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collectifs

  • Populisme et Droits de l'Homme

    S'il est un domaine dans lequel la retenue s'impose, c'est celui des Droits de l'Homme. La vengeance, la violence, le tout sécuritaire ne sont que des mensonges exploités par le populisme pour un pouvoir voué à l'échec et à la dictature sans lendemain.
    Les va-t-en guerre, qui réclament des lois répressives, appuyées sur des « majorités » sur mesure, consécutives à des émotions et des peurs, ne sont que des manipulateurs dont le législateur a depuis longtemps considéré l'intervention comme frauduleuse. Ces « experts », qui sont toujours soutenus par des pétitions dont les textes sont à double, triple, … sens, relèvent des lois sur la tromperie, la manipulation, l'appel à la haine, la discrimination. L'usage de faux reste une infraction, et les effets d'annonce de ces groupes qui se prétendent des dizaines de milliers ne doivent pas faire oublier que leurs dirigeants restent passibles des foudres de la Loi Pénale. Et justement, lorsqu'ils parlent de lutte contre la récidive, leurs affirmations plus fausses les unes que les autres devraient leur être appliquées, cela les appellerait à plus de retenue. Il est toujours simple, lorsque les dons sont d'origine « indéterminée » de les faire passer pour des adhésions nombreuses. C'est comme cela que vous voyez apparaître du jour au lendemain des Associations, des Instituts, des Collectifs, des Groupements, … se prétendant des dizaines de milliers, dont les buts ne sont pas clairs, et qui veulent surtout permettre de cacher la corruption qui les anime.
    Prenons un exemple simple : vous voulez permettre à des entreprises disposant d'un quasi monopole d'obtenir des chantiers importants, alors que les crédits sont gelés par la crise ; facile, un mouvement d'opinion réclame opportunément la construction de prisons nombreuses et privatisées à cause d'une prétendue recrudescence des délits. Les partis politiques peuvent ainsi faire coup double : ce n'est pas eux qui reçoivent les fonds, et ils peuvent satisfaire leurs clientèle électorale en faisant croire qu'ils répondent à une demande populaire.
    À une époque où le contrôle des outils financiers échappe aux États, parce que les riches, les vrais, se moquent des peuples et cherchent surtout à échapper à tout contrôle, il est nécessaire de rappeler en permanence que les Droits de l'Homme ne se négocient pas.
    L'important pour l 'avenir de l'Humanité reste donc la mise en place d'une gouvernance acceptable par tous. Pour ce faire, toutes les décisions qui privilégient les intérêts (au sens propre et au figuré) de ceux qui sont déjà avantagés sont des non-sens dangereux nuisibles à l'Humanité dans son ensemble. Il n'y a plus personne aujourd'hui pour oser prétendre qu'une guerre serait une solution aux problèmes de notre époque. Mais il y a ceux qui ignorent la morale, ou qui s'en moquent, or l'égoïsme n'est jamais bon conseiller.
    Nous continuons à croire que c'est « la manifestation de la vérité » qui permet de trouver des solutions aux conflits, qui peut éviter que tout dégénère, et qui peut donc être le point de départ des moyens de reconstruire les équilibres détruits par des appétits peu glorieux.