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mercenaires

  • Angélisme

    À couper les cheveux en quatre, puis encore et toujours recouper, il n'y a que l'immobilisme de servi ! La réalité est vie, donc elle apporte tous les jours son lot de nouveautés vécues, et tout un chacun sait que la réalité dépasse toujours la fiction. Notre République française, dont nous savons tous par nos livres d'histoire et nos cours d'instruction civique qu'elle est dirigée par des politiciens au-dessus de tous soupçons, et des financiers intègres, refuse de voir les hommes tels qu'ils sont réellement, tout comme au temps de Louis XIV. Chez nous, tout est divin, donc tout est parfait, et ceux qui voient des défauts ne sont que des déséquilibrés qui voient le mal partout, à la façon des philosophes acariâtres et renfermés. Cette vision idyllique et romantique de la bonne société, basée sur un mode de vie égoïste et égocentrique, dont la vision économique se contente de déclarer l'individu responsable de ses malheurs, tout en utilisant des méthodes de coercition pour imposer que certains disposent de trop tandis que d'autres meurent de faim, cette vision que toutes les analyses statistiques montre comme irresponsable et dangereuse continue à faire des ravages. Derrière des soit-disant intérêts corporatistes, lobbyistes, se cachent des visions tout simplement inadmissibles pour des individus doués de bon sens, ayant seulement une envie d'avenir pour les jeunes générations. Car cette mise en avant de la réussite individuelle et immédiate ne peut déboucher que sur des conflits. Les conflits devraient se régler selon les règles du droit, droit interne, conforme aux engagements internationaux, et l'application des décisions de droit ne devrait pas poser de problème, à mesure que les États signent les accords internationaux. Oui, mais voilà, pendant ce temps-là, … ceux-là même qui prônent le respect des engagements sont en fait les premiers à jouer double jeu en soutenant des comportements contraires aux engagements qu'ils viennent de signer. Et quand nous disons « double-jeu », le billard a bien plus de deux bandes, et celui qui croyait soutenir une réalité se retrouve à nouveau victime sans voir les coups venir. De telles possibilités n'existent que parce que les intérêts individuels priment sur le résultat global, et que notre vision n'est pas bien plus longue que le bout de notre nez, même s'il s'allonge par moment !!! Essayons donc d'en faire une approche qui ne soit pas normative. Dans un pays où chaque catégorie sociale a une place à tenir, les métiers veulent se mettre en avant, et leurs émanations (Chambres des Métiers, CCI, syndicats professionnels, …) ont déjà des conséquences sur la structure sociale. À côté, les financiers veulent eux aussi contrôler pour minimiser leurs risques et maximiser leur rendement de plus en plus rapidement. De ce fait, les entreprises à management financier n'ont plus les mêmes objectifs que les structures professionnelles. Tout ce qui échappe à cet imbroglio, mais qui le cadre, à savoir les administrations, dont la sécurité et la stabilité devraient être un gage de durée, se gâte par l'envie et la corruption endémiques. Normalement, des mécanismes de régulation devraient limiter les dégâts, en l’occurrence les enquêtes judiciaires et l'application des décision de justice. Oui, mais voilà, les enquêtes judiciaires ne sont pas le fait de la justice, et l'application des décisions suppose l'intervention des administrations, et donc le système est bloqué. Au premier abord, les présentations judiciaires faites devant les instances internationales masquent bien le problème, mais les arrêts rendus à la suite de procédures intentées contre la France montrent bien, à l'occasion chaque fois de cas réels (et non théoriques) que les multiples couches d'influences ont complètement sclérosé un système judiciaire plus préoccupé de protocoles et de préséances que de réalités vécues et contrôlées. La conséquence directe est le nombre important de victimes de toutes les infractions que personne ne veut voir, car les bénéficiaires de ces infractions sont tellement nombreux qu'ils forment des castes inattaquables qui peuvent forcer la main aux politiciens, par clientélisme, copinage, soutiens financiers au bon moment, retours d'ascenseurs, ... Les exemples fourmillent de notaires véreux, d'huissiers jusqu'auboutistes, de policiers aveugles, de gendarmes corrompus, de voleurs influents, dont les condamnations sont une insulte au Droit, tandis que les victimes restent abandonnées et livrées à la vindicte populaire, car elles portent tort à la bonne image de notre exception française. Que de milliards ne pourraient pas rapporter la remise en cause des privilèges divers et variés d'individus qui ne peuvent justifier autrement que par leur entregent les irrégularités dont ils bénéficient. Et ces milliards qui manquent, dont on reproche l'usage à la frange la plus pauvre de la population, ils sont pourtant quelque part, et ce sont les victimes qui sont les mieux placées pour en parler. Qui mieux que la victime d'un vol ou d'un détournement sait ce qui manque, qui mieux que la victime de vandales sait ce qui est détruit. L'économie souterraine a toujours été comme les icebergs, il suffit de regarder alentour, et …, que faire alors ??? Les frictions entre catégories de fonctionnaires qui se renvoient la balle et la faute, jouent à la guéguerre, ne sont pas admissibles pour les victimes. De la même manière, les anomalies dans l'organisation judiciaire qui font croire devant les instances internationales que les victimes sont prises en charge, alors que les publications fourmillent de preuves de l'inverse sont inadmissibles. Même si les raisons sont explicables, même si les pressions sont importantes, la classe politique n'a pas d'excuses, sauf à penser qu'un système de cooptation interdit à la plus grande partie des citoyens d'avoir la possibilité d'agir. Il ne faut pas oublier que les habitudes des « affaires » se doublent d'un manque de pitié évident, et que les services de sécurité et autres mercenaires ont depuis longtemps appris à faire le ménage, surtout contre des opposants qui se contentent de demander selon des règles dont ils se moquent éperdument.

  • "Corruption" ne figure pas au lexique de la Justice Française

     

    « corruption » n'est pas un mot-clef de la Justice Française

     

     

     

    Sur le site du Ministère de la Justice, le portail vous invite à consulter les « mots-clés » de la Justice, classés par ordre alphabétique.

     

    Il sera bon de vérifier régulièrement jusqu'à quand le mot corruption va rester absent.

     

    En effet, à ce jour, il ne figure pas ; la Justice ne connaît pas la corruption :

     

    • nous signons des engagements internationaux de lutte contre la corruption,

    • nous avons fait l'objet de rapports internationaux peu flatteurs,

    • nous sommes montrés du doigt dans plusieurs affaires de taille mondiale,

    • mais nous ne connaissons pas le mot « corruption » ;

     

     

    Une fois de plus, les victimes, assurées d'être accueillies, aidées, soutenues et prises en charge auront de la peine à y croire : comment peut-on oser affirmer renforcer l'aide aux victimes lorsque les services ne connaissent même pas l'existence des problèmes qui peuvent vous arriver.

     

     

    Faites comme nous l'expérience de vous présenter dans une préfecture pour demander à informer l'administration dans le cadre d'une affaire de pressions destinées à avantager une entreprise mise en avant par un élu. Pressions psychologiques exercées surtout par téléphone bien sûr ! Tout ce que l'on vous proposera sera d'écrire au préfet, car il ne s'agit que d'une « affaire privée » !

     

    Chantage à l'usage des fonds publics, aides à la création, soutien à la recherche, marchés sur mesure, autant de moyens de jouer avec les fonds publics au bénéfice de généreux contributaires qui reverseront par d'autres biais une partie des soutiens obtenus. C'est la règle du jeu non écrite, le moyen de faire transiter des fonds, et de bénéficier de moyens de pression politiques dans le cadre d'un clientélisme bien compris, auquel tous les partis politiques adhèrent, afin de disposer d'un vivier de soutiens fidèles.

     

     

    Cette incapacité à appeler un chat un chat, qui vaut à la Grèce, mais aussi à d'autres pays d'être ruinés par un endettement fictif qui pèse surtout sur les sans-grade, ces choix renforcés de continuer à utiliser des règles de fonctionnement gages de détournements permanents, d'évaporations fiscales librement consenties, ces systèmes qui permettent à une haute fonction publique nationale, européenne, et internationale, de se tailler des fiefs et des rentes au dépens des citoyens non-informés, doivent être dénoncés et des moyens mis en œuvre pour les faire reculer. Les haut-dirigeants internationaux sont recrutés et choisis parmi des cadres supérieurs qui ont déjà prouvé leur inféodation au lobbying financier international, vous n'avez qu'à vérifier sur les C.V. de tout ce beau monde. Mais ceux qui n'y figurent pas n'offrent jamais de garanties de ne pas être achetables.

     

    C'est surtout une conception de l'organisation sociale qui devrait prévaloir, avec plus particulièrement l'accent mis sur la qualité de la mise en œuvre des moyens de transparence et de contrôle permettant de limiter la mise en place de procédures opaques et frauduleuses.

     

    Refuser la tentation de tricher suppose une pensée sociale structurée capable de tenir tête à des moyens de pression que les énarques savent seulement apprendre à ignorer au mieux, à exploiter au pire.

     

     

     

    Les banques payent quelques amendes et font de fructueuses affaires au bénéfice de leurs actionnaires, qui ne se mouillent pas. La nationalisation sans indemnité de toute participation à des opérations de grande envergure avérées frauduleuses serait pourtant la moindre des condamnations. Le citoyen ordinaire ne demande pas la lune, mais il n'est pas obligé de servir de faire-valoir à des menteurs patentés, des paranoïaques illuminés, qui le prennent régulièrement en otage, détournant son vote pour faire vivre des milices, des trafiquants, des mercenaires sans état d'âme ni morale.

     

  • Solidarité ou compétitivité

     

    Le principe de la compétition est que le meilleur gagne. Malheur au perdant, puisqu'il peut même perdre la vie, et c'est bien le malheur de nos sociétés, qui ont perdu leur âme dans les jeux. Tout est devenu jeu, insouciance, irresponsabilité, du moment que des assurances auraient été payées. Il n'y a pas de sens du risque, de philosophie, de sens de la mort, qui semble faire partie du jeu, sans que cela ne gêne les compétiteurs. Le fait que l'Humanité se soit multipliée semble la preuve indubitable de son immortalité, jusqu'à jouer au faiseur de vie. L'Homme prétend créer les produits de l'avenir, tandis qu'il ose appauvrir la Nature, en ce qu'elle le dérange dans son expansionnisme terrien échevelé. Une telle inconscience est-elle admissible pour le raisonnement intellectuel de celui qui tente d'appréhender les paramètres de notre environnement ?

     

    Le seul mot qui vient est « terrifiant », en effet, que ce soit vers l'infiniment petit ou vers l'infiniment grand, nous ne savons pas où l'univers peut s'arrêter, il y a toujours « plus loin », alors avons-nous les « moyens » de nous mettre dans la partie ? Franchement, pour le moment, non ! Il serait plus correct de se « serrer les uns contre les autres » pour tenter de faire reculer « la peur » !

     

    Eh bien non, les financiers et les militaires estiment que les relations entre les Hommes occupent la totalité de l'univers et qu'ils peuvent donc spéculer, trafiquer, jouer sans vergogne, et sans penser au lendemain.

     

    Et ils imposent à tous de jouer à leur façon, avec des règles qui n'en sont pas, des principes plus hypocrites les uns que les autres, des durées totalement ridicules au regard de l'échelle du temps stellaire, un jeu morbide de roulette russe dont l'Humanité ne sortira pas indemne !

     

    Pour avoir observé la partie, nous avons pu constater que les gains sont de la « poudre aux yeux », puisque la réussite ne donne ni immortalité, ni bonheur, tandis qu'elle peut être à l'origine des pires catastrophes : humaines (massacres, famines, ruines, …), géologiques (catastrophes écologiques majeures, …). Pourtant, les affrontements, les émeutes qui se déclenchent dans les zones abandonnées, parmi les populations méprisées ou rejetées, devraient faire réfléchir ces champions du tout sécuritaire. Se tailler des zones « paradisiaques » suppose des mercenaires pour les garder, et l'Histoire a pourtant montré que le même scénario se répète à l'infini, les mercenaires prennent un jour le pouvoir, à l'image des « Maires du Palais », quelle que soit la technologie envisagée.

     

    L'intérêt de la solidarité n'est pas de se voiler la face, mais de disposer de plus de temps pour penser avec sérénité au sens de la vie, de profiter des instants de vie, d'avoir à célébrer des naissances et des mariages plutôt que des monuments aux morts et des remises de médailles pour faits d'armes et autres manifestations de la toute puissance de la xénophobie et de la discrimination.

     

    Il est quand même plus valorisant de tenter de développer les conditions d'une vie sociale équilibrée que de créer une compétition économique qui crée l'esclavage, la misère, les bidonvilles, les décharges sauvages, qui parie sur des critères d'armement et de spéculation, en refusant de voir que la terre est ronde et que le refus de prendre en compte ce principe simple développe une théorie économique incohérente.

     

    La compétition suppose des perdants, la moindre des choses serait que les règles du jeu définissent ce qui revient au perdant, cherchez bien, ... il n'a même pas les yeux pour pleurer. Économiquement ou moralement, personne ne se préoccupe des perdants, il n'est question que de « redresser la barre », d'avoir un « tempérament de vainqueur », de « valoriser nos atouts », … Chaque partie, qu'elle soit individuelle, régionale, nationale, continentale ou mondiale, n'a pour but que de gagner, personne n'envisage ce qui se passe en cas de perte … Et pourtant, aucune compétition ne se termine sans perdant, alors, est ce que cette cécité va durer encore longtemps ? Les hommes politiques sont-ils si nuls qu'ils ne puissent se réunir pour décider les limites de la compétition, de telle manière que le perdant, victime désignée, puisse lui aussi faire « sa vie » et avoir le droit d'être un Homme « debout », qui participe et en tire les fruits nécessaires à son histoire et à son avenir. Après chaque guerre, il y a une paix, une reconstruction, un partage de « ce qui reste », la gloire ne nourrit personne, et il faut bien négocier, alors n'est-il pas possible de trouver des méthodes de pensée qui interdisent de s'approprier ce qui permet aux hommes vivants de disposer des « Droits de l'Homme ». Il est impossible de se fermer dans une rhétorique d'exclusions, tout en exigeant un droit à l'expansionnisme. Seuls ceux qui s'imposent des règles peuvent demander aux autres de les respecter, ce n'est jamais le cas de ceux qui s'estiment supérieurs sans raison autre que leur aveuglement et leur prétention. À moins de considérer que les règles sont celles de la violence , et dans ce cas, pourquoi les prétentieux refusent-ils de les subir lorsqu'ils sont perdants. Ils ne sont donc que des mauvais joueurs, que les arbitres pointent du doigt.

     

    Finalement, tout revient à la définition des règles, et à ce jour, elles ne sont pas claires, il n'est pas possible de promouvoir les Droits de l'Homme tout en développant un Droit pratique qui permet d'expulser, d'affamer, de ruiner, de détruire … L'Humanité crée des richesses tous les jours, il ne tient qu'aux organisations sociales et politiques de les répartir au lieu d'en faire l'enjeu d'une compétition dans laquelle tous les coups sont permis pour faire disparaître une partie des compétiteurs, afin que les autres se répartissent leur part.