Un texte officiel peut-il stigmatiser une partie de la population française ?
Qui sont les « mauvais français » ?
Il devient urgent de se préoccuper des sous-entendus de nos « baratineurs » publics.
En effet, dans un pays où la discrimination ne devrait jamais apparaître dans des règles publiques, de plus en plus de documents stigmatisent indirectement une partie des français.
Soyons clairs, lorsqu’une circulaire définit les règles devant être respectées pour devenir citoyen, il est important qu’elle ne crée pas en même temps des catégories de « mauvais citoyens ».
Si « être citoyen », c’est connaître l’histoire de France, (laquelle d’ailleurs?), tous les cancres sont de mauvais citoyens, si c’est s’engager dans des associations, il y a des millions de « mauvais citoyens », si c’est avoir une maîtrise profonde de la langue, tous les « bénéficiaires de la « méthode globale » sont de mauvais citoyens.
Quelques souvenirs anciens remontent en surface, n’y avait il pas eu une époque où le Tiers État n’avait aucun droit autre que de pays dîmes et impôts, n’avons-nous pas fait enregistrer dans le préambule de la constitution que cette époque était révolue.
L’école de la République a travaillé pour rendre tous les citoyens capables de participer aux élections, en connaissance de cause, ce qui veut dire capable de comprendre la chose publique.
N’oublions pas qu’il existe toujours des nostalgiques de la « Restauration », des individus pour qui le clientélisme, la corruption, les avantages individuels et les passe-droits sont une méthode de gestion politique.
Les républiques se sont succédées parce que des dirigeants n’ont pas respecté les principes républicains et ont voulu faire un autre état français, dépendant de groupes intellectuels ou financiers.
Nous assistons en ce moment un nouveau dérapage dans cette direction, les acquis sociaux sont démantelés, sous prétexte que les pauvres coûtent trop chers, les services publiques deviennent incontrôlables et incontrôlés, l’« assiette au beurre » est de nouveau disponible, et des élus se permettent des « banquets » (menus autour de mille euros par exemple selon la cour des comptes) payés par l’argent public, ou des voyages au bout du monde, ou de la France, sans retenue !!!
Les comités d’éthique et la morale publique sont bien loin de leur préoccupation.
Il n’y a pas plusieurs catégories de français, il est temps que les politiciens de salons parisiens, que ce soit avec des thèses « narcissiques », où des élucubrations sur le droit d’exclure pour « hérésie », se le disent.
Il y eu une époque où le bûcher, après quelques tortures plus ou moins atroces, permettait de faire peur, une peur qui permet de prétendre aujourd’hui par exemple que l’IVG serait un crime, une époque où penser n’était pas autorisé pour tout le monde, une époque où la science était « dangereuse », n’y revenons pas ….
Tous les extrémismes sont et doivent être condamnés, ceux qui vivent de la faiblesse des autres, qui tirent profit des addictions doivent rendre des comptes, rien ni personne ne peut transformer en droit la possibilité de rendre la vie des autres impossible. Oser rêver posséder le monde, sous le prétexte de redevances, de dettes, de droits ne peut pas être respectueux de la constitution française.