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ANVEDJ - Page 62

  • La moindre des choses

     

    La Fraternité a peut-être des limites, mais elles ne sont certainement pas les mêmes pour tous les français. De quelle fraternité peuvent parler ceux qui refusent aux irradiés le moindre dédommagement, la moindre reconnaissance, de quelle France se réclament-t-ils, quel droit prétendent-ils défendre ? Celui de payer des millions d'euro en commissions bidons, celui de payer des experts que personne ne reconnaît au niveau international, celui de virer des fonds sur des paradis fiscaux, celui de ne pas payer d'impôts lorsque l'on est riche, ce n'est pas le droit de notre république, et ce ne le sera jamais. Détourner la fonction publique, ce n'est pas la première fois que cela se fait, et certainement pas la dernière, mais il y a quand même des limites à ne pas dépasser. En refusant aux victimes des essais nucléaires français la reconnaissance que la science constate malheureusement partout dans le monde, nous avons atteint un niveau de honte que peu de dictateurs ont cotoyé, car cela oscille entre le ridicule et le scandaleux, cela fait rire jaune, cela rend triste pour la culture française, car les fameux experts touchent, eux, des fonds publics, pour insulter des gens qui n'avaient souvent même pas idée que de telles situations puissent exister, et qui croyaient que l'État était là pour les protéger de tels risques. Ce n'est même plus de l'abus d'autorité, car cela confine à l'autisme, à l'incohérence, à l'absurdité. Il n'y a plus rien à dire, mais il est plus que temps de s'indigner et de se rappeler que ceux qui mettent en danger la population civile sans cause et sans raison autre que leur incompétence doivent rendre des comptes devant les instances internationales. Que chaque association cherche dans ses archives les documents qui permettent de déclencher les procédures de génocide, et cherche une instance internationale reconnue capable de porter sur le devant de la scène les exactions de ceux qui croient que seuls ceux qui perdent une guerre peuvent être poursuivis pour crime contre l'Humanité. Il est grand temps de chercher partout dans les services secrets et ailleurs ceux dont la folie meurtrière a permis de mettre en place des politiques de destruction globale de population, uniquement « pour voir les effets sur une population civile ».

              La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme n'est pas un chiffon de papier qui peut se négocier, à coup de pétrole, d'uranium, d'armes, de drogues, de montages financiers opaques, c'est un outil au service de ceux qui n'ont rien, mais sont nombreux et peuvent aussi bien que les autres utiliser la science pour être protégés de la folie du pouvoir.

    Il n'y a pas d'excuse à la folie meurtrière, il n'y a que des comptes à payer, car de toute manière, il faut bien un jour mettre les armes au ratelier. La Police doit devenir un outil de progrès, et non un moyen de faire taire les victimes. Pour ce faire, tout est question d'organisation et de dénonciation, de publication et de dévouement. Des gens qui meurent à cause des trafics, des armes, de la drogue, des irradiations, …, il y en a tous les jours, et tous le savent, n'en déplaise aux auteurs de ces situations, ils ne pourront pas les tuer plusieurs fois, ils ne pourront pas faire disparaître toutes les données, il faut donc mettre au jour et à jour en permanence les effets de ces actes en cherchant qui a signé, et qui doit donc être poursuivi. Citer à comparaître, en comparution immédiate les signataires des ordres devrait contribuer à diminuer les volontaires, même bien payés. Le secret-défense, lorsqu'il sert à camoufler un crime contre l'Humanité n'est pas opposable devant les juridictions internationales. Il faut donc mettre en avant les éléments de décisions qui tombent sous le coup de telles instances. Le temps fera le reste, puisque ce combat est engagé pour les générations futures, pour que l'éducation mette l'accent sur les actes infamants, et non sur des images d'Épinal destinées à montrer la guerre « fraîche et joyeuse », alors que des engagements internationaux ont été signés, et sont foulés au pied par des irresponsables qui se cachent derrière les tampons de la République, mais n'assument surtout pas leur veulerie.

    L'armée des petits, des sans-grade, est innombrable et grossit tous les jours, elle ne peut donc pas perdre, à condition de rester conforme à ses objectifs, et aux moyens que le ciel et le temps lui donnent, et qu'elle ne se trompe jamais d'adversaires.

  • Moment de faiblesse

     

              De tous ceux qui ont vu le monde s'effondrer autour d'eux, il en est combien qui ne déplorent aucune séquelles. Et plus le temps passe, si la situation se prolonge, quel psychiatre, quel psychologue peut affirmer que la reconstruction effacera tout.

              De ceux qui ont souffert presque toutes les nuits de cauchemars dus à des bombardements, qu'ils soient civils ou militaires, de ceux qui se voient subir à nouveau des violences dès qu'ils ont à faire face à des situations pouvant rappeler ce passé qui les a détruits, qui leur a oté la foi en l'avenir, de tous ces gens qui témoignent par leur comportement des conséquences dangereuses pour l'Humanité des excès dus aux folies humaines, qu'avons-nous tiré pour l'avenir ?

    Beaucoup d'hypocrisie surtout, aucune sagesse, aucun progrès dans la résolution des conflits majeurs, la vie courante reste ponctuée par les « coups du sort » qui suivent les affaires de corruption, de trafics, de détournement, de magouilles petites et grandes dont la contrepartie est un flot de victimes qui n'intéressent personne dans les sphères dirigeantes, pour qui ce ne sont que des casse-pieds, qui ont un peu perdu la tête, qui perturbent la vie des « honnêtes gens », ceux qui ne doivent pas être dérangés par des incidents dont les associations s'occupent à merveille !!!

    Il est temps que ces ombres viennent hanter les soirées et les nuits de ces biens pensants. Il est temps que celui qui attend depuis dix, vingt, trente ans puisse réclamer à ses tourmenteurs des comptes. Le secret est un scandale permanent, surtout quand la bonne société fait des bons mots et des gros comptes en banque grâce à ce silence complice. Les victimes en ont marre de lire dans la presse les exploits de ces citoyens au dessus de tous soupçons, dont les revenus sont exclusivement composés de sommes issues des revenus et du travail des contribuables. « Entre nous, il n'y a pas d'affaires d'argent », ne cessent de dire ces hauts-fonctionnaires qui se nomment les uns les autres, s'octroient des rentes, des avantages en nature, sur le dos de ceux à qui ils demandent en plus de faire bonne figure et de les applaudir.

    L'État, par nature et par principe, se devrait d'être frugal, s'il est républicain. Les mondanités, les ronds de jambe, les spectacles réservés, les voitures de fonction, les personnels de service, … sont autant d'insultes à toutes les victimes des mauvais fonctionnements des services publiques. La personne handicapée à la suite d'un attentat mérite un chauffeur qui ne sert strictement rien à un sous-préfet, sauf à lui permettre de boire plus que de raison au frais du contribuable. Les blessés en service méritent un soutien autre qu'une pension, ils doivent constater par eux-mêmes les efforts faits pour que leur situation ne se reproduise pas. La fonction publique n'est pas une sinécure, mais un effort de tous, il n'est pas admissible que quelques-uns la vérouillent à leur avantage en inventant des outrages, des atteintes à l'autorité, des nullités, des droits acquis qui sont autant d'insultes au contribuable. Ce ne sont pas des réformes qui sont nécessaires, mais de définir quels sont les objectifs d'une République, et quels sont les outils nécessaires à cette réussite. Ensuite, tous les citoyens doivent, dans la mesure de leurs capacités, trouver la part qu'ils réaliseront. Il n'y a pas de fonction réservée dans une république égalitaire, puisque tout concourt au bien-être général. Comment voulez-vous qu'il n'y ait pas de fracture entre une population qui survit avec peine, et qui s'entend dire par des ministres et des haut-fonctionnaires que les riches doivent être mieux considérés et protégés !!! À qui faire croire que c'est respecter l'Égalité que d'imposer de payer des avocats pour s'adresser à un juge. Et quelle justice peut s'exercer lorsque le juge lui-même est nommé, puis écarté, par celui qui dirige les affaires qui vont faire l'objet des enquêtes. Qui plus est, l'enquête est confiée au service de police qui a été chargé de surveiller les opérations. Sans compter le financier qui est lui-même commissionné sur l'opération et devrait dénoncer les montages qu'il a lui-même conseillé.

    Toutes choses qui expliquent peut-être les suicides de gens honnêtes, les dépressions nerveuses de victimes collatérales, les pressions multiples et variées, les disparitions de pièces dans les greffes et dans les archives, et le climat insupportable qui accompagne partout les victimes.

    Comment est-il conforme à la manifestation de la vérité et au rétablissement des droits des victimes que les services publics puissent refuser de rétablir par leur action les situations dans leur état antérieur lorsque cela est possible ? Pourquoi n'existe-t-il pas un service public, et non des associations irresponsables, pour aider à faire rétablir les victimes dans leur situation. Nous ne parlons pas de dédommager, nous parlons seulement de rétablir une situation. Ce n'est pas compliqué. Vous avez été volé, la collectivité vous rend l'équivalent, et se charge du reste. Vous pouvez donc reprendre le cours de votre existence, au lieu de courir pendant des années après les voleurs qui ont organisé leur insolvabilité, grâce à l'administration, qui ont fait disparaître preuves et témoins, qui ont droit à la complicité de la « Loi du silence », et qui se chargent plus le temps passe de discréditer les victimes.

    Ceux qui ont perdu leur entreprise et leur métier, à cause de marchés truqués, de chantages, de jugements manipulés, de faux, ceux qui ont perdu un proche, un ami, par défaut de fonctionnement d'un service public, ceux qui se sont trouvés licenciés pour cause de combine financière, dite opportunément « mondialisation », ceux qui constatent simplement que notre République ne respecte plus ses principes, tous ces citoyens doivent réclamer aux élus des comptes.

    Les députés et les sénateurs doivent clairement dire que les comptes de la République doivent être clairs et propres, et exiger la démission de tout fonctionnaire qui refuse de les leur fournir. Toutes les opacités doivent cesser, il n'est pas admissible d'entendre parler de comptes en Suisse ou dans les paradis fiscaux appartenant à une administration, à un service de l'État, à une association bénéficiant de subventions.

    Le citoyen, en connaissance de l'usage des fonds publics, peut voter pour une politique, il faut mettre fin aux mandats en blanc.

  • EMPATHIE

    L'une des caractéristiques relevée et détaillée par les experts pour définir la violence psychologique parmi un éventail de données est l'incapacité d'empathie de la part de l'auteur des violences. L'agresseur n'a aucune intention de s'excuser et s'estime dans son bon droit, quelles que soient les conséquences pour la victime. Or, dans une société qui s'installe de plus en plus dans le comportement primaire régi par « le droit de... », même si le monde s'effronde autour, c'est le robot qui devient l'exemple du comportement « adapté ». C'est surtout le moyen idéal pour déstabiliser l'interlocuteur, lui opposer un silence méprisant, et le discréditer. Qui n'a pas bien ri du sketch du perroquet : « Qui c'est ? », et pourtant c'est ce que vous subissez tous les jours de la part de ces voix impersonnelles qui vous répètent inlassablement et sans état d'àme : « Pour joindre X, faites le 1, pour joindre Y, faites le 2, pour joindre les autres, faites le 3, … Le 3 n'est pas disponible, rappelez ultérieurement, ... », « Si votre ligne est panne, appelez-nous ... ». Le robot dresse un rempart infranchissable qui délivre de toute nécessité de s'excuser, ou de compatir. La machine est irresponsable, et toutes les victimes savent bien que leur situation résulte toujours d'une chaîne d'irresponsabilités qui, en se combinant, ont abouti à la catastrophe qu'ils subissent. C'est une succession de nuisances dont personne ne s'est préoccupé qui déclenchent tant de processus de décrochements psychologiques.

    La réponse habituelle est de prévoir un « Code de bonne Conduite », une déontologie, comme si l'Humanité était incapable d'actions négatives, comme si la fabrication d'armes n'avait jamais pour but de détruire, comme si la volonté de pouvoir était toujours dans l'intérêt des autres, comme si les esclavagistes avaient toujours été phylanthropes, et les usuriers des chantres de la prévention.

    Il n'est pas dans notre propos de dénigrer les progrès technologiques, mais de mettre en avant la nécessité de promouvoir des interactions et des méthodes de contrôle des excès potentiels de chaque action. Personne ne peut prétendre avoir tout compris et tout pris en compte, il faut donc en permanence pouvoir modifier ou plutôt infléchir les actions en cours pour éviter les catastrophes programmées. La Justice prévoit des principes, alors que les tricheurs utilisent des procédures, ce qui permet de trouver toujours une virgule ou un accent qui manque, et de tricher en permanence sans rendre de comptes. Si l'infraction subsiste après « jugement », la Loi a été bafouée, le juge ne sert à rien, et la société va à la banqueroute.

    Bon nombre d'erreurs et de dysfonctionnements ne sont au départ rien de plus que des fautes d'attention, qui deviennent ensuite pour celui qui les subit des monstres asphyxiants, nourris de la mauvaise foi, de la mauvaise volonté, de la fainéantise, du laxisme, de la prétention, des défauts ordinaires que la société devrait avoir appris à conjurer depuis bien longtemps. Les progrés de la science n'ont pas permis de faire évoluer les rapports humains, c'est donc l'organisation sociale qui doit exploiter les technologies afin d'utiliser le temps gagné pour diminuer les tensions résultant des incapacités humaines.

    Dans un monde où il devrait être possible d'être de plus en plus à l'écoute, puisque les besoins sont satisfaits par les machines et les robots, nous constatons l'inverse, le temps libre est plus consacré à s'isoler des autres qu'à améliorer les liens sociaux.

    Il y a une contradiction flagrante entre le manque d'offres d'emploi et le manque croissant de services. Si le temps disponible augmente, il y a possibilité d'organisation, seuls ceux qui cherchent à en tirer un pouvoir et donc une rente disent le contraire et prétendent qu'il n'y a pas d'usage possible de ce temps ; tous ces acrobates du mensonge, mais parasites patentés passent le plus clair de leur propre temps à empoisonner le temps des autres. Si vous les écoutez, votre activité est par nature négative, et il ne reste qu'à se suicider. C'est un peu court, et sérieusement dangereux lorsque cela aboutit à développer toutes les drogues possibles et imaginables pour supporter leur bêtise. Mais la bêtise résoud tous les problèmes, c'est bien connu….