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ANVEDJ - Page 68

  • Violences, victimes et défilés

     

         Le débat à propos du 14 juillet nécessite de rappeler que l'histoire n'a pas toujours été du côté de ceux qui se targuent d'y voir une tradition centenaire, virile, républicaine, et populaire.

         La guerre, avec son cortège d'horreurs, de catastrophes, de destructions, a toujours été plus subie que voulue, sauf par ceux qui en ont fait pendant longtemps la source de leurs rentes et la justification de leurs avantages sociaux, tout en minimisant les risques. Car les famines et les maladies tuaient encore plus que les guerres.

         La situation a évolué au début du XXème siècle avec la création des moyens de destruction à longue distance, et sur des populations de plus en plus nombreuses, civiles et militaires. Les anciens combattants de la guerre de 1914 étaient farouchement opposés à la guerre, la population aussi, il suffit de relire les journaux des années 20 !! Mais ces périodes ont aussi été celles de grandes migrations provoquées par de grandes famines. Les fuites des peuples devant la violence a alors trouvé ses limites avec la fermeture progressive de toutes les frontières du monde, la capacité de faire rapidement le tour de notre Terre, et donc l'impossibilité, sauf en rêve, d'échapper à sa condition. La « lutte des classes » est devenue une autre source de pouvoirs et de violences.

         Cette situation n'a pas mis fin aux conflits armés, car la situation entre les pays n'est pas égale, et les individus, dans le cadre de leur éducation, peuvent être manipulés encore facilement. Notre époque en est encore aux balbutiements de l'information tous azimuts, et les bruits et rumeurs sont pléthore, qui cachent les réalités. Mais les peuples apprennent vite, et s'il paraît difficile de faire disparaître les rivalités locales, il semble possible de limiter les grands conflits, à condition que le contrôle des politiques soit réel.

         En France, l'intérêt de l'exécutif à mettre en avant l'armée est un moyen de garder le contrôle de la force brutale, face à des mouvements populaires spontanés, qui ont toujours existé en situation de crise. Ce contrôle se fait par le biais de l'asservissement de la hiérarchie, ce n'est pas pour rien que l'on parle de la « grande muette » !! L'autre intérêt de cette situation est l'importance des budgets militaires qui contrôlent directement ou indirectement la majorité absolue de tout ce qui se fait en recherche et développement dans le pays. Il y a donc dans cet état de fait le moyen le plus grossier, mais le plus sûr, de disposer d'un réservoir de places à pourvoir à la demande pour se créer un supplément électoral, ainsi qu'un moyen direct de trouver des fonds, puisque la corruption a toujours été le corollaire des politiques d'opacité des « secrets défense ».

         Les armées sont donc des moyens faciles de disposer de fonds importants, de marges de clientélisme souples, d'une surveillance des évolutions technologiques, que tous les dirigeants avides de pouvoir cachent derrière les fonctions dites « sécuritaires » et « organisationnelles », ainsi que derrière « l'indépendance nationale ».

         Si demain, les armées françaises, mais aussi la fabrication et la vente des armes, étaient soumises à un contrôle réelle et sur le terrain de leur situation et des services rendus en rapport des fonds utilisés, l'opinion concevrait un dégoût incommensurable à l'égard de tous les dirigeants qui se cachent derrière les exploits de quelques-uns pour livrer le pays à la rapacité de leur appétits. De grands évènements militaires ont jalonné l'histoire de la République Française, dont certains ont marqué l'Histoire du monde Humain, il est bon de s'en souvenir, pour ne pas les confondre avec ceux qui ont été à l'origine de notre structure politique, et empêcher les généraux d'opérette de s'en attribuer la filiation. Nous avons tous des militaires glorieux dans nos ancêtres, nous ne sommes pas « va-t-en guerre » pour autant.

         Notre République Française est à ce jour engagée dans des processus destinés à éradiquer les guerres de l'Histoire à venir, et pour ce faire, s'est engagé à respecter des règles en matière de lutte contre la corruption, contre les trafics, pour mieux valoriser les Droits de l'Homme. Le but de ces engagements est d'arriver à diminuer le nombre de victimes d'agissements contraires à la dignité et à l'esprit de fraternité.

         Nous, victimes, sommes des preuves incontournables et indestructibles de la distance entre des discours cache-misère et des actes responsables, nous demandons donc aux candidats de répondre de manière claire et directe à nos demandes de progrès dans le fonctionnement des institutions judiciaires. Nous nous moquons des formes, des réformes, des gesticulations, des anathèmes, nous voulons des moyens se traduisant par des actes permettant de voir les principes en application. Nous sommes donc choqués de voir des dirigeants de tous les bords politiques se servir des promotions de valeurs du passé pour garantir l'impunité de leurs habitudes de corruption et de trafics.

  • Corruption et fichage

     

    Il faudrait rappeler aux élus que la corruption et la fraude sont deux éléments importants de la vie de tous les jours dans le pays.

         Il y a en particulier un système financier qui permet aux entreprises du CAC40, et à d'autres, de ne pas payer d'impôt sur les sociétés. Qui va nous faire croire que ceux qui « optimisent » un tel système n'en bénéficient pas aussi. Le modèle financier de ce pays est donc organisé pour tricher en permanence, et « on » voudrait nous faire croire que ce modèle est capable de mettre en place un système de surveillance qui nous sauvera de la délinquance. En effet, les entreprises « françaises » en pointe dans le secteur, et qui cherchent à nous imposer ces duperies font partie des entreprises multinationales concernées par la fraude financière. Nous en concluons donc qu'il s'agit seulement de marchés juteux destinés à pomper encore le citoyen, en créant en plus une psychose de la surveillance.

         Nous ne comprenons pas pourquoi lorsqu'une victime apporte des preuves d'une infraction à la Justice, elle ne fait pas le nécessaire pour qu'elle cesse immédiatement.

         Nous, victimes, sommes donc la preuve évidente des mensonges d'élus qui font du « sécuritaire » un fonds de commerce, et ne veulent surtout pas améliorer la situation sur le terrain. Qui protègent-ils, lorsqu'ils sont incapables de faire la police dans les grandes cités, incapables de faire cesser les trafics humains sur les grands chantiers, incapables de faire fonctionner les services judiciaires, incapables d'empêcher les marchands de sommeil, incapables de réduire les importations irrégulières, incapables d'assurer la survie de la population la plus fragile, incapables d'organiser une vie sociale permettant le respect des principes pronés par notre constitution....

         La tromperie et le mensonge des multiples experts et conseillers qui vivent à nos crochets nécessite que chacun se penche sur une organisation sociale détournée de sa vocation au bénéfice d'un clientélisme populiste qui va droit à la catastrophe économique et sociale.

         Notre pays, dont les élites sont obnubilées par la réussite façon Hollywood, est devenu une officine à la solde des organisateurs de l'ombre, façon CIA, KGB, services chinois, …. et n'apporte plus rien sur la scène mondiale, si ce n'est la preuve qu'une culture peut perdre ses valeurs et être détournée des buts de ceux qui croyaient l'avoir ancrée aux piliers que constituent l'Égalité, la Liberté, et la Fraternité. Nous sommes devenus les ambassadeurs de tous les vices, puisque l'intégrité et la déontologie sont une cause majeure d'exclusion sociale. Les efforts de certains réseaux pour assainir leur environnement ne sont qu'une preuve de plus de la réalité vécue à tous les niveaux. L'incitation au suicide est d'ailleurs un moyen ordinaire de gestion pour écarter les gêneurs, et la façon d'imposer la psychiatrie façon « goulag » pour permettre aux préfets d'être plus expéditifs finira peut-être par quelques scandales sanitaires qui alerteront les autres européens sur les réalités vécues à l'intérieur du pays.

         Le fichage systématique permet en fait de surveiller les individus qui seront triés, et certains qualifiés de psycho-rigides et donc considérés comme devant être mis sous tutelle ou curatelle afin qu'ils ne tentent pas de dénoncer les trafics dont ils seraient les témoins. Discréditer par avance une partie de la population permet d'asseoir une dictature qui ne dit pas son nom et agit « dans votre intérêt ».

         Il faut d'ailleurs noter que de nombreux services publics essaient d'introduire dans leur fonctionnement les termes « référents », « tuteurs », essaient de vous entraîner dans une logique qui vous met en état de délinquance préalable, méthodes développées en leurs temps par les spécialistes de l'Inquisition et autres « confesseurs ». Tous types de comportements contraires à l'éducation civique et à la responsabilité citoyenne !

     

    Il y a des façons de vous montrer vos droits qui permettent de vous en priver, le fichage en est une.

  • travail au noir, soyons sérieux

     

    Travail au noir, soyons sérieux

         Il n'est pas dans nos habitudes de nommer une entreprise, mais quand le trafic devient institutionnalisé, par le jeu de marchés organisés sur mesure pour certaines entreprises, il est alors évident que la volonté de se moquer des institutions de la République est flagrant.

         Nos élus se moquent de la République, lorsque la situation sur le site de Flamanville devient une escroquerie et un détournement de fonds publics officiels. Les constats sont alarmants depuis de longs mois, mais le dernier rapport publié dans la presse aurait du être suivi par la mise en examen de nombreux cadres supérieurs d'entreprises concernées, sans compter les représentants des autorités de surveillance et autres haut-fonctionnaires qui couvrent en permanence ces activités qui permettent de juteux profits et des salaires sans limites aux dirigeants de sociétés côtées en Bourse. Si la lutte contre les trafics, (travail au noir, immigration clandestine, fausses déclarations sociales et fiscales, et j'en passe, …) était réelle, de telles irrégularités publiées devraient faire chuter les cours de la Bourse et nécessiter le sauvetage de ces entreprises. Il n'en est rien, preuve s'il en est, du peu de risques encourus, malgré les déclarations « va-t-en guerre » des ministères concernés. Et pourtant, d'après la LOI, les dirigeants se trouvent dans le cadre de fraudes organisées, donc d'associations de malfaiteurs, incluant la corruption active et passive de fonctionnaires, …., de quoi imposer des interdictions de droits civiques à plus d'uns, ainsi que la saisie de leurs patrimoines pour payer les amendes.

          Si les plus gros ne risquent rien, pourquoi le petit entrepreneur, qui vivote déjà difficilement, devrait-il payer des augmentations de cotisations de plus en plus incompatibles avec sa trésorerie. Le tissu des petites entreprises est le garant de la fluidité sociale, car le besoin et l'envie de travailler sont les seules ressources de la société. Si le petit entrepreneur est dégoutté, qui va faire le travail ordinaire, celui de tous les jours, celui qui fournit les étals des marchés, celui qui remplit les porte-monnaies des ménagères, celui qui irrigue les villes et les villages. Ce ne sont pas les chantiers faramineux aux quatre coins du monde qui feront l'équilibre local, et le seul risque de toute cette pagaille est la régression sociale, car la survie de tous les jours devient alors une jungle, dans laquelle les moins scrupuleux ont le plus de chances de survivre. Q'ils soient birmans, lybiens, ou d'une cité de Seine Saint-Denis, seuls les plus coriaces et les moins humains réussiront, belle culture, belle richesse qu'une telle philosophie de la vie ! Les déclarations humanitaires et humanistes ne font que cacher des méthodes peu reluisantes utilisées pour se partager la planète à la façon des Pirates des Caraïbes ne se préoccupant que de l'affaire du jour, chacun pour soi et la violence pour tous.

         Quelle organisation peut arriver à contrecarrer de tels projets, si ce n'est celle du petit peuple, qui se contente de revenus ordinaires et ne cherche pas des palais lorsqu'une chaise suffit. Il lui faut rappeler en permanence aux élus qu'il peut les virer en dénonçant les faiblesses.! Et surtout, qu'il les change souvent et les contrôle tout le temps. Les dirigeants importants n'ont pas besoin d'un train de vie d'empereur, c'est leurs pensées permettant à tous de bénéficier d'une gouvernance régulatrice qui sont la raison de faire appel à leurs services. Dés qu'ils s'installent dans la routine et la carrière, avec des avantages qui les mettent à l'abri de l'Égalité, ils sont Hors-la-Loi, et ne doivent pas être réélus. Ce qu'ils prennent pour eux, il est illusoire de penser qu'ils vont le partager, le clientélisme reste donc la plus belle escroquerie du monde, c'est seulement diviser pour régner.