela reste de la poudre aux yeux.
Je ne vous donne qu'un seul exemple : les bénéfices astronomiques des trafics d'armes, de drogues, dont une bonne partie est réinvestie en humanitaire, la meilleure façon de blanchir le plus noir des desseins !!!