Si, si, nous vous l'affirmons, le politique est la meilleure qualification dont peut se targuer le citoyen français. En effet, c'est la seule qui permet d'atteindre les plus hautes fonctions par la vertu d'une nomination directe par les plus hautes instances de l'État.
Une telle formation vaut donc toutes les études, toutes les batailles, tous les combats qui sont le lot quotidien de ceux qui croient à l'ascenseur social.
Il suffit de rendre un service bien placé, au bon moment, pour devenir un dirigeant de l'une des multiples directions des multiples entreprises dans lesquelles la République a son mot à dire. Être nommé, c'est donc cela le plus important, plutôt que de mériter, plutôt que de conquérir, plutôt que de créer, en un mot faire étalage de sa dépendance, de son savoir-plaire, plutôt que de son savoir-faire. C'est quand même bizarre, car cela me semblait le propre de la corruption, de la tromperie, de l'escroquerie, mais ai-je bien compris ?
Non, j'ai du faire erreur, la République sélectionne les plus compétents, les plus méritants, dans le but d'assurer le meilleur avenir à tous les membres de notre société. Le « hic », c'est que notre société s'est trompé de méthode, en raison de son passé, de son histoire, de son penchant permanent pour le paraître, le faire-semblant, et la cooptation. Quand tout vient d'en-haut, il n'est pas possible de monter sans être tiré par ceux de dessus, sinon ils perdent leur « aura ». Progresser sans plaire à ceux de dessus, uniquement par sa ou ses valeurs, c'est faire de l'ombre, donc être dangereux.
Mettre en évidence les erreurs du dessus ne doit pas nuire à ceux qui décident, voilà le paradoxe, et donc l'évidence d'un impossible combat.
Tous les systèmes basés sur l'infaillibilité du maître ne peuvent se remettre en cause, la pyramide ne peut que s'entourer d'autres pyramides sans interférences possibles, et sans égalité ni contestation.
Une telle accumulation d'incompétences ne peut que causer des catastrophes, au milieu desquelles il faut louvoyer, ou espérer dans les générations futures, si tant est qu'elles comprennent et mettent en place des systèmes de pensée alternative capables de reprendre la gestion sans tomber dans des combats et des massacres dangereux pour la survie même de notre humanité.
Pour que quelques-uns montent toujours plus haut, jusqu'où devrons-nous descendre ?
Lorsque nous regardons le paysage politique, de tous ceux qui se mettent en avant, combien y en a-t-il dont la vie soit un exemple de dévouement, de réussite professionnelle sans carriérisme, sans flatterie, sans zone d'ombre ? Tellement peu, que leur existence en arrive à être l'exception qui confirme l'existence d'un système bien rodé, bien huilé, qui préfère se contenter de les ignorer par marginalisation, en montrant qu'ils ne sont pas adaptés à « notre exception française ». C'est tellement simple de contrôler les techniques de communication, de façon à focaliser l'attention sur des faux problèmes, sur des causes secondaires, sur des affaires internationales, tout en continuant à exploiter des méthodes de secrets perpétuées depuis des décennies et déconnectées des réalités vécues. Le mythe des vertus de l'enrichissement mélange tout et son contraire, l'important est de ne pas se faire prendre, ce qui permet de justifier ensuite par la notoriété, la rumeur, la mauvaise foi, les aveux extorqués, … les vérités que l'on veut voir publiées.
ANVEDJ - Page 52
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La politique, formation qualifiante
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Égoïste une fois, égoïste toujours
L'égoïsme est-il une maladie ?
Pourquoi ne pas se poser une telle question, puisque de nombreuses catastrophes trouvent leur origine dans « l'EGO » démesuré de dirigeants qui conduisent leur peuple à la misère uniquement pour avoir voulu être DEVANT. D'ailleurs, la PARANOÏA de bons nombres de dirigeants est, elle, reconnue comme maladie. Seul détail, lorsqu'elle apparaît, il est trop tard, le régime autoritaire est en place, et ceux qui en profitent cachent le problème pour leur plus grand profit immédiat.
Que ce soit le « devant » de la scène, la PREMIÈRE page des journaux, la UNE des radios, sans compter les médias, ou les cours, selon les époques, une constante se dégage : la futilité, qui a conduit des milliers d'hommes et de femmes à la mort ou à la ruine. Pour des questions de préséance, de fierté, (mal placée), de grandeur (nous en avons déjà parlé!), l'Histoire ne peut que nous présenter la facture sur les monuments aux morts, d'ailleurs oubliés en quelques décennies. Car nos civilisations, faites de grandeurs et de décadences, sont portées à la démesure et aux illusions. Démesure, car diriger tend plus à faire perdre le sens des réalités qu'à se remettre en cause, et illusion, surtout pour ceux qui croient que ceux qui décident le font en connaissance de cause.
L'égoïsme tend à vivre au présent, dans l'instant, en improvisant pour faire croire que l'avenir a été prévu. Or, que disent les expressions courantes : « le sort en est jeté, l'avenir est entre nos mains, il faut avancer, l'avenir nous rendra plus savants,... » Surtout du vide, car l'égoïste se moque du sort des autres, ce qui l'intéresse, c'est le plaisir que lui procure l'instant, quitte à payer ensuite très cher, mais qu'importe, l'improvisation y pourvoira. Et d'improvisation en improvisation, les catastrophes s'accumulent, puisqu'il y a incompatibilité entre la réflexion sur le futur et le plaisir de la grandeur de l'instant. Ces catastrophes que de tels individus ne peuvent reconnaître les conduit inexorablement à reprocher aux autres la dégradation, eux-mêmes ne pouvant se tromper. Ils s'entourent donc de miroirs pour ne rien voir, et suivant le niveau de leurs interlocuteurs dans l'arène internationale, la situation continue à empirer.
Depuis plusieurs siècles, c'est le progrès technique qui a sauvé beaucoup de monde d'un côté, tandis qu'il déclenchait les plus grandes guerres jamais connues. Mais à bien y regarder, les politiques n 'ont pas changé, toujours aussi prétentieux, et toujours aussi égoïstes, toujours aussi préoccupés d'eux-mêmes.
Malheureusement pour nous, nous baignons dans un système de catégories sociales toutes organisées sur le même principe : mentir pour obtenir des avantages illusoires, est-ce bien raisonnable ? Seul le système coopératif et la mutualité tentent de développer une pensée alternative, mais ils sont facilement écartés, refusant les lumières de « la rampe ».
Nous vous proposons donc de tester ceux qui se présentent à vos suffrages sur la manière dont vous ressentez leur égoïsme, en observant leur environnement humain (conseillers par exemple), leurs habitudes (restaurants, voyages personnels, …), leurs actions à long terme, …
Bien sûr, ce ne sont pas ceux qui font le plus de bruit qui vont être intéressants, et il va falloir donc se forcer la main pour surprendre les instituts de sondage et autres méthodes destinées à tromper une fois de plus les citoyens sur leurs véritables besoins. -
C'est très vilain de montrer du doigt
C'est très vilain de montrer du doigt …
Les SDF n'ont qu'à quitter la France, puisqu'ils n'ont pas de lieu pour les accueillir. Et comme les chômeurs vont devenir SDF, puisqu'ils ne peuvent pas justifier d'une activité rémunératrice, ils vont aussi quitter la France. Et c'est ainsi que la France sera un pays heureux. J'oubliais les délinquants, mais comme nos rois du béton ont trouvé là matière à se rémunérer, les prisons « concédées » vont pousser comme des champignons, offrant en plus des emplois peu rémunérés, donc rentables, ce qui va permettre d'assainir rapidement tout le pays.
C'est quand même un peu léger comme propositions politiques. Il est temps que les citoyens réfléchissent et votent avec leurs tripes au lieu d'écouter les conseils financiers qui nous ruinent un peu tous les jours pour le plus grand bonheur des parasites en tous genres qui nous gouvernent.
Qu'ils soient cadres politiques, cadres supérieurs, professions protégées, et autres corporations directement issues de l'Ancien Régime, ils n'ont de cesse de reprocher au peuple de coûter trop cher. Autrefois, c'était pour payer les danseuses, les dentelles, la Cour, car il fallait tenir « son rang » !, mais aujourd'hui, ils n'ont plus ces excuses, et pourtant, la musique est la même, ils ne comprennent rien à l'organisation sociale, ne pensent qu'à eux-mêmes, à leurs rentes, leurs vacances, leurs niveaux de vie, la dernière marque à la mode, …
Je vous propose donc de réfléchir à un référendum sur la participation des riches à l'obligation de créer des emplois à partir d'un niveau de revenu donné :
1 - Êtes-vous pour ou contre l'obligation de créer des emplois en France ?
2 – Si vous êtes pour, à partir de quel niveau de revenu cette obligation doit-elle s'appliquer ?
(revenus de 60000, 80 000, 100 000, 150 000 euros.)