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ANVEDJ - Page 64

  • Vérité, reparlons-en

     

              Je te tiens, tu me tiens …, disions-nous. La partie continue, et ce sont toujours les mêmes qui jouent, puisqu'ils sont les seuls à posséder des cartes truquées, en plus des leviers de l'État. Nous ne chercherons pas à savoir comment ils ont obtenu ces outils bisautés, mais nous rappellerons que l'Histoire de la République est jalonnée de ces affaires financières qui ont entraîné peu à peu la culture française au rang d'interlocuteur peu crédible dans les affaires mondiales. L'affaire de Panama, par exemple, ou bien les emprunts russes, sans compter les affaires des années 30, l'affaire STAVISKY, … Toutes ces affaires s'entrecoupent avec les affaires coloniales, où la grandeur de la France sert d'excuse pour cacher des appétits beaucoup moins avouables.

               Sans compter l'affaire des piastres, dans le cadre de laquelle des listes de bénéficiaires manuscrites ont été publiées, sans que cela suffise pour que la justice soit efficace. Par contre, le témoin de ces faits n'a pas été oublié et « on » s'est chargé de lui pourrir l'existence. C'est ainsi que s'écrit l'Histoire de la République et celle de son déclin. Le ver reste dans le fruit, puisque le système n'est pas modifié, que la Justice reste un outil aux mains de l'exécutif. Aucune personnalité politique ne peut se permettre à ce jour de fournir des preuves à la Justice, puisque sa carrière sera immédiatement terminée par le jeu des plaintes « à durabilité variable ». Peut-on espérer voir naître une institution chargée de recueillir toute information susceptible de déclencher des enquêtes sur des usages abusifs des fonds publics et des services publics. Nous sommes bien placés pour prouver que ce n'est pas le cas. Et pourtant, le service public fourmille de moyens permettant de faire régresser les infractions financières, mais faut-il encore vouloir s'en servir, et cesser de croire que la puissance suppose la finance. La puissance suppose une organisation, dont la traduction sur le terrain se fait à travers des outils financiers. Le détournement de ces outils financiers aboutit à la dictature de l'argent, et en général à la corruption généralisée, qui accompagne la décadence, alors que celui qui vit ces périodes se croit au fait de la gloire !!

    Le système mafieux ne cesse d'être la référence, puisqu'il est une manière de penser les relations, basé sur le mensonge et la fausseté. Le principe des valises de billets s'appuie sur l'idée que les dépenses en espèces sont invérifiables. C'est faux dès que les sommes en jeu sont importantes, sauf si c'est un aveugle qui regarde, et un sourd qui écoute. Il est très possible de contrôler réellement les campagnes, sauf si tout le monde triche, et que personne ne veut réellement contrôler. Cette situation est la notre en ce moment, dans laquelle des dirigeants peuvent se permettre d'utiliser les fonds publics sans avoir à justifier a posteriori les résultats des financements. Les bureaux d'études, les budgets d'achat d’œuvres d'art, les créations de postes ou de services, les grands marchés auxquels seules quelques entreprises ont accés, toutes les rémunérations complétées par des commissions, … Je vous donne un exemple précis avec les comptes ouverts par des entreprises dans les stations services ; qui empêche d'autoriser des personnes extérieures à l'entreprise à s'approvisionner, puisqu'il s'agit de fournir des listes d'immatriculation au pompiste qui n'a aucun accès aux cartes grises. Qui n'a pas entendu parler des ententes et des condamnations d'entreprises dans ce domaine, celui qui n'a jamais rien entendu n'a jamais travaillé pour son compte ou à un poste de responsabilité.

    Le but des tricheurs reste d'échapper à l'impôt, ce faisant, ils ouvrent la porte aux tricheurs professionnels, ceux qui trichent même sur l'activité elle-même. Un proxénète a l'habitude de faire du blanchiement, il peut facilement donner des leçons, il sait aussi faire du chantage. Rien n'est compliqué dans le monde des affaires occultes. Sauf que les preuves courent sous le nez de tout le monde et que les services n'ont souvent pas le « droit » de s'en servir. Pourquoi croyez-vous que ce développent trente six mille méthodes d'annulation de procédures, si ce n'est pour contrer les fonctionnaires récalcitrants, et les citoyens qui refusent de rentrer dans le jeu.

    La transparence devrait être un principe intangible, toute opération discutable annulée rapidement, le pourrissement fait parti des méthodes inadmissibles, c'est en soit une preuve qu'il se passe quelque chose.

              La Justice doit pouvoir faire ses enquêtes, de manière indépendante et impartiale, avec les personnels nécessaires, et doit se doubler d'un moyen de déclencher des enquêtes ouvert à tous. Ce qui veut dire que la Police et l'administration sont un outil de l'éxécutif, chargé de fournir à l'accusation publique les preuves des infractions constatées. La Justice doit pouvoir faire ses propres enquêtes en cas de contestation crédible. La saisine de la Justice par constitution de partie civile doit s'adresser à un autre service d'enquêteurs indépendant des deux autres.

    Enfin, il n'est pas admissible que des « secrets » puissent être opposés à ces services qui n'ont pour but que la manifestation de la Vérité. L'habitude des dommages collatéraux doit cesser, car il n'est pas possible de dénoncer les violences et de charger d'autres fonctionnaires de son usage. Le secret d'État ressemble à la peine de mort, il a les mêmes adversaires et ne fait pas partie des systèmes civilisés.

  • Quand la Fraternité devient un délit

     

               Mettre des déchets sur la voie publique en vue de leur ramassage par les services publics, et avec leur accord serait constitutif d'une infraction. Il y a beaucoup de questions à se poser en lisant un tel texte.

    Soit il y a erreur dans la publication du texte, soit un élu ou des fonctionnaires doivent démissionner et être poursuivis pour atteinte au institutions. Que des gens survivent dans des bidonvilles est déjà en soi une anomalie, que ce soit en France ou ailleurs. En effet, il existe des traîtés internationaux que la France a ratifié et qui payent des institutions pour agir contre de tels états de fait. Le rapport sur le contrôle de ces opérations montre surtout que les fonds sont insuffisants, et que tous les pays se font tirer l'oreille pout trouver quelques centaines de millions afin d'honorer seulement une partie de leur quote-part dans la lutte contre ces situations. Or, les mêmes responsables trouvent des milliards pour payer « des danseuses », à savoir des investissements inutiles à vocation électoraliste, comprenant toujours une part de retour en financement politique ou même personnel. Que Monsieur OLLIER s'honore de son amitié avec Monsieur KHADAFI, libre à lui, mais que notre parlement ait confirmé des ventes d'armes et autres opérations de ce type, c'est une insulte aux victimes des attentats fomentés par ce monsieur. C'est surtout la preuve que le pouvoir exécutif français se moque des citoyens, et que les services de police et de justice sont directement utilisés sans se préoccuper des principes de notre droit, sans se préoccuper du fonctionnement des institutions et des contrôles parlementaires, sans se préoccuper des engagements internationaux de lutte contre la corruption, les trafics internationaux et autres sources de financements occultes.

    Bien sûr, les habitants d'un bidonville n'apportent pas une bonne image, mais ce prétexte est-il acceptable dans un Tribunal aux yeux du principe de Fraternité. Il n'y a rien à faire, les fonctionnaires et les élus qui refusent d'appliquer les principes de la République Française doivent rendre des comptes, car ce sont eux qui suspendent en permanence le fonctionnement des institutions, qui imposent des systèmes de corruption passive contre lesquels nous n'avons pas de recours juridiques tant que l'Europe ne constatera pas par des rapports constants que les citoyens doivent avoir accès au système judiciaire et que ceux qui sont victimes doivent trouver des enquêteurs pour vérifier leurs preuves et mettre en accusation ceux qui osent ainsi fouler aux pieds les fondements mêmes de notre droit.

    Comment se fait-il que l'on mette à la mode dans les salons parisiens le « droit à l'indignation » tandis que celui qui se présente devant le procureur de Bourges ou de Blois se voit lui condamné pour avoir « osé attaquer une autorité », sans même que les faits ne soient invoqués. Vous insistez, devant le Doyen des Juges d'Instruction, et le dossier est classé « ab initio », ce qui veut tout simplement dire que l'on vous refuse le droit d'être citoyen, puisque vous n'avez pas d'accès à la Justice. Il vous reste la citation directe, je n'ai pas besoin de vous faire un dessin, plusieurs sites montrent ce que cela donne.

    Il y a donc des élus qui détournent les administrations, sans que cela ne fasse jaser les ténors de ce pays, cela n'est pas réjouissant, sauf à se dire que ce n'est pas nouveau, et que le fait d'en parler est peut-être la fin d'un tabou, donc un espoir pour les victimes des erreurs et dysfonctionnements de la Justice.

  • Même organisation, mêmes méthodes

     

    « Je ne suis pas sûr que le PS puisse donner des leçons, après les écoutes de MITTERAND ». Cette phrase prêtée à un proche du Président résume bien l'état d'esprit de nos dirigeants. Au lieu d'assainir le monde politique, chaque « affaire supplémentaire » est devenu un outil pour tester le niveau de corruption, et vérifier qu'il ne se passera rien, ou si peu, … Les commanditaires de tous les scandales à répétition reprennent à leur compte les scénarios les plus éculés, dont les français sont lassés depuis longtemps, puisque l'assainissement des institutions est considéré comme « mission impossible ». Les hauts-fonctionnaires de la République considèrent que le pouvoir exécutif a tous les droits, y compris ceux de suspendre temporairement n'importe quelle institution du moment que cela les arrange. Pas de justice, pas de droit individuel, pas de respect des lois, encore moins des règlements, il suffit d'envoyer un ordre, par écrit ou par tout autre moyen pour que tous se rangent derrière, à croire que la seule leçon qui soit inscrite au programme des cadres supérieurs se résume à « tais-toi et marche », et que le seul but des stages et des formations soit de savoir jusqu'où cela peut aller.

    Tous ces individus prétentieux mais sans aucune force morale sont la base des dictatures et du manque de sens moral. Monsieur le Ministre de l'Éducation Nationale, vous ne pouvez pas demander que la morale soit seulement enseignée aux gens honnêtes, c'est déjà fait, par contre, il serait bon que les Universités d'été par exemple servent à l'enseigner à ceux qui font de la politique, et que des examens montrent les progrés faits.

    Pour la galerie, un ou deux « directeurs » vont se retrouver mutés, (avec avancement bien sûr), et la messe sera dite. Les associations de victimes ne peuvent même pas monter au créneau, puisque seules les associations agréées peuvent internenir, les journalistes y veillent, chacun son fromage, et que chacun reste sur ses positions.

              Je n'en reviens toujours pas, mais une fois de plus, la loi protègerait des droits qu'auraient certains citoyens, sans que les autres ne soient concernés. En permanence, le Droit est flottant, tant et si bien que seuls ceux qui font partie des « réseaux » peuvent faire respecter certains droits exorbitants du « droit commun ». Il s'agit donc de luttes d'influence entre groupes de pression, et surtout pas d'égalité républicaine. L'usage des fonds publics dans des conditions douteuses ne gêne personne, alors que tous demandent de faire des économies. Le mélange des genres est donc permanent, et nous devons intervenir.

              Cela suffit : nous ne sommes pas là pour compter les points d'un tournoi médiéval, afin de recevoir quelques pièces à la fin de la fête, nous sommes là pour renvoyer tout ce beau monde sur la touche. L'abus d'autorité est une faute lourde qui doit exclure des fonctions publiques avec sanction financière tous ceux qui s'y prêtent.

    La tolérance de pratiques douteuses, en particulier financières, doit permettre de faire rentrer des fonds dans les caisses de l'État, et pénaliser tous les partis concernés, au lieu de donner lieu à des « arrangements ».

    Le spectacle donné à Marseille disqualifie nos méthodes de recrutement et d'organisation des administrations, puisque ce qui a donné Vichy se reproduit tous les jours. Les carrières ne sont que la reproduction des corporations, et la négation de l'Égalité. Quand on lit ce qui se surveille, il n'y a pas de réelle Liberté. Et bien sûr, la Fraternité ne fait pas partie du vocabulaire de ces individus, puisque le moindre de leurs actes a pour but d'y faire échec.

    Rappelons-nous que le niveau d'intelligence ne change pas la taille des estomacs, et que l'appétit de puissance ne change pas la taille de la grenouille. La République n'existe pas pour faire semblant, nous exigeons donc son respect, et la démission de ceux qui se servent des institutions au lieu des les servir.