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ANVEDJ - Page 63

  • Frauder, c'est voler

     

    Inciter à la corruption passive

    Les ressorts des processus psychologiques sont une source d'inventivité permanente pour les tenants de la tricherie. Tricher est considéré par de nombreux spécialistes comme une caractéristique positive de l'Homme, qui, comme le Renard du Roman bien connu, arrive à ses fins par la ruse et le mensonge. Il serait temps de tordre le cou à cet amalgame qui associe les principes de l'inventivité à la duperie.

    C'est cette méthode qui permet de tout transformer en fraude, et selon la publicité en cours « en vol ». Si tout est vol, rien ne l'est, et le tour est joué. L'important est de culpabiliser l'opinion afin de faire avaler les plus grosses couleuvres comme de simples vers de terre.

    Cela suffit : ceux qui osent considérer le bénévole comme un fraudeur à l'URSSAF, mais sont incapables de faire cesser les trafics des sociétés du CAC 40, alors qu'ils ont en main tous les moyens juridiques sont des complices directs des irrégularités majeures qui ont mis en difficulté nos systèmes de protection, dont la conception n'est donc pas la meilleure.

    Ceux qui font produire ce qu'ils vendent par des ouvriers qui n'ont aucune protection sociale sont des tricheurs qui ruinent des régions entières par calcul financier. La même chose pour ces sociétés qui facturent des frais exorbitants sur le compte de sociétés écrans domiciliées dans des pays bidons, qu'ils ont bien sûr contribué à mettre en place. Lorsque nos multinationales utilisent des sous-traitants pour le moins compromis, sans compter le personnel qui fait constater qu'il est en situation irrégulière, alors qu'elles dégagent des milliards de bénéfices, ce qui n'est pas toujours le cas des PME et artisans que l'on voue régulièrement à la vindicte populaire, il est bien évident que les services compétents pour renvoyer ces PDG devant les tribunaux se moquent de nous et devraient démissionner et être poursuivis devant ces mêmes tribunaux. Il n'est pas trop tard d'ailleurs pour que ces procédures soient lancées, et nous serions curieux de voir la réaction des grands partis devant l'inculpation des PDG de ce fameux CAC 40, ou celle des dirigeants syndicaux convoqués pour témoigner devant les mêmes juridictions.

     

    Il serait préférable de disposer d'une oragnisation sociale beaucoup plus simple :

    Par exemple, que le service civil soit obligatoire selon une durée à définir, et qu 'en contrepartie la sécurité sociale et la retraite soient garanties. Il faut en finir avec la protection sociale à plusieurs vitesses, avec les retraites dérisoires, qui sont autant de machines à créer des victimes.

     

    Nous allons prendre un exemple pratique simple pour illustrer dans un autre domaine :

    Pour surveiller les poids lourds, ils sont équipés de limiteurs de vitesse et d'enregistreurs, qui pourraient encore être améliorés (sur le modèle des avions), comment se fait-il que les véhicules automobiles bourrés de gadgets électroniques sont incapables de fournir la moindre indication en cas d'accident, alors que les cartes électroniques reçoivent toutes les données pour optimiser leur fonctionnement. Qu'est-ce qui empêche d'utiliser les systèmes de géolocalisation pour réduire la vitesse, ou bien d'équiper les bornes de signalisation d'émetteurs qui bloqueraient la vitesse. Comment se fait-il que les assureurs ne demandent pas l'équipement de « boîtes noires » sur les véhicules des auteurs d'infractions importantes. Transmettre par internet au commissariat les données enregistrées sur un trajet peut se faire automatiquement ainsi que les vérifications nécessaires. Comment se fait-il que l'on peut voir un auteur de délit de très grande vitesse échapper aux poursuites, tandis que les auteurs d'infractions bénignes relevées par le même appareil le même jour à la même heure paieront leur amende. Il y a dans toutes ces combines des relents de volonté de nuire à la population ordinaire. Le simple citoyen est une fois de plus trompé sur les moyens réellement mis en œuvre pour assurer sa protection et son bien-être.

     

    L'un des intérêts du service civil généralisé à tous les services publics est aussi de mettre fin à toutes ces collusions entre ceux qui se donnent des droits qu'ils refusent aux citoyens, sous couvert de réserver les fonctions à des experts, des spécialistes qu'ils ont en fait sélectionné au préalable en fonction de profils psychologiques aptes à partager et pérenniser les privilèges et autres avantages acquis.

     

    Les victimes doivent tirer argument des conditions de leur malheur pour imposer des évolutions positives dans tous les domaines de la vie sociale, et cesser de se laisser diriger par des menteurs et des tricheurs. Que chaque association pense à ce type de propositions lorsqu'elle monte au créneau.

  • Assumer les victimes

     

    Se dire qu'il y aura des victimes, avant même de déclencher une action devrait être la hantise des dirigeants. Ce devrait être le problème de base des décideurs, que ce soit en politique, en entreprise, mais aussi dans la recherche, scientifique ou non, publique ou privée. Les conséquences des actes de chacun devraient intervenir à tout instant et peser dans la balance des décisions. Seuls les dictateurs doivent y penser, afin de ne pas risquer d'être renversés en cas de montée brutale des oppositions suite à des mesures trop impopulaires.

    Or, dans des sociétés qui déclarent toutes que l'Humanité est au centre de leurs préoccupations, qu'elles soient matérialistes ou religieuses, pragmatiques ou idéalistes, nous constatons que la disparition des opposants est considérée comme une façon normale de se comporter. S'il est vrai que la mort est la fin inéluctable de tout ce qui vit, la durée et la qualité de la vie de chacun sont des critères importants dans l'analyse des mécanismes de fonctionnement de chaque groupe humain. Le fonctionnement naturel des sociétés semble tendre vers la prolongation maximale de la durée de la vie. Et pourtant, cela se fait plutôt malgré les décisions politiques et économiques qu'avec leur aide. Les grands choix qui conditionnent l'organisation sociale pour longtemps (grandes infrastructures, systèmes de hiérarchies, systèmes financiers, systèmes sociaux, …) ne se préoccupent pas beaucoup des conséquences à long terme. Il semble même que nous ne soyons pas très capables de concevoir les conséquences à très long terme des choix effectués.

    Les différents intervenants politiques, économiques ou scientifiques naviguent à courte vue et n'assument surtout pas les conséquences de leurs actes. La meilleure preuve se retrouve dans les capacités à retourner leur veste des politiques du moment qu'ils restent dans la course.

     

    Un tel mode de pensée devrait interpeler ceux qui se trouvent victimes de ces inconséquences, qui n'ont fait que respecter les critères mis en avant par l'organisation sociale, et se retrouvent victimes « collatérales » selon l'expression consacrée. À bien regarder, ces victimes sont à prévoir, puisque leurs existence était inscrite dans le déroulement même du système en vigueur. Est-il envisageable de penser, selon le cynisme de certains dirigeants, que ceux qui ont collaboré au système ou se sont tus ne sont pas éligibles à se plaindre des conséquences de ce système. Ce qui équivaudrait à dire qu'il n'est pas possible de se répentir. De toute manière, ceux qui ont dénoncé ne sont pas plus écoutés, et subissent comme les autres. Sans compter que les opposants sont de toute façon des gens qui ont d'abord accepté, puisque vous ne pouvez devenir opposant qu'à l'issue d'une période d'éducation, de recherche, puis de positionnement personnel à la fin de l'adolescence ou au début de l'âge adulte. Qui plus est, selon les statuts sociaux, faut-il que vous ayez eu accès à la capacité de penser par vous-même !!

    Il y a donc une philosophie qui pourrait se développer à partir de la pensée de l'existence à venir de victimes volontaires ou involontaires. Une méthode de « penser à l'envers » qui serait assez bouleversante et pourrait remettre en question des choix qui semblent évidents à tous.

    Le point de départ pourrait être de se demander si le risque d'être victime préexiste à la condition qui est la notre, et comment le minimiser. Pour minimiser, il faut analyser, et donc se projeter dans un avenir plus ou moins proche, en tirer des conséquences, et assumer ces choix.

    Finalement, le fait de réagir à court terme évite de culpabiliser, permet à tous d'avoir des excuses, et alimente un optimisme de façade qui cache les défauts patents des sociétés humaines passées et présentes.

    Ceux qui se posent des questions et tentent d'analyser les données présentes et futures pour en tirer des règles de vie sont en réalité considérés comme des empécheurs de tourner en rond, des Cassandre néfastes et pleureurs. Bien des décideurs improvisent en permanence, jouent à l'apprenti sorcier et n'assument surtout pas les choix de leur passé. Les tricheurs et les menteurs sont légion, du moment qu'ils espèrent rester conformes à l'adage : « après moi le déluge ».

    Cependant, il va bien falloir que l'Humanité assume ses choix, à partir du moment où elle modifie le fonctionnement de la Vie sur Terre. La surpopulation, le nucléaire, la surexploitation, les contaminations sont autant de sources de victimisation qu'il va bien falloir assumer, et pas à reculons. Ce qui veut donc dire que nous allons devoir trouver d'autres dirigeants que ceux qui promettent tout et son contraire et déclenchent des catastrophes en s'imaginant que cela leur permettra de garder leur pouvoir. Les dirigeants qui aident une collectivité à assumer son histoire sans en tirer gloire et profit sont bien peu nombreux, car à ce jour, rechercher le pouvoir, c'est nier le risque de dégâts causés par les décisions prises, ce que l'homme conscient ne peut accepter.

     

    Les victimes doivent donc se faire connaître afin de permettre à la société humaine de survivre à long terme. La place faite aux victimes est donc cruciale pour l'avenir de tous.

  • Harcèlement et corruption

     

              Lorsque les magistrats se rendent coupable de corruption passive en estimant « qu'un magistrat ne peut être poursuivi » ou se déclarent « victimes d'un outrage » parce que le jugement rendu et contesté est manifestement contraire à l'équité, ils rajoutent à la première infraction (qui devrait déjà imposer leur suspension et l'ouverture d'une enquête) d'autres délits dont personne n'ose aborder l'existence : ce sont les violences que subit le condamné, puisqu'il se retrouve atteint dans son intégrité physique, morale et psychologique.

    Lorsque le même jugement est repris en appel, il y a en plus harcèlement, puisqu'il y a répétition d'agissements hostiles. De ce fait, la justice mal rendue est une source de problèmes sociaux qui ne peuvent être résolus. En effet, la seule solution que les psychologues estiment viable en cas de violences est le départ pour pouvoir se libérer. Mais il est impossible de partir, il est interdit de contester, donc les troubles psychologiques vont se poursuivre, sans qu'il soit possible d'obtenir de mesures de protection contre le harcèlement. Il y a même plus grave, dans les cas où le condamné fait l'objet d'annotations dans les tribunaux, dont la conséquence est de s'entendre dire avant même d'examiner l'affaire pendante qu'il est « défavorablement connu des services ».

    Les engrenages du fonctionnement défectueux de l'administration demandent une force morale de tous les instants qui devient invivable pour celui que les condamnations injustes isolent de la société civile. Qui plus est, l'administration s'éxonère de toute responsabilité, rejettant les comportements d'exaspération sur la faiblesse d'esprit du coupable qu'il faut d'ailleurs interner pour que cela ne se reproduise pas, car il devient « dangereux ».

              Et si vous regardez autour de vous, parmi les citoyens qui se plaignent d'erreurs judiciaires, vous constatez les dégâts causés par ces enchaînements de violence morale insidieuse, auxquels il est impossible de répondre.

              Les dysfonctionnements judiciaires sont donc une des sources de la mauvaise image qu'ont les institutions dans notre république. En effet, la mauvaise foi dans l'usage des administrations, et la corruption qui y prospèrent développent un terreau propice aux difficultés psychologiques et à une mauvaise intégration d'un certains nombres de citoyens systématiquement dénigrés et tenus pour coupables des maux du pays. La violence psychologique utilise des méthodes que la Justice considère d'un usage normal pour certains de nos ressortissants, alors que rien ne leur est reproché : ainsi en est-il de la « liberté de mouvement », des « moyens financiers », du « comportement », de « l'espace physique », de la « communication ».

    Certains peuvent porter plainte pour dénonciation calomnieuse, tandis que d'autres n'ont que le droit de se taire. Vos moyens financiers sont la garantie de votre droit à être défendu. Sans moyens, vous pouvez même être condamné alors que vous êtes la victime. Qui n'a jamais lu dans un jugement : « comme vous ne pourrez jamais prouver votre bonne foi, nous vous considérons comme coupable de.... ».

              L'une des habitudes de la corruption est de se tromper dans l'orthographe des noms propres, ce qui permet de ne jamais poursuivre les coupables, puisqu'ils ne sont jamais identifiés. Ceci vous permet de comprendre pourquoi il est si difficile dans une déposition d'obtenir que le texte enregistré soit celui que vous avez dicté. Il est donc épuisant d'être confronté à la Justice lorsque votre seule faiblesse est de vous être trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, ou de posséder un avoir ou un savoir qui dérangent ceux qui usent et abusent de la corruption.

     

    Il faut absolument parler, écrire, être écouté pour échapper à cet enfermement ; pour ce faire, nous demandons aux instances européennes de constater que le système judiciaire français n'offre pas les garanties que tout citoyen est en droit d'attendre d'une démocratie, et que les instances européennes dans l'intérêt d'une bonne administration de la justice internationale doivent offrir cette écoute. En effet, s'il était possible de témoigner ou simplement d'informer un service libre et indépendant, les instances européennes constateraient que de nombreuses affaires mafieuses de dimension internationales seraient possibles à résoudre. Qui plus est, l'Europe serait en droit de demander que soient écartés des enquêtes des fonctionnaires manifestement « douteux ».

    Nous envisageons d'ailleurs de demander l'ouverture d'un dossier de « carence du système judiciaire ».