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Le mot "DROIT" a-t-il un sens ?

Un "droit" doit pouvoir être défendu, comment défendre le droit des "sans-voix" ?

Le mot « droit » a-t-il un sens ?

Avoir un droit, c’est pouvoir le défendre, donc disposer d’un recours, d’un « moyen de droit ».

Les lobbies militaro-industriels n’ont de cesse de dévoyer cette nécessité du droit, de telle manière que le monde des juristes reconnaisse l’existence de zones de non-droit, pour cause de nécessités, d’impondérables, d’aléas, qui exonéreraient les utilisateurs de leurs armes de cette obligation inhérente à l’existence d’un droit.

Il est plus que temps que l’O.N.U. découvre ce non-sens et y mette fin.

Il n’est pas possible que le nombre de camps de réfugiés continue à augmenter sans réaction ferme et constructive.

La diplomatie internationale ne peut pas être la constatation de l’existence d’un vainqueur en cas de conflit, pas plus que l’art de faire avaler des couleuvres aux vaincus.

De fait, les diplomates servent à résoudre les problèmes secondaires, servent à offrir des carrières à des fils de bonne famille, ou de familles régnantes, sans avoir de but de progrès dans la construction de la coexistence des populations à la surface de la terre.

Il est quand même significatif qu’aucune voix ne dénonce l’empreinte CO2 des conflits, qu’aucune voix ne dénonce les conséquences chiffrées de la production et de l’usage des armements journellement utilisés sur cette planète.

Pourquoi un chef d’État, ou un milliardaire aurait-il un « droit » de faire disparaître des individus ou des populations, simplement parce qu’il estime qu’ils lui font de l’ombre ou dérange ses envies.

De fait, les sans-voix représentent la majorité des populations de la terre, quel que soit le continent.

Les gens riches et puissants disposent de « droits » qu’ils revendiquent et défendent devant toutes les instances internationales, et que seuls d’autres puissants peuvent contester, en général par des moyens que nous qualifierons de « peu orthodoxes ». Toutes les guerres actuelles, partout sur notre globe, ont pour point commun : le mépris des gens ordinaires. Il est normal de les tromper, par la publicité, par la propagande, par les contrats, par la force, et qui se charge de le constater : quelques O.N.G., qui servent souvent de faire-valoir à d’autres puissants pour s’imposer, puis les démolir si besoin.

Toute personne qui estime que la mort ou la disparition d’autres personnes peut être un moyen d’atteindre ses buts devrait être par principe, sans dérogation possible, l’objet de poursuites.

Dès qu’un dirigeant commence à accuser des groupes et qu’il procède à des arrestations massives, ou qu’il déclenche des activités de milices chargées d’imposer des règles contraires aux Droits de l’Homme, qu’il fabrique des armes de destruction massive, ou en achète, il doit rendre des comptes.

Pour atteindre de tels objectifs, il est nécessaire qu’une législation internationale contrôle la rentabilité des activités économiques pour que les bénéfices économiques de ce genre de production soit inintéressant et que les placements dans ces domaines soient abandonnés.

Hors les théories économiques actuelles empêchent de telles évolutions, car les enseignements économiques ressemblent à la scolastique du moyen-âge, c’est-à-dire des affirmations gratuites et contraires aux règles scientifiques, comme « la main invisible » ou l’équilibre des marchés.

Les diplomates ne négocient rien du tout, brassent beaucoup de vent, et laissent le champ libre aux puissants, il est à se demander si ce n’est pas leur fonction première !

Si le lobbying est un métier, alors il doit être accessible à tous, si les dénonciations de crimes sont indispensables, comment se fait-il que ceux qui le font risquent leur vie, alors que les diplomates sont protégés ?

Il y a dans le droit international des lacunes inadmissibles, sauf à constater qu’elles sont volontaires et qu’il faut donc y remédier sans plus attendre.

Mais qui pour le faire ?

Si vous recherchez, vous trouverez des associations de portée internationale qui analysent les conflits, qui proposent des projets de résolution, mais dont les puissants font bien attention qu’elles se cantonnent à des analyses, sans jamais pouvoir agir sur le terrain. C’est donc cela qu’il faut obtenir : la possibilité d’arrêter les agissements dont la conséquence est de priver des habitants d’une région de leurs moyens de vivre, quelle que soit la méthode employée.

Les destructions massives, les déportations, les déplacements de population doivent trouver en face d’eux des outils qui permettent de saisir les biens de ceux qui les déclenchent, pour les contraindre à se défendre devant des tribunaux et à dédommager les victimes. Il y a des décennies que l’O.N.U. a voté des règles d’indemnisation des victimes dans des résolutions, mais qui s’en souvient et les utilisent, y compris en France.

Or, cette situation résulte de l’opacité de la finance internationale, qui se moque des règles du droit, et passe son temps à tricher. En effet, si les résultats financiers de n’importe quelle multinationale, quelle que soit sa taille, pouvaient être analysés et contestés par des O.N.G., avec la capacité de demander le gel des sommes discutables devant des instances internationales, combien de transactions ne pourraient plus avoir lieu au vu et au sus de tous.

Le système bancaire est le talon d’Achille de l’économie mondiale, et son contrôle par les O.N.G., suivi de conséquences judiciaires permettrait de faire reculer ces incohérences savamment entretenues.

Sauver la planète humanité semble être à ce prix.

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