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ANVEDJ - Page 65

  • SANS EMPLOI SANS ÉDUCATION SANS PERSPECTIVES

     

    Vous pouvez rajouter sans logement, sans nourriture, et vous trouverez tous les camps de réfugiés qui commencent à se multiplier dans le monde.

               Est-il admissible que la richesse de quelques milliers de personnes sur la planète s'accompagne d'une telle foule de victimes d'une organisation sociale défectueuse ? Chaque fois qu'une émeute de la faim se déclenche, ou toute autre émeute causée par une autre calamité naturelle, ou causée directement ou indirectement par l'activité humaine, la réponse des possédants est la même, il faut obliger les émeutiers à supporter leur situation, il se doivent d'être résignés, jusqu'à en mourir si les gouvernements sont incompétents, corrompus ou simplement inconscients.

             Peut-on espérer voir se mettre en place plus que des ONG, c'est-à-dire une volonté exprimée par les populations à l'abri du besoin, traduite par des moyens capables de répondre aux besoins vitaux des populations abandonnées.

              Est-il admissible que l'avenir de certaines populations ne puisse se traduire que par des suicides, volontaires ou non ? Peut-on dire que nos esprits éclairés sont conscients de l'impasse dans laquelle ils mènent nos sociétés, si le suicide collectif devient un moyen d'expression banalisé ? Quelle philosophie faut-il lire derrière ces situations sans issues, est-ce une volonté délibérée de réduire la pression démographique par des guerres civiles, est-ce un choix de créer des zones de guerre qui permettront de mettre en place des corridors d'irradiation pour isoler des régions « protégées » sous contrôle de ces « esprits éclairés » ? Il est réellement temps d'alerter les populations victimes de ce manque de conscience collective, pour qu'elles fassent pression sur les politiques.

               Le droit à l'indignation, le droit de dénoncer, le droit de traduire les responsables devant des instances judiciaires internationales, ces droits fondamentaux, les victimes déjà identifiées (rescapés des camps de tous les pays entre autres), mais aussi les victimes potentielles , doivent trouver des solutions pour les développer et que des capacités d'enquêtes fassent émerger un nouveau mode de pensée politique. Il faut bien se dire que les mêmes faits produisent les mêmes conséquences, et que les gouvernances créées sur le mode autocratique et pyramidale s'imposent par la force, et périssent par la force, successions de civilisations qui font le passé de l'Histoire Mondiale. L’Humanité peut espérer une amélioration de son bien-être en tentant de maîtriser les fluctuations de son environnement, alors qu'elle fait tout pour rendre plus dures les conditions de sa survie. Les psychiatres et les religions prétendent fournir des explications, mais la réalité crue se contente de nous fournir des listes de morts, de blessés, des listes de victimes, des listes de catastrophes en cours de développement et des discours sécuritaires.

              Les dirigeants politiques conscients de la situation ne peuvent qu'être des gens qui ne perdent pas leur temps en loisirs de standing, en vacances estivales et autres, en voyages d'agrément, des gens qui se consacrent durant leur mandat à la résolution des conflits et des misères. C'est un apostolat que d'être élu et chargé de faire face aux grandes catastrophes. Au lieu de cela, tous les dirigeants du monde ont le temps de faire carrière et de s'occuper de leur avenir, comment peuvent-ils penser que les victimes ne soient pas choquées !!! La résistance humaine a des limites, la résignation aussi, celui qui attend depuis des années ne peut se satisfaire de voir défiler dans les bureaux où il doit se présenter des carriéristes bien protégés qui ont besoin de dossiers à remplir pour obtenir leur avancement.

              Voir Haïti, La Corne de l'Afrique, mais aussi la misère des grandes métropoles ne peut pas faire penser que les techniques politiques actuelles sont performantes, sauf à penser qu'elles résultent d'une volonté délibérée que les simples citoyens ne sont pas autorisés à connaître, ce que notre système politique n'admet pas. Tant que nombres de ministres, d'élus nationaux ou locaux, de hauts-fonctionnaires nationaux ou internationaux pourront se remplir les poches sans risquer de poursuites, tant que les fonctions importantes seront des moyens de s'enrichir, tant que les dénonciations ne permettront pas d'ouvrir des enquêtes discrètes et indépendantes, les victimes seront toujours nombreuses, malheureuses, sans avenir, et désespérées. La conséquence prévisible et directe sera l'allongement de la liste des victimes.

  • Toujours des secrets

     

    Toujours des secrets !!!

    Décidément, le secret est une maladie que l'on devrait soigner, car elle fait des ravages énormes dans notre économie. Or, comme elle affecte la mémoire de nombres de nos élus, il faut faire quelque chose.

    Secret fiscal, secret défense, secret de la vie privée, secret de polichinelle, direz-vous ; toujours est-il que les gens importants ont le droit, en France, d'avoir des secrets construits avec les fonds publics. C'est pour le moins bizarre, puisque les dépenses de l'État doivent être votées, donc doivent être connues du contribuable. Il y a donc une fois de plus un exemple évident d'abus d'autorité qui n'est dénoncé qu'à moitié, puisque les dirigeants des grands partis politiques ont toujours utilisé cette méthode du secret chaque fois qu'ils se sont trouvés aux affaires.

    Nous ne changerons donc pas d'avis : le secret doit disparaître, tout usage des fonds publics doit au bout d'un temps plus ou moins long être justifié, et les bénéficiaires doivent répondre aux questions posées sans avoir plus de droit que le contribuable lambda qui, lui, doit tout justifier aux inspecteurs de l'administration. Quel droit des donneurs de leçons (puisque tous les hommes politiques passent leur temps à nous en donner) peuvent-ils invoquer pour se permettre de refuser de rendre des comptes à ceux qui payent pour qu'ils exercent des fonctions. Le monde est vraiment tombé sur la tête, celui qui refuse de répondre devrait immédiatement se retrouver devant le système judiciaire, puisque le simple fait de refuser d'informer sur l'usage des fonds publics est un délit. En effet, les fonds sont mis à disposition à la suite d'un vote avec affectation, selon les principes de la comptabilité publique. Comment des fonds peuvent-ils être mis à disposition s'ils ne sont pas conformes aux usages décidés lors des votes ? Le serpent se mord la queue, mais la honte ne les atteint même pas, alors qu'ils ont les doigts dans la confiture !!!

         Comme quoi nous sommes bien obligés de constater que les obligations imposées au citoyen ordinaire, et nécessaires pour organiser la vie collective, ne sont pas respectées par ceux-là même qui sont chargés de réfléchir aux méthodes à utiliser pour que les fonds ne soient pas dilapidés. Décidément, il n'est pas étonnant que l'économie soit en crise, puisque tout montre que le mensonge est une méthode ordinaire de fonctionnement politique.

         Mais alors il ne vous surprendra plus que des citoyens puissent se plaindre des errements des administrations dont ils se disent victimes, puisque vous constatez tous les jours que des irrégularités sont commises. Quand un avantage est mis en place, il faut bien que ce soit au dépens de quelqu'un, et le quelqu'un, c'est nous, cette minorité qui crie dans le vide, car le plus grand nombre ne croit pas que cela soit possible, jusqu'à ce que cela lui arrive, et là, le choc est brutal, atroce, il n'y a plus qu'une question : comment en sortir ?

        Pour en sortir, les politiques doivent rendre des comptes, et arrêter de dire que le repas d'un député vaut 100 fois le repas d'un ouvrier. Tous les estomacs se ressemblent sur la table d'opération, il faut donc cesser d'engraisser inutilement ceux qui se moquent de nous.

         Nous pouvons vous faire le pari que les réclamations sur les commissions, et autres délits d'initiés, ingérences et complaisances, vont faire du bruit le temps que les campagnes électorales passent, puis les affaires reprendront, car ce seront les mêmes personnes qui auront changé de chaises, mais seront toujours sur la scène, devant l'assiette au beurre !

  • Quelques victimes de plus ou de moins !!

     

         À tous ces gens blasés, qui manient les milliards comme d'autres les haricots ou les pommes de terre, il serait bon de rappeler que le mépris des humbles et des sans-grades est en soi une atteinte aux droits de l'Homme. Ce mépris engendre des réactions violentes lorsqu'il se combine avec la haine, l'envie, le manque ou le désespoir. Ce cocktail vaut toutes les poudrières dont rêvent les militaires, surtout lorsque quelques irresponsables pensent tirer les marrons du feu. La guerre civile n'est toujours qu'un cri de désespoir qui change quelques dirigeants, mais pas les méthodes. Après la Révolution Française, il y a eu la Restauration, dont les excès pèsent encore aujourd'hui sur le fonctionnement de la république. Les excès sont revenus et les défauts de l'Administration n'ont pas été corrigés. Les leçons de l'Histoire ne servent pas à grand chose, en face de la maladie qui sclérose les accros du pouvoir et de la richesse.

         L'un des exemples simples, et qui va choquer bien des lecteurs est celui des avantages dits « acquis ». En parlant ainsi, les syndicalistes avalisent la méthode de l'Ancien Régime qui ne faisait que défendre des « privilèges ». Quelle différence entre un privilège et un avantage acquis ?

         C'est donc dans la méthode de l'organisation sociale qu'il faut chercher comment diminuer le nombre de victimes. C'est le système de la hiérarchie, qu'elle soit religieuse, politique, sociale, économique, qui met en place cette notion d'obéissance au « supérieur ». Il y a ceux qui savent et ceux qui doivent obéir, ils n'ont droit qu'à des explications parcellaires, servant à cacher des objectifs dont il est considéré qu'ils sont incapables de les analyser. De ce fait, les grands principes qui ont fédéré les philosophes pour mettre au point la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme sont là pour faire beau, pour permettre les commémorations, pour donner l'impression que tous sont concernés, tandis que le secret d'État, le secret des comptes bancaires, le secret des réunions internationales, le secret de la recherche, sont la réalité, car il faut être pragmatique, selon eux, et « irresponsable », selon nous.

          Ces spéculations internationales, ces comptabilités nationales totalement opaques, ces contrats et engagements internationaux qui restent soigneusement cachés, ces brevets achetés et enterrés, ces trafics et ces transferts dont il est admis qu'ils pourraient représenter la moitié des mouvements financiers internationaux, quels sont les efforts faits pour y mettre fin. Lorsque l'on voit dans notre pays les méthodes utilisées pour que les statistiques et les chiffres publiés puissent dire l'inverse des faits réels, nous ne sommes pas dupes des chiffres publiés à l'international.

         Tout est « efforts », et c'est ce message que les victimes veulent entendre, le fait de vivre suppose de participer à un mouvement d'ensemble destiné à nous inscrire dans l'Histoire, il y a donc ceux qui tentent de trouver des solutions pour résoudre les problèmes rencontrés par l'existence humaine, et ceux qui considèrent que profiter de tous et de tout est la seule philosophie acceptable. L'individu moyen est quant à lui plutôt inconstant, car pas toujours motivé. Il a des accès de découragement qui ne peuvent être endigués que par la force de bonnes habitudes, et le poids des autres, le poids des engagements journaliers qui permet d'aller de l'avant. Lorsque cet environnement se délite, comme dans les banlieues par exemple, le pire s'installe, avec son cortège de maladies, de misères, de violences et seuls les habitants peuvent se reprendre en main. S'ils attendent l'État, ils ont la dictature, donc une autre misère ! Tout se joue dans les relations individuelles, dans l'imagination pour les faire vivre, dans le poids des cultures, mais aussi dans la résistance collective aux mirages des trafics et de la vie facile sur le dos de ceux qui deviendront des proies, donc des victimes.

         Finalement, c'est le respect de l'autre qui permet de ne pas tricher, de ne pas exploiter, de ne pas mentir, de ne pas tromper, c'est ce respect qui permet de construire des règles de vie au sein desquelles les aléas de la vie sont absorbés par le groupe et vécus par le groupe. Tous les coachs, les managers cherchent à souder les équipes qu'ils encadrent pour qu'ils se surpassent, mais leur but n'est pas de transmettre ce type de valeurs, et c'est ce qui fait l'inutilité et l'insatisfaction de notre société. (Car l'effort collectif est traduit en revenus individuels)

    Chaque fois qu'un discours montre du doigt un vilain petit canard, essayez de vous mettre dans la peau de ce petit canard, peut-être verrez-vous le monde différemment, en particulier dans le domaine social. Ne pas être capable de partager est une tare, car il est quand même extrêmement simple de comprendre que s'il y a un numéro 1, c'est parcequ'il y a un numéro 2, ….. et que celui qui est seul n'a ni classement, ni spectateurs.

         Chacun a le réflexe de se protéger, car nous sommes dans une organisation sociale où la vie courante suppose de favoriser une famille réduite, de protéger une vie privée liée à quelques personnes, et de réussir grâce à l'échec des autres. C'est donc l'inverse d'une pensée basée sur la coopération du groupe social, alors que c'est la densité des échanges dans l'environnement immédiat qui fait la richesse sociale et la chaleur humaine. Il faut donc participer chaque fois que cela est possible, proposer des solutions et éviter de laisser les spécialistes nous dire que le « nucléaire n'est pas dangereux », que c'est « la faute des étrangers », « la faute des pauvres » qui fraudent partout, « la faute des planqués », « la faute des riches », « la faute à pas de chance », …

     

    Nous ne devons pas accepter la condition de victime montrée du doigt, car le respect qui nous est du est le même que celui du à tout individu, et l'organisation sociale nous doit tous les moyens de refaire une vie après. Avoir été victime est une date, après laquelle nous avons les mêmes droits que les autres, la Fraternité en plus.