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La loi du plus fort

La diplomatie relève plus des plumes du paon que que d'une réelle sagesse !

La loi du plus fort

La diplomatie est plus souvent à rapprocher de la carotte et du bâton que de la défense de valeurs fondamentales.

La diplomatie a en effet plus souvent servi à montrer une puissance destinée à impressionner qu’à chercher à résoudre des problèmes structurels ou autres dans les relations entre groupes humains.

La sagesse a même conseillé à isoler un État qui se voudrait idéal, tant les relations humaines sont dictées par l’envie, la haine, la fatuité, ou même l’ennui.

La désignation des chefs d’État relève toujours du hasard le plus improbable, que ce soit dans des pays dits démocratiques ou dans dans des États dont le fonctionnement est soumis à de multiples interventions internes ou externes.

Aucun organisme international n’est capable de fournir de manière convaincante des critères permettant de mettre en place une gouvernance capable de durer, capable de résoudre les problèmes humains sur un territoire, capable de résister aux appétits de tous les faiseurs de roi n’ayant pour but que de s’approprier la richesse à court terme au dépens des populations.

La fable de La Fontaine sur « les grenouilles qui demandent un roi » reste toujours une référence incontournable.

Alors que conseiller et que faire pour participer à une vie politique dont les aléas sont depuis toujours le phénomène le plus marquant.

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme avait cru marquer un pas important en avant pour limiter les conflits, mais l’ONU n’a jamais eu la possibilité de construire un mode de fonctionnement qui puisse imposer des règles capables de réduire les défauts des activités dites « politiques ».

En clair, les chefs d’État actuels sont aussi impuissants à faire progresser le bien-être de l’Humanité qu’ils l’étaient il y a cinq mille ans.

Par contre, les grandes théories se sont enrichies de « l’équilibre de la terreur », de moyens de destruction sans limites, de dizaines de millions de morts, d’une pollution et de désastres écologiques sans précédent, sans que cela ne change les méthodes et les résultats de la pensée diplomatique.

La vente d’armes ne s’est jamais aussi bien portée, alors qu’elle ne fait qu’appauvrir tous les acteurs qui y participent. Les grands États passent leur temps à vouloir s’approprier ce qui n’est pas de leur ressort. D’autres moins importants jouent sur les dissensions pour chiper quelques parcelles qui ne leur apporteront que des soucis. Sans compter les opportunistes qui ne pensent qu’à eux et se moquent de tout, n’ayant pour obsession que le « paraître ».

Du point de vue de Sirius, aurait-on dit dans certains cercles, le comportement des groupes humains est totalement incompréhensible, irresponsable, et sans avenir.

Faut-il en tirer des conclusions pessimistes ou optimistes selon que l’on regarde la coupe à moitié pleine ou à moitié vide, rien n’est moins sûr ! Essayer de créer des zones mieux gérées, mieux équilibrées, capables de fournir des outils de réflexion qui seront enseignés peu à peu pour former de vrais diplomates serait certainement plus souhaitable.

Ce qu’il y a de plus sûr est que se parent des plumes de la diplomatie des individus dont le comportement est plus proche du « chef de bande », du « caïd », du « profiteur sans scrupule », que de la recherche de décisions prises dans l’intérêt de l’avenir des humains, de la planète, du savoir, de la recherche !!

Comment peut-on qualifier ces gens qui vous disent : « Si ce n’est pas moi, ce sera un autre qui profitera, donc je profite! » Les coups de Bourse, la spéculation, la recherche du profit à court terme, la manie d’afficher SA réussite, dut-elle coûter la vie de millions d’êtres vivants, ne sont que des comportements d’irresponsables dont l’éthique relève de la bêtise la plus ordinaire, du niveau qui vaut le bonnet d’âne dans les classes primaires.

Et pourtant des techniques de gestion des crises existent et se développent, mais les grandes puissances préfèrent les ignorer et même les marginaliser, pensant qu’elles les concurrencent, ce qui n’est pourtant pas du tout leur but. À travers le monde, des Universités de la Paix travaillent tous les jours à trouver des outils capables d’aller dans le sens d’un meilleur usage de nos savoirs et de nos compétences.

Tous les jours, ils tentent de faire passer des messages de positivité face à tous les profiteurs d’un jour, qui considèrent qu’il appartiendra à leurs enfants de chercher à améliorer ce qu’ils ont contribué à détruire. La science progresse, mais pas le respect que nous devrions avoir face à la complexité des mécanismes de la Nature dont nous entrevoyons seulement l’existence.

Diriger, c’est tous les jours avoir conscience de l’insuffisance des connaissances que nous mettons en œuvre, donc faire preuve d’humilité, ce qui va à l’encontre du « principe de la confiance en soi » que tout responsable doit afficher dans la guerre des gangs qui est notre quotidien.

Dans la hiérarchie, il faut se servir des autres, les manipuler, il faut s’imposer, pour se retrouver …. un jour dans un EPHAD, dont le service sera basé sur le même principe, et donc retomber au plus bas, sans aucune raison apparente, si ce n’est de prouver que ce système de hiérarchie existe partout, et que personne n’y échappe.

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