Les politiques sont comme les bonimenteurs de foire, mais comment trouver d'autres méthodes de gouvernance ?
La baguette magique.
Tout régler d’un coup de baguette magique, c’est le principe des bonimenteurs de foire, qui disposent en général de petits trucs, à la façon des magiciens, pour que le public y croit.
Le problème de la vie en société est que ces méthodes ne peuvent pas fonctionner pour résoudre les problèmes politiques.
Chaque élection apporte son lot de bonimenteurs, mais, comme toujours, les promesses n’engagent que ceux qui y croient. C’est à se demander si il ne faudrait pas interdire d’être candidat à une élection à tous ceux qui prétendent avoir des solutions toutes faites pour tout.
Finalement, seuls ceux qui n’ont pas de solutions toutes faites feront peut-être avancer les études et feront faire quelques petits pas vers un mieux-être, mais ce n’est pas vendeur !
Tous ceux qui promettent ce que vous avez envie d’entendre devraient systématiquement être rejetés pour usage de faux, puisqu’ils affirment vrai ce qui est connu pour être faux.
Ce qui amène à réfléchir sur la publicité en général, monde dans lequel l’usage est de tricher en permanence, du moment que cela permet de réussir dans les affaires.
Car c’est ce monde de l’illusion appliqué à la politique qui gouverne le monde, et nous en connaissons tous les conséquences désastreuses pour les catégories sociales sur lesquelles pèsera l’ajustement final.
Le problème climatique résulte du renvoi sur la nature environnante des rejets de toutes natures des activités industrielles. Et là, il n’y a plus de choix, nier la situation alimente encore quelques dictatures, mais repeindre en vert ne cache plus la déchéance dont nous sommes responsables. Les nuages toxiques se moquent des frontières, se moquent des services d’ordre, se moquent des armées, les informations circulent de plus en plus, mais il n’existe pas de contrainte réelle pour faire respecter les grands équilibres nécessaires. Qui plus est, nos savants constatent les excès, mais a posteriori, donc, nous ne maîtrisons pas encore toutes les données, et ce n’est pas pour demain que nous le pourrons.
La conséquence première est que ceux qui n’ont pas de sens moral peuvent empoisonner les autres pour seulement quelques billets de banque, qu’ils n’emporteront pas lors de leur décès, qui lui, par contre, est inéluctable.
C’est là qu’apparaît au grand jour la faiblesse de l’humain, incapable de rester à sa place sur une terre qui peut très bien se passer de lui. Si des espèces peuvent disparaître, l’homme en fait partie.
Il est donc nécessaire de développer une réflexion sur la recherche, sur la science, sur le temps, ce devraient être les thèmes obligatoires des universités, au lieu de cultiver l’autosatisfaction et autres anthropocentrismes, à la gloire de l’éphémère et de l’irresponsabilité.
De tous les partisans du droit du sol, du droit du sang, et autres fariboles divines ou terre à terre, quels sont ceux qui ont observé que le temps se moque de leurs droits, que l’espace jongle avec l’infini, et que leurs règles ne sont même pas dérisoires, elles sont ridicules, à la manière de la mouche du coche.
C’est ce constat de l’incapacité de l’Humanité à être maîtresse de son destin qui devrait régir les règles internationales des relations humaines. Ce qui veut donc dire que les petites et les grandes guerres devraient être interdites, car elles ne sont que des pertes de temps inutiles, sans compter les risques de régression. La science n’avancera jamais assez vite pour tout comprendre, qu’avons-nous donc à faire de quelques ego surdimensionnés, que l’histoire oubliera.
Construire un droit international cohérent devrait donc être le seul but de ceux qui veulent rendre service à la cause de l’Humanité. Et pour ce faire, il faut résoudre toutes les causes de conflits en tous genres qui peuvent naître du fait de l’écoulement du temps.
L’Humanité n’est pas là pour se partager un gâteau, façon de penser de milliardaires qui ne comprennent rien à la vie. Les droits que prétendent défendre les lobbies en tous genres ne sont que des prétentions destinées à justifier des situations passées dont la seule conséquence est l’empoisonnement d’un environnement dont nous avons pourtant un besoin impérieux.
Donc l’avenir n’appartiendra pas au va-t-en guerre, mais à ceux qui, loin « des ors de la diplomatie internationale », sauront préparer des outils permettant de mieux adapter l’Humanité à sa situation précaire.
Un exemple vaut mieux que de grands discours :
- pour contrôler les émissions de CO2, il faut y inclure toutes les activités humaines, donc l’économie dite « souterraine », mais aussi l’économie de guerre, et toutes les activités de « défense », or aucune discussion n’existe pour savoir comment le faire.
- à partir de ce constat, que peut-on penser des réunions internationales actuelles et de leurs décisions ?
Ce n’est pas demain que nous disposerons d’un droit réellement opposable et défendable partout et en tous lieux, mais des universités se développent et y travaillent, c’est justement une question de temps, et c’est aussi l’occasion pour les jeunes générations de montrer leur sens de l’avenir et de l’adaptabilité des humains.