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ANVEDJ - Page 67

  • Spéculer est un délit

     

    Spéculer est un délit et même un crime

    Il faut se persuader que la spéculation est bien un délit, car des victimes sont le résultat systématique de toute spéculation.

         Pourquoi raisonner ainsi : parce que l'intérêt du spéculateur est de profiter du déséquilibre qu'il a anticipé pour s'enrichir sur le dos du perdant. Hors, une société organisée suppose selon le principe de la Fraternité et de la Solidarité que les risques seront assumés par tout le groupe puisque c'est le groupe qui tire profit des réalisations en se constituant un patrimoine.

       Qui plus est, si le principe de Fraternité est un principe constitutionnel comme il l'est dans la République Française, celui qui spécule poursuit un but contraire à la Constitution, donc porte atteinte à l'État lui-même, ce qui est considéré comme crime. Toute personne qui cause un préjudice à autrui doit en dédommager la victime. « Mais que fait la Police ? » Selon nos dernières informations, elle a des instructions pour protéger les spéculateurs, puisqu'ils habitent dans des quartiers où la délinquance est dite très faible ! C'est d'ailleurs avec nos impôts que cette police est ainsi faite.

         Une fois de plus, force est de constater que les principes républicains servent à cacher l'hypocrisie de la classe politique et des politiques administratives dans leur ensemble. Toutes les magouilles nationales ou internationales ont pour but de dépouiller une partie des populations au profit d'une fripouillerie organisée, bien cachée derrière un puritanisme de façade et de doctes réunions internationales dans des hôtels 5 étoiles pour réfléchir à la situation.

         « Enrichissez-vous », ainsi nous pourrons vous dépouiller ; il vaut mieux détrousser des classes moyennes que des pauvres. Car il y a longtemps que les efforts partagés entre tous dans le but d'une richesse équitablement répartie sont classés idées dangereuses. Au contraire, il faut promouvoir un individualisme forcené, qui permet de diviser pour mieux régner, en vendant des produits à forte valeur ajoutée que sont les armes, la drogue, tout en faussant les informations, pour pouvoir gagner encore plus sur les paris truqués que sont les systèmes des « produits dérivés » et autres. Les bidouilles « téléphonées » des prétendues « agences de notation » qui spéculent sur la chute des recettes publiques, alors qu'elles en sont les principales instigatrices doivent entraîner la chute de leurs dirigeants et la remise à plat de leur fonctionnement par incorporation aux instances internationales.

         Les outils financiers devraient être le moyen de résorber les impossibilités liées aux faiblesses humaines de se projeter dans l'avenir. Les ajustements permanents liés aux modifications technologiques, mais aussi aux catastrophes écologiques, aux aléas météorologiques, devraient être la raison d'être de ces outils. Les services internationaux devraient collecter en permanence des informations afin d'amortir les tracas imprévus et les soucis des catastrophes naturelles grâce aux gains eux aussi imprévus dans d'autres secteurs du globe terrestre. Au lieu de cela, les réseaux qui se mettent en place servent à amplifier les catastrophes, à orchestrer des dépôts de bilan, à planifier des famines, des guerres, des trafics pour la renommée des « as de la Finance ». Personne ne s'est jamais nourri avec le papier des billets ou celui des produits financiers, ni avec les métaux qui servent à battre monnaie. La Monnaie est un moyen d'échange, car il est plus simple de compter partout avec le même outil que de passer son temps à recalculer les équivalences entre produits. Il est temps de se rappeler que la fonction financière ne peut pas s'affranchir des objets qu'elle comptabilise, et que tout autre méthode s'appuie sur le cynisme et l'usage abusif du pouvoir. La gestion des dettes n'autorise pas à se comporter en usurier, bien au contraire. Il y faut de l'intégrité, et un contrôle permanent, par des recoupements multiples, pour empêcher les abus d'autorité et détournements, dont les trafics et la corruption sont un des éléments. Conflits d'intérêts, détournement d'actifs, commissions occultes ou non, usage abusif de la force publique, le spéculateur n'a qu'un seul but, provoquer un différentiel et l'amplifier pour toucher le plus gros pourcentage possible, tant pis pour les conséquences. Ce type de comportement, nous le rappelons encore, cause des préjudices, dont les responsables doivent dédommager les victimes.

         Il serait donc assez tentant de créer une association spécialisée dans le recensement des victimes de pratiques spéculatives afin qu'ils puissent se constituer parties civiles contre les auteurs de leur situation.

         À quoi nous servent les partis politiques, les syndicats, les groupes de pression, s'ils ne concourent pas à l'amélioration de la situation globale de nos sociétés. Ceux qui parient sur la réussite d'un groupe permettant de contrôler le fonctionnement de l'État à leur profit devraient se heurter aux victimes constatées de leur action et les dédommager, sans compter les amendes. Il serait possible d'écrire des romans d'anticipation sur des pays vivant de telles confrontations, de créer des jeux de rôles, mais aussi des fonctions mathématiques pour intégrer de telles modifications possibles des comportements.

    Le comptable n'a aucun droit sur les produits qu'il comptabilise, il n'a pas à s'en approprier le contrôle puis la propriété, en jouant sur des prétendues différences d'évaluation qu'il aurait constatées, parce que le temps change, que le jour n'est pas la nuit, que la demande va augmenter ou chuter, …. ceux qui travaillent et produisent doivent reprendre possession de leurs biens et remettre les financiers à leur place de salariés, par la case prison au besoin. Messieurs les élus, il faut vous rappeler que les élections peuvent vous imposer ces choix, ou vous obliger à partir avec les voleurs.

  • Dépénalisation et victimes

     

         Il est régulièrement question de dépénalisation tout en renforçant l'arsenal répressif. Le but de ces comportements est de ratisser large dans un but électoraliste à court terme. La majorité de la population n'y voit pas grand chose, les yeux dans le guidon, bloquée par la gestion des fins de mois, par le suivi des séries « tendance », le financement des études, puis celui des vacances, comment rester bien avec son chef, tout en ne mécontentant pas le syndicat, la vie de tous les jours ! bien différente de celle des victimes qui ont vu basculer leur existence, juste la faute « à pas de chance », une balle perdue lors d'un braquage, un chauffard qui roulait à gauche, un alcoolique au volant, une banale coupure de courant, un court-circuit sur une prise, ….

         Globalement, les victimes ne sont intéressantes que lorsqu'elles permettent aux dirigeants de justifier des décisions qui cachent la réalité d'une gestion égoïste, irresponsable, sans vision d'avenir, juste des carrières : attaché parlementaire, secrétaire d'élu, de parti, de syndicat, puis responsable régional, élu local, puis plus loin, plus haut, avec des intérêts très personnels de se faire rémunérer les déplacements, la garde-robe, de se faire aider par un secrétariat, avec chauffeur, nanti d'avantages en nature, de garanties de retraite, de protections dues à la notoriété, ….Cette répartition des taches et des carrières est la même à gauche ou à droite, les choix sont liés à la gestion des faits divers, aux moyens et investissements dont disposent ceux qui cooptent. Les arrières-plans sont encore plus lamentables avec les interventions des services secrets de tous les bords destinés à renforcer ce système qui se moque totalement des besoins des populations.

         Il y a ceux qui sont dans des pays où il n'est pas besoin de se cacher pour montrer son appétit de pouvoir, où il suffit de s'imposer en rendant un quelconque service à quelque obscure force extérieure, pour des raisons de spéculations aussi nombreuses que mortelles pour les populations. Les exceptions sont si peu nombreuses qu'elles servent à montrer des exemples sur les livres d'Histoire, surtout pas à en faire des exemples de comportements à suivre.

         Le citoyen ordinaire est donc écarté des grandes décisions, quel que soit le pays, car il m'étonnerait que la CIA rende des comptes sur les budgets qu'elle finance sur ses ressources propres, même les archives sont incomplètes, il en est de même chez nous.

        La victime est donc une gêne qu'il convient de gérer comme toutes les difficultés rencontrées au cours d'une carrière, ce n'est pas un problème à résoudre, mais ce peut être une excuse pour manipuler encore plus « ces électeurs irresponsables et incompétents ». D'ailleurs, le nombre de montages fictifs, façon cinéma, permettant de tromper tout le monde ne manque pas. Il est quand même plus facile de résoudre les difficultés d'une pseudo victime que ceux d'une vraie.

         Revenons donc à la dépénalisation, puisque il en est question pour certaines drogues, pour certains délits financiers. Dépénaliser permettrait de disposer d'une nouvelle catégorie de soutiens électoraux, tout en trouvant de nouvelles ressources trouvant leur origine dans les addictions, dans la spéculation, tout en allégeant les services publics, qu'il est alors possible de réorienter ou de réduire. Cela crée des fonctions de surveillance, de suivi, mais s'adressant à d'autres services, avec un contrôle des fonctions, …. passons sur tous les débats multiples et variés qui occupent les radios, les télés, les journaux, les intellos, … car cela ne fait pas avancer le problème de la délinquance volontaire ou non.

         La victime ne peut être sensible qu'à la restauration de sa situation, ou à sa gestion dans l'intérêt des survivants, et à la prévention. Dans ce domaine, nous assistons dans notre pays à des conflits d'intérêts permanents, puisque le nombre de victimes semble augmenter, tandis que la délinquance moyenne évolue relativement peu. Il y a donc une fracture entre les discours et les réalités sociales vécues. S'approprier ou détruire le bien d'autrui, si besoin en l'éliminant, est un état d'esprit qui ne vient pas dans la tête de n'importe qui, à moins qu'il n'y soit incité ou encouragé. Celui qui considère que l'assiette au beurre est librement accessible doit trouver l'occasion d'agir à sa guise sans souci des conséquences. Le développement plus ou moins institutionnalisé de ces comportements sert de justification à ceux dont la philosophie personnelle reste très simple : « après moi, le déluge ». Si la société n'est pas capable de montrer que les avantages d'une vie ordinaire et responsable sont plus nombreux que l'inverse, le nombre de ceux qui franchissent la ligne est beaucoup plus important. À partir de là, le choix du secteur d'activité est fonction du hasard et de l'intelligence du pratiquant.

        L'occasion fait le larron, mais aussi la victime. Ce ne sont pas nos dirigeants empétrés dans la course à la carrière qui pourront ralentir le processus. Les domaines dans lesquels se développeront donc des infractions plus ou moins poursuivies et condamnées dépendent donc plus de la mentalité générale des classes dirigeantes que des choix de développer ou non des politiques pénales.

         Chez nous, comme la corruption est un « fait de société », une constante contre laquelle il est interdit de se battre, sauf à risquer de sérieux ennuis (quelques juges intègres en ont fait l'amère expérience), le débat reste biaisé, et est seulement destiné à alimenter le débat.

         Il est donc bien évident que la baisse du nombre de victimes, ainsi que la résolution de leurs problèmes, ne passe pas par une dépénalisation de certains délits, mais par une amélioration de l'éducation, une meilleure lutte contre toutes les formes de corruption, en particulier la corruption passive des administrations, qui fragilise encore plus les populations en difficulté. Lorsque les fonds publics sont mal gérés, c'est autant de moins pour aider celui qui se trouve en difficulté, quelle qu'en soit l'origine. La gestion des conflits ne se fait pas en versant de l'huile sur le feu, elle se fait en montrant l'exemple. Et nous manquons sérieusement d'exemples !!!!

  • Solidarité ? inconnu en droit

     

    Solidarité, ce mot a-t-il un sens pour les victimes ?

         Fraternité, Solidarité, soutien moral, aide psychologique, coup de pouce, les mots et les expressions synonymes de soutien dans les moments difficiles sont de plus en plus nombreux et variés.

         Si nous regardions du point de vue de la ou des victimes d'un dysfonctionnement judiciaire : la surprise est totale, car tout disparaît, c'est le grand vide, le NÉANT. Malgré toutes les affirmations faites partout et toujours, la victime de dysfonctionnements ne trouve que très rarement un soutien qui lui permet de faire face à la situation calamiteuse qui devient la sienne. Le pire est lorsqu'il y a eu des conséquences sur des proches qui n'ont pas survécu à la catastrophe. L'État est responsable d'un État de fait qu'il n'assume pas. Tout le cinéma, qui permet de cacher la triste réalité derrière des velléités de réformes, ne nous trompe guère. Nous sommes les otages d'individus qui protègent leur carrière, ce qui, en soit, est déjà une atteinte à l'Honneur et à la Probité, et devrait déjà entraîner la cessation de leurs fonctions et leur remplacement.

         Tout acte accompli au détriment d'un Citoyen, devrait entraîner l'intervention de mesures de solidarité, les fonctionnaires devraient se mettre en quatre pour faire oublier, pour permettre d'aller de l'avant, au lieu de cela, nous assistons au rétablissement des corporatismes que la prise de la Bastille devait faire disparaître.

         La fonction publique ne doit pas apporter à celui qui l'exerce d'avantage sur les autres citoyens, puisque c'est interdit par nature ; alors, que penser de ceux qui utilisent leurs fonctions pour s'enrichir, pour nommer des amis à des postes lucratifs, pour faire transiter des commissions occultes issues des fonds publics, pour imposer passe-droits et exceptions à leur bénéfice. Quel est donc le sens de l'Honneur de ces gens qui trichent en permanence et font douter de l'intérêt des services publics. Ils n'hésitent d'ailleurs pas à justifier par ce mauvais fonctionnement le besoin d'une privatisation destinée à encore plus les enrichir, tout en augmentant le nombre de victimes.

         Nous vous proposons une solution : que la fonction publique soit un moment de la vie de chaque citoyen, de telle manière que tous puissent dans leur existence exercer la fonction publique avec ses bons et ses mauvais moments. Ainsi, l'Égalité serait rétablie, et la rotation des fonctions imposerait de voir autrement les rôles de chacun. Il serait de ce fait impossible de créer des bastions imprenables avec des mentalités irresponsables, puisque la victime d'aujourd'hui pourrait être le chef de demain. Il est bien évident que nous supprimerions aussi par ces rotations la possibilité pour certains de se rendre indispensables par le biais du contrôle des recrutements.

         Nous en sommes toujours à la Justice de Droit Divin, alors que la réalité du Droit Positif pose comme principe que la manifestation de la Vérité doit aboutir au rétablissement des droits lésés. Quand une infraction a eu lieu, le système judiciaire a pour but de rétablir la Vérité, et d'annuler les conséquences des actes non autorisés. Or, ce n'est pas cas, les services judiciaires déclarent qu'ils s'occupent de supprimer le trouble à l'ordre public, les dégâts sur les victimes sont considérés comme collatéraux. Faut-il rappeler que les cours à l'École de la Magistrature doivent enseigner tous les principes républicains, en particulier l'Égalité et la Fraternité, et que les fonctions judiciaires sont un des moyens imaginés pour mettre en œuvre ces principes. Les principes d'accès à la Justice ont pour but de permettre de faire respecter les Lois, ils ne peuvent avoir pour conséquences d'éliminer certains citoyens.

         Il faut donc en tirer les conséquences qui s'imposent : de nombreux services publics sont détournés de leur fonction, ils servent à faire avaler les pilules amères et à cacher ce qui dérange. Pour ce faire, il a été nécessaire de créer en permanence des écrans de fumée, des droits au silence, des secrets, par le biais des corporatismes, des avantages octroyés aux uns ou aux autres, et pendant que le peuple se bat pour survivre, les bénéficiaires de ces rentes se frottent les mains et préparent la misère des victimes de demain. Et bien sûr, ils occupent l'intégralité du paysage politique, il suffit de voir les réactions au rappel de ce qu'est le 14 juillet. La prise de la Bastille s'est faite contre l'État en place, contre l'Ancien Régime qui écrasait le peuple, il n'était pas question de Patriotisme ou d'Honneur, qui serait plutôt à mettre en avant à partir de Valmy et autres faits d'armes républicains. Nos élites politiques actuelles sont plutôt versaillaises et les victoires de 1792 ne sont pas des évènements pour intellectuels de salons parisiens.