Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ANVEDJ - Page 51

  • Cinéma politique

     

     

    Au cinéma, il n'y a que des acteurs, des faire-valoir, des copieurs, des faux-vrais, des vrais-faux, tout un monde de fictions. Le monde politique se veut un monde de réalités. Oui, mais, …, les acteurs aiment faire de la politique, ils n'y réussissent pas souvent.... Les hommes politiques prennent de plus en plus les méthodes des acteurs pour se produire en public. La raison de cet amalgame est que la cible est la même : le spectateur est un citoyen qui paye sa place, le citoyen est un spectateur qui paye ses impôts.

     

    Cependant, il n'est pas encore obligatoire de regarder les spectacles, alors que pour les impôts, ce n'est pas un cadeau ! Sachant que beaucoup d'hommes politiques jalousent les réussites des artistes, il est bien évident que la tentation est grande ! En rajoutant les effets au cinéma, et le pouvoir chez les politiques, vous obtenez des mélanges des genres qui expliquent toutes les dérives, mais ne peuvent les justifier.

     

    Les politiques veulent contrôler les votes, avec les mêmes recettes qu'au cinéma, mais comme cela a des conséquences sur l'organisation sociale, il est temps de sortir des studios et de regarder les réalités. Notre système politique est contrôlé par des groupes puissants et organisés, plus ou moins occultes, qui réfutent les principes démocratiques et républicains, pour cause de « grandeur nationale » ; pour ce faire, toute volonté de faire cesser les détournements des outils de l'État est systématiquement pourchassée, dénoncée et marginalisée. Tout est occasion de clientélisme, et chacun s'efforce de garder son « pré carré ». Les puissances financières achètent directement des voix, en finançant des lobbies, des groupes de pression, un système qui défend la primauté de la richesse et de la propriété individuelle aux dépens de la protection des droits humains. Les groupes politiques socialisants pratiquent le clientélisme pour cause de cooptation de leurs dirigeants, qui se sont constitués en classe politique, dont les pratiques écartent tout citoyen susceptible de ne pas avantager les « bienfaiteurs ». C'est ainsi que la finance contrôle la richesse qu'elle fait échapper aux politiques fiscales, tandis que les socialisants contrôlent les implantations territoriales, accès aux services sociaux, aux carrières publiques.

     

    Le résultat de ces déviations est la pauvreté du système judiciaire, la tentation permanente de contrôles policiers, dérives sécuritaires, militaires et populistes pour empêcher les « enquêtes » puisque tous ces dirigeants cachent des méthodes peu avouables.

     

    Mais comme notre République est au milieu de l'Europe, dont les élites ont dégagé des règles de fonctionnement plus conformes aux droits de l'Homme et du Citoyen, il va bien falloir qu'il se passe quelque chose. La corruption active et passive, le clientélisme et son opacité, les méthodes de financement inavouables vont finir par créer des contradictions explosives et dangereuses pour les populations.

     

    Être conscient d'un tel risque permet de réfléchir et surtout d'insister pour montrer que ces comportements politiques scandaleux ne sont pas incontournables, mais que cela passera par des procès importants et un remodelage du paysage administratif. Les caïds d'aujourd'hui doivent s'attendre à des revers importants, pourvu qu'ils ne préfèrent pas la pagaille et la guerre civile à la perte de leurs privilèges.

     

    Nos dirigeants politiques actuels estiment que leurs déplacements « spectacles » doivent être contrôlés pour qu'il soit impossible de leur reprocher la réalité, cela se comprend, mais de là à sélectionner les gens admis à côtoyer les grands, il y a un grand pas vers le cinéma, plutôt le « cirque » et « sa clientèle ».

     

    Il est indispensable à la sérénité sociale que les règles de fonctionnement de notre État soient plus strictes pour les responsables « sans soucis » que pour les « accidentés de la vie ». C'est un besoin et une nécessité pour assurer un avenir aux prochaines générations. Après les spectacles, cinéma, sports, détente, …, il y a une troisième mi-temps, pour « refaire le monde », ce n'est pas le cas en politique, les pourvoyeurs de misère n'offrent pas la fin du spectacle, mais la fin de la vie.

     

  • Populisme et Droits de l'Homme

    S'il est un domaine dans lequel la retenue s'impose, c'est celui des Droits de l'Homme. La vengeance, la violence, le tout sécuritaire ne sont que des mensonges exploités par le populisme pour un pouvoir voué à l'échec et à la dictature sans lendemain.
    Les va-t-en guerre, qui réclament des lois répressives, appuyées sur des « majorités » sur mesure, consécutives à des émotions et des peurs, ne sont que des manipulateurs dont le législateur a depuis longtemps considéré l'intervention comme frauduleuse. Ces « experts », qui sont toujours soutenus par des pétitions dont les textes sont à double, triple, … sens, relèvent des lois sur la tromperie, la manipulation, l'appel à la haine, la discrimination. L'usage de faux reste une infraction, et les effets d'annonce de ces groupes qui se prétendent des dizaines de milliers ne doivent pas faire oublier que leurs dirigeants restent passibles des foudres de la Loi Pénale. Et justement, lorsqu'ils parlent de lutte contre la récidive, leurs affirmations plus fausses les unes que les autres devraient leur être appliquées, cela les appellerait à plus de retenue. Il est toujours simple, lorsque les dons sont d'origine « indéterminée » de les faire passer pour des adhésions nombreuses. C'est comme cela que vous voyez apparaître du jour au lendemain des Associations, des Instituts, des Collectifs, des Groupements, … se prétendant des dizaines de milliers, dont les buts ne sont pas clairs, et qui veulent surtout permettre de cacher la corruption qui les anime.
    Prenons un exemple simple : vous voulez permettre à des entreprises disposant d'un quasi monopole d'obtenir des chantiers importants, alors que les crédits sont gelés par la crise ; facile, un mouvement d'opinion réclame opportunément la construction de prisons nombreuses et privatisées à cause d'une prétendue recrudescence des délits. Les partis politiques peuvent ainsi faire coup double : ce n'est pas eux qui reçoivent les fonds, et ils peuvent satisfaire leurs clientèle électorale en faisant croire qu'ils répondent à une demande populaire.
    À une époque où le contrôle des outils financiers échappe aux États, parce que les riches, les vrais, se moquent des peuples et cherchent surtout à échapper à tout contrôle, il est nécessaire de rappeler en permanence que les Droits de l'Homme ne se négocient pas.
    L'important pour l 'avenir de l'Humanité reste donc la mise en place d'une gouvernance acceptable par tous. Pour ce faire, toutes les décisions qui privilégient les intérêts (au sens propre et au figuré) de ceux qui sont déjà avantagés sont des non-sens dangereux nuisibles à l'Humanité dans son ensemble. Il n'y a plus personne aujourd'hui pour oser prétendre qu'une guerre serait une solution aux problèmes de notre époque. Mais il y a ceux qui ignorent la morale, ou qui s'en moquent, or l'égoïsme n'est jamais bon conseiller.
    Nous continuons à croire que c'est « la manifestation de la vérité » qui permet de trouver des solutions aux conflits, qui peut éviter que tout dégénère, et qui peut donc être le point de départ des moyens de reconstruire les équilibres détruits par des appétits peu glorieux.

  • Aide aux victimes et conflits d'intérêts


    La République Française est connue pour le nombre de ses fonctionnaires et assimilés, ainsi que par le nombre important des concessions de services en tous genres, exercées par délégation. De ce fait, lorsqu'un incident perturbe la vie d'un citoyen, il y a de fortes chances que l'administration soit de prés ou de loin liée à l'événement.

    Or, l'aide aux victimes est un monopole de l'administration judiciaire, par le biais d'associations gérées directement à partir du Ministère, puisque toutes liées par l'INAVEM. Cette administration, qui n'en est pas une, puisque son fonctionnement respecte l'opacité habituelle des associations contrôlées, se comporte comme un service de services, ce qui ne veut pas dire grand chose. Il est sûr que c'est une structure lourde, sous la coupe directe des procureurs, donc ne disposant d'aucune indépendance, d'aucune impartialité, ce n'est qu'une courroie de transmission de l'exécutif, dont personne n'est d'ailleurs capable d'analyser la raison d'être, si ce n'est d'occuper le terrain.
    Dans le domaine du conflit d'intérêt, c'est l'exemple type des budgets détournés de leur objectif, puisque le travail qui y est fait sert seulement à remplir des dossiers avant traitement, faisant passer du temps, sans que cela ne serve réellement les victimes, puisque ces associations n'ont aucune valeur, ne pouvant rien remettre en cause, ne pouvant rien dénoncer, ne pouvant même pas agir en raison de la personnalité des responsables dont le statut est déjà verrouillé par ailleurs.

    Si vous avez été victime, et que vous avez eu affaire à ce service, vous avez certainement constaté des intervenants de qualité, mais dont le travail ne sert pas souvent à grand chose dans les cas graves, puisqu'ils sont occultés par les décisions prises par la hiérarchie judiciaire. La corruption est quand même reconnue comme une des bases des difficultés de notre République, combien de victimes de cette corruption ont-elles été sauvées par les services de l'INAVEM ? C'est simple, ils n'en parlent pas. Combien de fraudes reconnues ont-elles cessées suite à leurs interventions ? Nous serions heureux de le voir. Quel journaliste a été alerté par ce service si bien implanté sur tout le territoire.

    Il y a quand même un grand écart entre les textes ronflants publiés autour de ces services et la réalité de l'aide.

    De toute manière, il est inconcevable que l'on puisse parler d'indépendance et d'impartialité, lorsqu'il y a lien hiérarchique direct. Or, il ne faut pas oublier que les budgets employés sont comptabilisés dans la faible somme dépensée par habitant en France pour le fonctionnement judiciaire. Il reste donc une misère pour s'attaquer aux vrais problèmes.

    Les faits et les procédures en cours liées à des problèmes d'opacité, pour ne pas dire de refus de transparence, dans le cadre des constats effectués par les Cours Régionales des Comptes, ou par la Cour des Comptes sont d'ailleurs très parlants. Il est quand même extraordinaire que des fonctionnaires puissent refuser de s'expliquer sur l'usage des fonds publics, sans que cela ne déclenche d'office des ouvertures d'enquêtes judiciaires. Nous avons même des cas hors normes, dans le cadre desquels des enquêtes ayant abouti à des condamnations judiciaires pour détournement de fonds n'ont jamais entraîné de poursuites pour obtenir la cessation du recel, et la restitution des fonds. Plus fort, des victimes se sont vues interdire de poursuivre les responsables par d'autres fonctionnaires.
    Et ces « citoyens » continuent de prétendre aider les victimes, c'est quand même très fort, cela relève du « plus c'est gros, plus ça marche ».

    C'est un tel système qui fait que la vie politique française est incapable de se réformer, et qu'elle rejette systématiquement les candidats qui pourraient dénoncer de telles méthodes. La vie politique est majoritairement faite d'aveuglement, de prébendes et de postes bidons. C'est le prix des  investitures des grands partis, bien payés à nos frais. La méthode est destinée par ces conflits d'intérêts à gêner toute enquête sérieuse, en utilisant le discrédit, les accusations mensongères, les coupures de crédit aux récalcitrants, les menaces physiques au besoin, sans compter l'internement psychiatrique, les pressions sur la famille, sur l'environnement. Il faut vraiment être blindé pour continuer à se battre pour des idéaux ! Un procureur peut ne pas hésiter à déclarer dans la presse qu'un citoyen est « irresponsable », ce qui équivaut à faire savoir à tous les services, publiques ou privés, qu'il est « personna non grata ».
    Les réalités sur le terrain ne sont pas les images vendues à la presse.