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suicides

  • Égalité et légalité

     

     

    Quand ce sont les magistrats et la police qui se déclarent eux-mêmes « hors la Constitution », nous dépassons les limites de l'organisation mafieuse pour basculer dans l'oligarchie.

     

    Que ce soient les corporations, déjà une hérésie, chargées de veiller au respect du principe d'égalité qui affichent officiellement leur choix d'être hors l'égalité pourrait paraître un paradoxe, si ce n'était la preuve du racket exercé par ces professions.

     

    Nous en voudrons pour preuve ce qui vient de se passer à Marseille, où il n'y avait même plus l'apparence du respect des droits les plus élémentaires.

     

    Et dans ce domaine de l'apparence, les financiers et les juristes sont les rois, que dis-je, les empereurs du mensonge. Comment admettre que la légalité soit basée sur des principes dont les garants ne sont pas passibles de cette légalité. C'est demander au renard de faire la loi dans le poulailler. L'exception française n'est donc qu'un racket organisé par les plus intelligents, mais aussi les plus hypocrites de notre élite intellectuelle. C'est ce qui vous explique le mélange permanent des genres entre richesse et fraudes, et ce qui amène à se défier de la richesse. Les journalistes, subventionnés et surveillés n'hésitent pas d'ailleurs à titrer que la France n'aime pas les riches. Pour un observateur extérieur, c'est tout simplement une évidence, puisque le pays est rançonné et que la majorité de la population est l'otage de groupes organisés, occultes, relayés par des corporations à leur dévotion.

     

    Les dérives du sport, où l'amateurisme est considéré comme un moyen de promotion des vrais sportifs, une escroquerie de plus !!! montrent bien que l'organisation sociale est détournée pour servir des objectifs de pouvoir et d'accumulation de richesses. Le pouvoir, illusion de liberté, impression d'éternité pour cerveaux manipulables, sert surtout à échapper au principe d'égalité et à en organiser le dérèglement.

     

    Cette égalité que nos « élites », (ceux qui se font passer pour tels), sont volontairement incapables de promouvoir reste pourtant le seul objectif qui puisse passionner les foules. En effet, chaque. individu exprime sa personnalité par ses actes, mais ne peut participer à la coordination générale de l'Humanité qu'à travers des principes immuables, dont l'égalité reste le premier. En effet, n'en déplaise à nos riches, ils ne vivront pas plus que les autres, subiront les mêmes maladies, et resteront les habitants du globe terrestre. Cette égalité, contre laquelle personne ne peut rien, est la marque indélébile à laquelle il est impossible d'échapper, sauf à détruire toute vie humaine.

     

     

    Il faut donc rappeler aux manipulateurs de tous bords que leur gesticulations destinées à marquer leur supériorité n'est que la marque de leur incompétence, et qu'ils ne suspendront pas le temps. À part développer des syndromes lourds de tendances au suicides, leur activisme demande seulement au reste de la population « une maîtrise de soi » supplémentaire puisqu'il faut subir leur « cinéma », et passer du temps à contrecarrer les pressions permanentes qu'ils exercent sur la vie sociale.

     

  • La corruption normale

     

     

    Notre pays est l'héritier de toutes les traditions autocratiques possibles et imaginables, du système mafieux à la corruption passive, de la pire violence physique à la pression insidieuse et vicieuse de tous les jours et de tous les instants. Ce qui fait que nous cumulons les morts de « mort violente » avec les décès pour « suicide pour cause de dépression ». Dans ces deux catégories, il faudrait décompter les morts camouflées : De nombreuses morts violentes sont classées dans la catégorie « morts accidentelles inexpliquées », et de nombreux suicides sont très « assistés », ce qui fausse les statistiques.

     

    Ces multiples « exceptions françaises » deviennent invivables lorsqu'il faut y rajouter les conséquences des délocalisations pour cause de spéculation financière.

     

    L'Égalité n'existe pas au pays des droits de l'Homme, et la culture courante consiste à penser qu'il suffit de « faire son trou » pour échapper au système corrompu qui gère le pays. Chacun cherche à assurer ses petits avantages, afin d'arrondir ses fins de mois. Cela est flagrant dans toutes les administrations privées ou publiques au sein desquelles il est assez facile de devenir intouchable. Un peu de syndicalisme, un peu de populisme, un peu de corporatisme, et ce cocktail permet de créer des zones d'influence qui se côtoient, s'imbriquent et créent une mosaïque de petits territoires sous influence, relayées par des zones plus rapprochées des chefs et des têtes influentes. Le citoyen « ordinaire » qui se contente de remplir correctement et sans tricher ses fonctions est un empêcheur de tourner en rond qui se trouve vite isolé et obligé de subir ou de participer.

     

    Devant les conséquences visibles au niveau européen en particulier, des écrans ont été déroulés pour faire croire à une lutte de tous les instants. Le Médiateur, la lutte contre les discriminations, la CADA, le Conseil Supérieur de la Magistrature font semblant d'écrêter le plus voyant, mais personne ne s'attaque à la réalité des trafics permanents et ordinaires. Celui qui ne triche pas est suspect : il cache forcément quelque chose !!! Donc il est accusé, et comme le système judiciaire est organisé pour que la Vérité ne soit pas le but recherché, il ne lui reste que les yeux pour pleurer, puisque les recours sont inexistants ou soigneusement détournés. Entre les greffes de Tribunaux qui ne donnent pas les copies des documents, (et personne ne peut les obliger,!!!), les commissions diverses et variées composées de fonctionnaires qui n'ont jamais appris l'article 40, et classent sans suite, les procureurs qui ne savent pas que les infractions doivent cesser, les juges qui perdent les dossiers ou laissent passer les prescriptions (sans recours possible, même si le CSM les sanctionne, voir les registres de ce Conseil), la police qui cache ses enquêtes internes, la gendarmerie qui en fait autant, sans compter les cas où ils sont tous d'accord, parce que l'affaire mêle policiers, gendarmes, magistrats et notables. La tutelle est totale, et le citoyen est assisté en permanence afin de bien s'assurer que des individus disposant de connaissances de droit suffisantes ne viennent pas perturber le concert des institutions et de leurs affidés.

     

    Monsieur le Président de la République, il y a pourtant encore des citoyens dans ce pays qui croient aux principes de notre République et qui se battent pour les voir appliquer. Ces gens pensent à l'avenir, celui des enfants dont l'intelligence sera gaspillée, celui du patrimoine qui sera détruit par la prochaine guerre civile que l'enlisement du système va provoquer, celui de la culture française qui ne peut s'assimiler aux bobos, intellectuels de salon, et autres économistes et experts de pacotille qui parasitent la vie courante, celui de la science qui piétine derrière les lobbyistes, celui des historiens qui regarderont cette époque ….

     

    Monsieur le Président de la République, quoi de plus ordinaire que de permettre à chacun de faire la preuve devant la justice de la réalité de ce qu'il dénonce, quoi de plus ordinaire que de constater des faits avérés, quoi de plus ordinaire que de rappeler qu'il n'y a pas de citoyen au-dessus des lois, qu'il soit magistrat, haut-fonctionnaire, politicien, …, quoi de plus ordinaire que de rappeler que l'équilibre social ne résulte pas du musellement de la majorité de la population, quoi de plus ordinaire que de rappeler que notre constitution n'a pas été écrite pour cacher les actes plus ou moins délictueux de bons nombres de nos dirigeants, ….

     

    Lorsqu'une réclamation est faite par un citoyen, il est inadmissible et illégal qu'elle puisse disparaître. Vous devez donc permettre au citoyen ordinaire d'accéder à tous les services publics, simplement en permettant que les réclamations soient enregistrées et suivies comme « une lettre à la poste ». Cette première étape vous permettra de constater par vos services le nombre de dossiers détournés de la procédure qu'ils auraient du suivre et de demander des explications tout en rétablissant les cheminements juridiques légaux. Pour nous, victimes, l'important n'est pas de sanctionner, mais déjà de rétablir. Prenons des exemples simples, un jugement constate un détournement, quoi de plus simple que d'exiger la restitution et de la rendre impossible à refuser, un document est refusé, quoi de plus simple que de l'exiger par simple lettre recommandée, …

     

    Il est quand même étonnant que le plus simple soit si difficile.

     

  • Dégâts collatéraux, effets secondaires

     

    Victimes, dégâts collatéraux, pertes humaines, bavures, erreurs, ...

     

    L'art de cacher les réalités est une des constantes de l'usage de la violence. Reprocher aux autres leur violence se fait à partir d'un ressenti.

     

    Or, la violence, c'est comme le froid, le ressenti est bien différent de l'effet direct. L'auteur de violences a rarement le sens de l'intensité de ce qu'il va provoquer. Toutes les armées du monde, lorsqu'elles sont en guerre en particulier, estiment leur comportement légitime, et légitimé par le comportement des adversaires. Or, la guerre ne sera jamais un sport ou une activité qui s'inscrit dans la vie normale d'un individu, elle est un cataclysme dont il est impossible de sortir psychologiquement indemne. Ce n'est pas une catastrophe naturelle, ce n'est pas un événement inattendu dans le cadre duquel la solidarité, l'espoir, les soutiens sont autant de moyens de faire face, et qui permettent de faire un deuil d'un mauvais moment, quelquefois terrible, impossible à endiguer, mais la vie continue.

     

    Le problème de la violence humaine sur l'humanité est qu'elle engendre automatiquement une réflexion sur ce qui aurait pu être évité, donc un sentiment de culpabilité, un besoin de se justifier, de prouver son « bon droit », un besoin de réécrire l'Histoire pour cacher ces comportements irresponsables et incohérents qui entretiennent les peurs et nourrissent les rumeurs les plus folles.

     

    Tous les insoumis par exemple, ceux qui refusent l'enrôlement et qui se retrouvent en première ligne ou en camp de concentration, quand ils ne sont pas exécutés, tous ceux qui sont victimes des tactiques, de « terres brûlées » ou autres, de transferts de population, de déportations, de rééducations, dont l'imaginaire devient peuplé de haine, de vengeance, de suicides, de tyrannies, mais aussi ceux qui croyaient à la « guerre fraîche et joyeuse », et qui martyrisent, détruisent, ceux qui ont déserté, mais qui sont poursuivis, pourchassés, à en devenir mercenaires, tueurs, …. et je ne décris pas les sévices les plus horribles. Tous vont écrire l'Histoire, et garder une plaie ouverte, car cela aurait pu ne pas arriver.

     

    Les civilisations créent des victimes en permanence, tout en cherchant à justifier ces comportements incompréhensibles pour un penseur rationnel et cartésien. Pour cacher de telles inconvenances, les méthodes sont bien rodées, qui consistent à différencier une violence nécessaire, utilisée par l'armée, l police, l'ordre social, d'une violence déraisonnable, qui serait elle, gratuite et sans cause.

     

    Or, il s'avère que toutes les violences ont les mêmes effets, et que c'est donc l'usage lui-même qui devrait être surveillé et analysé en permanence pour toujours plus restreindre le besoin qui peut en être ressenti. Ce n'est pas le cas aujourd'hui, car il n'y a aucun consensus sur une organisation sociale cherchant à limiter l'usage de la violence. Au contraire, tout est raison d'instrumentaliser la violence, la rendant indispensable économiquement, politiquement, psychologiquement. Le culte du « gagnant » ! Au diable l'avenir !! Seul le vainqueur serait capable de profiter de l'instant présent.

     

    Nous vivons une économie de la violence, une politique de la violence, avec une mise en scène permanente faite d'exacerbation des envies, de compétitions inutiles, de frustrations sans causes sérieuses, tout ce qu'il faut pour fabriquer des victimes inutilement. Cette primauté justifie l'existence des erreurs, des dysfonctionnements, effets secondaires désagréables, mais justifiés par la « grandeur » et les réussites de notre société. Crise de civilisation, crise de la pensée philosophique, faiblesse intellectuelle, … qui peut le dire ? Les alternatives paraissent bien ténues, même si elles sont sensibles, car elles sont systématiquement dénoncées et harcelées.

     

    Et pourtant, elle tourne, disait Galilée, … c'est ainsi que l'avenir fustigera la violence gratuite, car l'homme ne contraindra pas la nature, c'est elle qui le façonnera comme elle l'a toujours fait.

     

     

    Encore faut-il que l'Humanité trouve des outils pour rendre la Justice réellement moins « myope », et soit capable de faire reculer le principe de la force comme seul vecteur de survie.