Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ANVEDJ - Page 33

  • Dégoût, envie, espoir, ...

     

     

    Vous est-il jamais arrivé de ne plus pouvoir avancer, d'être vidé, anéanti, alors que rien n'est arrivé de pire que d'habitude, que le soleil brille, pour vous comme pour les autres. Et pourtant, simplement, il a suffit d'une goutte supplémentaire, d'un rien, pour vous écœurer, pour vous empêcher d'agir, de réagir. Cette situation, dans laquelle vous êtes passif, spectateur de votre absence, organisateur de retard, sans volonté alors que le temps passe, que la prescription vous guette. Cet état que toutes les victimes connaissent, abîme sans fond, et marque du manque de solidarité, cet état, que le poids de l'inconscience administrative s'obstine à créer, tout en se plaignant des lourdeurs et de la mauvaise foi, ces aberrations qui permettent aux fonctionnaires zélés de plaider l'obéissance aux ordres que personne ne trouve, cette turpitude qui permet de faire durer jusqu'à l'absurdité l'incohérence et l'ubuesque, ces comportements stupides et inhumains que personne ne dénonce par peur des retours de bâton de ceux qui se noient dans la masse pour ne pas réfléchir et ne pas être humains.

     

    Au bout de vingt ans, trente ans de réclamations toujours vaines, le cerveau vous pousse à oublier, à laisser tomber, pour ne pas perdre la tête, pour vivre un peu au présent, pour rester humain et ne pas se comporter en zombie. Le mauvais fonctionnement des services judiciaires s'appuie donc sur les conséquences physiologiques et psychologiques qu'entraînent la durée anormalement longue d'une « histoire vécue ». Nous vieillissons tous les jours, et les âges de la vie nous amènent à penser différemment selon nos époques, ce qui n'est pas le cas des administrations toujours alimentées en sang neuf, selon les critères qui ont permis leur développement.

     

    Dès qu'une procédure est anormalement longue, il devrait donc y avoir un signal d'alarme, permettant de chercher une solution adaptée aux intérêts de tous. Surtout à une époque où la loi du PIB s'impose à tous, il serait bien temps de se rendre compte que les heures passées à embrouiller, à tromper, à falsifier, à démêler, … ne peuvent être une amélioration du revenu global de la collectivité. Accessoirement, ce genre de problème devraient attirer l'attention des économistes sur les erreurs des cumuls de tout et n'importe quoi pour paraître plus riche !

     

    L'administration judiciaire utilise donc le temps pour écarter les gêneurs, hors un principe de droit veut que nul ne puisse invoquer sa propre turpitude, la prescription ne peut donc être opposée au plaignant chaque fois que les retards sont le fait des services administratifs.

     

    Rappelons encore que derrière chaque document administratif, il y a un auteur, un signataire, car nous ne croyons plus à la génération spontanée. Les erreurs administratives sont donc un moyen de pratiquer un état des lieux de la capacité des services à préparer l'avenir. Tuer l'espoir, c'est préparer la guerre civile, et tous les groupes humains dirigés par des « illuminés » qui enlèvent tout espoir font le lit des affrontements sanglants qui mettront fin à leur dictature. Il y a bien sûr des durées plus ou moins longues selon les mœurs, les époques, mais l'espoir renaît toujours, heureusement pour l'humanité.

     

    De là l'intérêt de grouper les expériences, d'échanger des informations, des lieux, des noms, l'intérêt de chercher comment imposer des obligations d'avancer à des systèmes qui génèrent en permanence des retours en arrière, en raison de la méthode qui préside au recrutement et à la formation de leurs membres.

     

    Au sein d'une culture du mensonge, du faux-semblant, de l'illusion, du silence, de l'égoïsme, il faut promouvoir l'émergence de la vérité, du réel, de la transparence, du collectif.

     

    Il est quand même étonnant de voir les juges reprocher aux malfrats leur manque d'empathie, alors qu'eux-mêmes ne se préoccupent qu'accessoirement des victimes.

     

    Il n'est pas admissible que l'État peine à reconnaître sa responsabilité, alors qu'il se substitue aux fauteurs de trouble pour créer des anomalies en tous genres à tous les étages de la société.

     

    « L'erreur est humaine, la persévérance est diabolique », devons-nous en conclure que l'Administration échappe à ceux qui la créent, ou bien qu'elle est un outil qui est détourné de son but, et que ce n'est pas par hasard !!!

     

     

     

  • Le mensonge est-il un plaisir ?

     

     

    À consulter les revenus des personnalités politiques, il semble que l'assiette au beurre n'est pas prête de disparaître. Nos problèmes et nos soucis sont donc bien loin de ceux des élus et des haut-fonctionnaires qui dirigent les grands pays de notre planète.

     

    Il est symptomatique de constater que les réceptions internationales s'accompagnent toujours de réceptions fastueuses que les plus grands monarques des grands empires passés ne renieraient pas.

     

    Il est quand même étonnant que rien d'important ne puisse se faire dans notre civilisation sans une débauche de frais inutiles et de gaspillages qui ne peuvent pas honorer ceux qui les engagent.

     

     

    Comment se fait-il qu'il soit possible par exemple de réduire les moyens mis à la disposition de la santé publique alors que dans le même temps le nombre des chauffeurs de haut-fonctionnaires et autres « inutiles non-indispensables » ne diminuent pas. Combien d'immeubles parisiens abritent des pléthores de services dont tout le monde ignore l'existence.

     

     

    Or, l'organisation sociale suppose par nature une réflexion sur les moyens et les méthodes à employer pour résoudre tous les problèmes sociaux. Depuis que les États existent, les problèmes sont connus, en particulier celui de la corruption, et personne n'a l'air de s'en rendre compte. Tout est toujours nouveau, c'est toujours la faute des absents et des opposants.

     

     

    Nous sommes fatigués d'entendre à tout propos et hors de propos des justifications inutiles nous permettant de constater que rien n'avance, que le train de vie de l'État continue à privilégier ceux qui n'en ont pas besoin, à protéger les combines malsaines, à organiser la mise en place d'un système qui privilégie les réseaux au dépend des principes du Droit. Nous sommes d'ailleurs obligés de constater que la classe politique se félicite des progrès accomplis alors que leurs actions ont pour seul et unique but de nous rationner. Au-delà des effets d'annonce de l'opposition de droite ou de gauche, dont nous aimerions bien lire les propositions pratiques, réelles, palpables, il n'y a qu'un silence implacable qui renvoie au néant. Quels progrès ont été fait dans les traitements des affaires en cours devant les tribunaux, quels solutions ont été proposées aux victimes des multiples systèmes de manipulation développés sans vergogne. Il est à se demander si le fait de mettre fin à quelques conflits d'intérêts trop voyant n'a pas pour but d'élargir l'assiette des nantis, toujours sans résoudre les scandales les plus courants.

     

    L'administration, par exemple, concerne au moins la moitié de la population. Lorsqu'un citoyen a un litige grave avec l'Administration, avec un grand A, qui va régler ce litige, à part un fonctionnaire. Le citoyen ordinaire n'a donc aucun moyen de trouver un service réellement indépendant qui constatera les faits dénoncés. Prenons un exemple simple : un service vous refuse l'accès à un document que la Loi vous autorise à consulter, arguant d'incompétence, de silences d'autres services, …. qui va vous aider, et à quel prix ! Là où vous devriez être dédommagé, il vous faut mobiliser des ressources financières pour entamer une procédure qui peut durer, durer, durer, … jusqu'à votre décès ! C'est intolérable ! Si ce document résulte d'un arrangement entre la police, la gendarmerie et la justice, il ne vous reste plus grand chose. Accessoirement, vous ne pouvez même pas quitter le pays, marqué comme individu dangereux dans les dossiers DST et autres, vous savez bien, tous ces documents que la CNIL ne connaît pas !

     

     

    Alors, si l'un de ceux qui affirment vouloir faire quelque chose veut faire un effort, qu'il nous contacte, nous lui fournirons des preuves détaillées, dossiers en main, des incohérences permanentes qui agitent les services judiciaires. Nous sommes en mesure de montrer que la résolution des affaires les plus simples déboucherait sur un signal fort de la réorganisation des services qui pourraient enfin se consacrer à leur métier sans interactions verticales et transversales inutiles et dangereuses.

     

  • La mauvaise foi

     

     

    L'une des spécificité de la race humaine est d'avoir acquis avec le langage la capacité du mensonge. La science nous permet tous les jours de découvrir que de nombreuses affirmations courantes sont proférées de bonne foi, alors qu'elles s'avèrent totalement erronées et destinées à cacher des réalités peu avouables.

     

    Ce genre de comportement est une source d'erreurs et d'abus permanents, qui crée des victimes dès que l'autorité y est rattachée. L'exemple que nous allons prendre est en ce moment à la UNE de tous les médias. Le débat à propos du mariage va aller devant le conseil Constitutionnel au nom de la « normalité », du respect du fonctionnement naturel, au nom des principes, …

     

    L'observation scientifique a pourtant depuis longtemps constaté que la monoparentalité est courante chez de nombreuses insectes, mais aussi chez des reptiles, … que le besoin de deux sexes est une « politique » selon les espèces. La parthénogénèse, nom bien savant et compliqué pour dire que l'individu est capable de se reproduire sans fécondation extérieure, assure une meilleure régularité que le besoin de partenaires pour se reproduire, tandis que la fécondation assure une meilleure défense contre certaines maladies, et plus d'adaptabilité.

     

    La nature n'a donc pas fait de choix dans ce domaine, et les « politiques » sont donc très nombreuses selon les espèces. L'homme aurait la faculté de parthénogénèse, mais reste à l'observer ou à le reconnaître. Il est sûr que pour le mâle dominateur qui a souvent interdit aux femmes de vivre leurs vies, qui a souvent fait de la virilité une preuve de supériorité, reconnaître que l'autre sexe pourrait peut-être même se passer de lui a quelque chose d'insultant. Mais l'homme a tendance à se prendre pour ce qu'il n'est pas, et à imposer autour de lui son manque flagrant d'humilité.

     

    Ce type de débat est symptomatique des folies de l'Humanité et des fragilités des organisations sociales. Il suffit qu'un groupe d'individus plus violent et déterminé que les autres décide d'imposer par la force (et la terreur si besoin) une méthode d'organisation assortie d'obligations dites « légales » pour que tout un peuple se retrouve asservi et même détruit, tout en étant contraint de s'automutiler en permanence. La lutte contre les discriminations prétend protéger les populations qui feraient preuve de différence, et c'est au nom de cette lutte que certains prétendent modifier ce que l'observation scientifique constate tous les jours.

     

    Nous pouvons seulement déclarer que les humains ont une vie limitée, qu'ils se reproduisent, que les enfants sont mis au monde par ceux de ses membres disposant d'un utérus, que l'éducation est à la base de l'acquisition des savoirs nécessaires à la survie, que l'Humanité a un mode de vie collectif. La famille, constituée de plusieurs générations liées généralement par la naissance, a un rôle différent suivant la conception de l'organisation sociale, puisque le clan, l'ethnie, ou la vassalité, et même l'esclavage peuvent s'y substituer ou interférer.

     

    Nous nous interrogeons donc à bon droit lorsque des groupes organisés cherchent à imposer soit le maintien, soit la création de droits que l'observation scientifique n'a jamais constaté. Les victimes de ces méthodes inquisitives et contraignantes ne peuvent admettre de voir fleurir des débats biaisés et trompeurs, car ils sont seulement la preuve que notre société est manipulée par des réseaux organisés qui se moquent bien des Lois qu'ils font adopter, leurs buts étant autres et malheureusement indétectables pour les citoyens ordinaires.

     

    L'hérédité se constate, pas l'affectivité, et tous les débats sur les droits de succession tournent autour du conflit entre ces deux modes de transmission. De la même manière, transmettre des biens n'est pas transmettre un savoir. Peut-on s'affranchir de cela, et choisir une législation individuelle qui imposerait, permettrait seulement ou interdirait de faire des choix concernant l'avenir des biens matériels et droits intellectuels avant le décès ? Il serait plus honnête de poser ainsi le problème afin de quitter l'adhésion passionnelle et le déterminisme induits par l'éducation trop dirigée. Il est donc bien difficile de rester serein dans le débat et de pousser la réflexion dans ses retranchements.

     

    Mais l'occasion était trop belle de montrer que le mot « pourquoi » est trop souvent galvaudé. Un jugement doit dire pourquoi et comment, et non j'ai décidé, parce que je suis l'autorité.