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  • La Vème République au ban des Nations

     Je vous conseille d'aller lire sur le site du Comité des Droits de l'Homme de l'ONU son dernier rapport accablant sur notre République.

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  • Les magistrats sont aussi des hommes !!

     

     

    Et à ce titre, ils sont sujets à des moments où l'esprit se perd un peu, beaucoup, … !!

     

    Il semble pourtant que les modes de sélection, ainsi que les formations mises en œuvre à l'École Nationale de la Magistrature devrait garantir à l'État de ne pas subir ce genre d'errements.

     

    Que des magistrats échangent des messages sur internet, les techniques du numérique offrant des suppléments d'âme, n'est pas en soi blâmable, cependant les règles de fonctionnement des procédures judiciaires n'en sont point changées.

     

    Il n'y a pas de raison de penser que les commentaires dont les internautes ont pu profiter soient différents de ceux qui sont l'habitude des cours et des salles de pas perdus. Il suffit de se rappeler un certain « mur des cons » pour commencer à avoir une petite idée de ce que pensent les intellectuels qui dirigent nos tribunaux.

     

    Nous tenons à remercier les auteurs de ces tweets, car ils nous offrent l'occasion de rappeler une fois de plus, mais ce ne sera certainement pas la dernière, que les acteurs du monde judiciaire s'estiment être une race à part.

     

    Et le Conseil Supérieur de la Magistrature, en estimant avoir prononcé une « sanction lourde », en l'espèce « une mutation d'office », semble-t-il, en rajoute une couche qui devrait attirer l'attention.

     

    Tout ce beau monde estime que la justice lui appartient, donc que les erreurs qu'il peut commettre ne relèvent pas des mêmes conséquences sociales. En un mot, les peines qu'ils peuvent encourir sont choisies par eux, pour eux. Et que l'Égalité soit une fois pour toutes bannie des prétoires !!!.

     

    Or, si l'outrage à magistrat existe, c'est parce qu'il est considéré que c'est la Justice qui se trouve atteinte dans sa dignité, lorsqu'un irrespect se manifeste. Or, ce comportement du CSM montre bien que ce sont les magistrats qui, très souvent, se prennent pour la Justice. Ceux qui fréquentent les cours ont tous en souvenir d'avoir vu des justiciables se faire insulter sans autre raison que d'avoir voulu soutenir ou maintenir une observation qui déplaisait aux robes noires.

     

    Pour rétablir la légalité républicaine, il n'existe qu'une solution : lorsqu'un enregistrement permet de constater un manque de respect vis à vis de l'institution judiciaire, quel qu'en soit l'auteur, dans l'enceinte d'un tribunal, le fauteur devra être jugé par un jury populaire, de manière à assurer l'Égalité, sans possibilité de pression, ou autre manipulation.

     

    Il suffit donc que les audiences soient enregistrées, du moment qu'une contestation est formulée, un jury décide de sa réalité, de sa gravité, et l'auteur est déféré devant un jury populaire s'il s'avère qu'une anomalie grave s'est produite. Ceci est indépendant de la procédure d'appel, mais il est bien évident qu'une irrégularité constatée et faisant l'objet d'un appel devrait plus sûrement être conforme au droit, ce qui réduirait les cas de cassation, et leur cortège de frais inutiles et retardateurs. D'autant qu'un jury coûte moins cher que les hauts magistrats.

     

    L'un des buts poursuivis par ce genre de réforme serait aussi d'empêcher les multiples pressions et renvois d'ascenseur qui sont monnaie courante dans nos institutions. Tous les gens importants ont des moyens de pression, c'est ce qui explique l'importance du carnet d'adresses, pour noter les services rendus, et les « redevables ». Comme l'avancement et les nominations du monde judiciaire font partie de ces services « rendus », sans compter les petits riens de la vie courante de ce monde hors du temps, cela crée des liens méthode « je te tiens, tu me tiens par la barbichette, ... », dont le justiciable n'a pas d'idée. De ce fait, la multiplication des services de l'administration, donc la multiplicité des services contestables et contestés débouche sur un monde de réseaux d'intervention que « le citoyen ordinaire » ignore totalement lorsqu'il s'adresse à la Justice.

     

    Et c'est ce mélange permanent d'arrangements et de compromission qui fait la corruption ordinaire dont tous les dirigeants (puisqu'ils en bénéficient à peu près tous) ont peu ou prou connaissance et qu'ils pensent manipuler, ce qui n'est malheureusement pas le cas.

     

    Dans ces situations pas tout à fait honnêtes, mais pas vraiment malhonnêtes, suivant la manière dont on accepte de les vivre, seuls les hommes de l'ombre calculent et combinent pour avancer leurs intérêts, dont une partie franchement inadmissibles, mais bien habillés par des fondations toutes dévouées à des causes humanitaires, (avec du personnel tout ce qu'il y a de plus « clean »), alors que tout cela reste de la poudre aux yeux.

     

    Je ne vous donne qu'un seul exemple : les bénéfices astronomiques des trafics d'armes, de drogues, dont une bonne partie est réinvestie en humanitaire, la meilleure façon de blanchir le plus noir des desseins !!!

     

  • Survivre aux pantins

     

     

    L'art de la pantalonnade, ou bouffonnerie, plutôt que le cabotinage, implique une organisation à laquelle les spectateurs ne participent pas, et dont le jeu est tellement outré et contrefait qu'il est impossible d'y croire.

     

    Les réalisations de ce type peuvent souvent être macabres, lorsqu'elles prennent les spectateurs en otages.

     

    C'est le propre de tous les systèmes irresponsables de pratiquer l'autisme, et malheureusement nous sommes bien loin d'espérer en voir la fin sur les arènes politiques.

     

    Pourquoi tant de bêtises, tant d'inepties, peut-être parce que ceux qui ont tiré les ficelles en sous main lors de la création de l'ONU ne tenaient pas à ce qu'un vrai pouvoir judiciaire puisse se mettre en place, capable de faire comparaître n'importe quel chef d'État, n'importe quel chef mafieux, n'importe quel trafiquant, à partir du moment où les preuves de ses forfaits existent.

     

    Les multiples trafics juteux que la logique de nombreux milliardaires considère comme le « libre jeu de la concurrence » seraient sous la lorgnette d'enquêteurs formés aux quatre coins de la planète, donc difficiles à corrompre.

     

    Sans compter le soutien des valeurs philosophiques et déontologiques qui ne pourraient plus être contrées par les multiples lobbies sectaristes qui servent de cache-sexe à des intérêts pervers.

     

    Car si les observateurs s'intéressaient à tous les circuits qui se prétendent vertueux, ils découvriraient bien des noirceurs qui dépassent largement leurs auteurs, et amèneraient sur les bancs des tribunaux des gens au-dessus de tout soupçon.

     

    Or, si la logique des Droits de l'Homme était respectée, combien de pays devraient être montrés du doigt, alors qu'ils refusent tout respect du droit chez eux, et même se présentent comme des remparts de la déontologie et des valeurs dites fondamentales.

     

    C'est à partir de ce constat qu'il est important de dénoncer ce qui se passe devant notre porte, et même souvent à l'intérieur de nos institutions, avant de porter le fer à l'étranger.

     

    Les pays dits « riches », « développés », sont les fournisseurs de toutes les catastrophes à travers le monde, parce que leurs dirigeants osent cultiver l'hypocrisie comme une science, et que personne n'est capable de pointer du doigt leurs incohérences. Disons simplement que si « l'homo » est bien « erectus », il est encore loin d'être « sapiens ». Dans une Nature qui ne vit qu'au présent, il est le seul à faire des plans, à poser des jalons, sur quelques dizaines d'années, ce qui en fait ne lui donne aucun pouvoir, au vu des évolutions en millions d'années qu'il faudrait entrevoir.

     

    Imposer sa « volonté » sur quelques décennies à d'autres humains ne semble pas être un but qui peut passionner les gens intelligents, cela reste dérisoire, et relève donc bien de la pantalonnade, même si celui qui le dit peut souvent risquer quelques ennuis immédiats pour l'avoir relevé. Il est d'ailleurs inutile d'insister, la recherche scientifique se tournera plutôt vers les techniques permettant à l'humanité de mieux organiser sa survie à long terme, ce qui par contre débouchera souvent sur des préconisations contraires aux envies des puissants du moment, dont la tendance à se croire immortels fait largement sourire.

     

    Nous avons donc bien plus à gagner à ignorer les rodomontades de l'étranger, tout en surveillant le blanchiment que peuvent tenter de faire chez nous leurs acteurs, ce qui amènera automatiquement leurs populations à découvrir ce qui se cache derrière le mauvais spectacle qui leur est offert. À partir de là, ces pays ont déjà vécu de nombreuses révolutions, et ce n'est pas fini, d'autant que nous revenons en boucle aux lobbies de chez nous qui versent de l'huile sur tous les feux qui couvent, puisqu'il y a « des affaires à faire ».

     

    Quand nous voyons les conséquences sur notre économie de comportements politiques tournés vers la corruption comme moyen d'asseoir un pouvoir politique destiné à servir les amis plutôt que le pays, quand nous voyons tous les jours les ravages causés par une justice sous tutelle de la police, de l'armée et des réseaux, quand nous voyons notre incapacité à gérer notre quotidien, il faudrait peut-être commencer par réfléchir à réaliser chez nous ce que nous demandons aux autres de pratiquer. Et le chemin sera long !!!