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ANVEDJ - Page 71

  • Politique et conviction

    Spectacle, politique, et conviction

    " DSK" fait sonder pour la meilleure date de déclaration de candidature, Nicolas SARKOZY rabroue L. WAUQUIEZ, car la chasse aux fraudeurs est un de ses thèmes de campagne à venir. Le Centre dénonce quelques anomalies financières pour faire parler de lui.  

    En permanence, des choix sont faits pour répondre aux attentes des vœux d'une majorité à venir aux prochaines élections.

    Aucun de nos politiciens n'est engagé, ils sont tous dévoués à leur carrière et prêts à toutes les compromissions avouables et inavouables pour réussir la fameuse « carrière ». De qui se moque-t-on ? Avons-nous la vue aussi basse que nous ne soyons pas capable de réclamer simplement l'application des lois en vigueur !!! En effet, la compromission a toujours un lien avec la corruption, ce qui veut donc dire que nos haut-fonctionnaires et nos gouvernants sont capables de ne pas appliquer la Loi lorsqu'il leur est conseillé de le faire parce que c'est « bon pour leur image ». Nos efforts pour une meilleure cohésion sociale (à travers toutes les associations caritatives qui mobilisent en permanence des milliers de bénévoles), ceux des vrais citoyens engagés pour faire vivre des valeurs sont en permanence dévoyés et détournés pour servir des intérêts financiers cachés au service de carrières.

    Soyons plus clairs avec des exemples :

    lorsqu'un expulsé n'a pas de solution de logement, il se débrouille avec les associations qui évitent les affrontements en prenant en charge les situations les plus scandaleuses, quite à manifester de temps en temps ;

    lorsque le citoyen ordinaire ne peut plus joindre les deux bouts, ce sont les épiceries solidaires qui le dépannent ;

    lorsque le courant, le gaz sont coupés, des aides sont gérées localement par les collectivités ;

    lorsque les vêtements manquent, c'est pareil,

    sans compter les spectacles, les sports ;

    En fait, c'est la vie de familles entières, de quartiers, de millions de citoyens que les associations portent à bout de bras alors que les chiffres officiels considèrent que ce n'est pas significatif économiquement. La constitution française qui garantit la liberté, l'égalité, la fraternité, le droit au travail, au logement, … n'est qu'un outil trouvé par les classes dirigeantes pour justifier leurs droits à gérer les situations des autres en s'attribuant un droit d'ingérence rétribué qui leur permet d'être par nature des cadres rémunérés, les autres se partageant ce qui reste. Et comme il faut sauver les apparences, la vie politique est organisée pour que seuls les membres agréés puissent venir débattre lors des élections.  

    L'une des conséquences de ce contrôle est la gestion de la corruption par l'administration qui décide ce qui est tolérable ou pas, quelle que soit la réalité légale. De ce fait, les pressions sont permanentes sur ceux qui ne jouent pas le jeu tel que les groupes bénéficiaires l'ont pensé. La situation se dégrade lorsque l'assiette au beurre se réduit. L'État préfère gratter sur des aides sociales plutôt que sur des emplois qui servent au clientélisme (chauffeurs, secrétaires, commissions, rapports et études, experts, …), car « les erreurs sont toujours commises » par ceux qui servent de repoussoir aux campagnes électorales. Les plus âgés sont les proies les plus faciles, mais les catégories moyennes servent à gagner une majorité, donc des financements, le reste est affaire de statistiques.

    Les fonctionnaires motivés sont donc de moins en moins nombreux, les élus convaincus écartés au profit de « brosses à reluire », le cirque coûte de plus en plus cher, le risque de se voir escroqué de plus en plus courant, puisqu'il faut des résultats à tout prix.

    Une première chose serait donc de faire savoir de manière ferme que ceux qui briguent nos votes se doivent de respecter des règles qui ne sont pas négociables. La compromission telle qu'elle est considérée comme mode gestion doit reculer au profit de l'intégrité, c'est-à-dire du droit au contrôle citoyen. Lorsqu'une erreur, une combine, un trafic, un avantage abusif sont dénoncés, ils doivent cesser, quel qu'en soit le bénéficiaire et l'auteur. Je ne crois pas que Félix PYAT par exemple se reconnaîtrait dans les dirigeants socialistes de notre époque, il serait aussi choqué par le sectarisme, les combines mafieuses, les méthodes affairistes qui conduisent à ruiner les plus petits, sans respect des règles du droit le plus élémentaire.

    C'est donc une affaire de conviction, la richesse n'est pas un but social, mais un résultat que l'on partage. La réussite telle que l'affichent les adjoints de certains dirigeants témoigne de l'idée de la répartition des richesses qui sera défendue. Cette répartition suppose malheureusement à droite comme à gauche la négation de la justice sociale prévue par notre constitution, il faut donc réagir et promouvoir des valeurs que d'autres citoyens défendent tous les jours sur le terrain sans faire carrière.  

     

    Le respect du Droit est une de ces valeurs, le voleur, le menteur, le tricheur ne peuvent pas être ceux qui nomment les juges, et qui prétendent en plus les diriger.

    La transparence en est une autre. Comme être honnête et gérer des commissions occultes, comment moraliser les banques en les utilisant pour blanchir ses propres opérations.

    Les Droits de l'Homme ne se négocient pas, ils correspondent à un mode de justice qui ne se négocie pas non plus.

  • Conflit d'intérêts et système judiciaire

    Les conflits d'intérêts dans le monde de la Justice

    Les conflits d'intérêts sont monnaie courante lorsque le but poursuivi est de cacher, bien sûr en sous-main, les réalités de certaines situations gênantes pour nos menteurs patentés.

    Notre culture était dans le passé la plus expérimentée dans ce domaine avec les mille et une manières de détourner un problème enseignées par les Jésuites. Dans ce domaine, nous avons plus que de beaux restes.

    Nous avons déjà évoqué l'art des francs-maçons de défendre un principe tout en refusant de le respecter en leur système interne.

    Dans le système judiciaire, la méthode est utilisée en s'appropriant la représentation et la défense de tout ce qui s'exprime, défense, accusation, enquêtes, expertises, contrôles, ....

    • En effet, pour représenter la victime comme l'accusé, vous devez utiliser les services d'un avocat, qui a la particularité de ne pouvoir agir que si le monde judiciaire lui a donné un agrément. Un citoyen cultivé ne peut s'affranchir de cette obligation, et le nombre de litiges nés de cette « bizarrerie » est pour le moins important, et se rajoute à la surcharge des tribunaux. L'avocat sait mieux que tous ce que vous voulez dire, même et surtout si vous n'avez rien à dire. Il est d'ailleurs commis d'office si besoin, ce qui le dispense de se justifier et de rendre des comptes.

    • Lorsque des magistrats ou des membres du monde judiciaire sont en cause, ils se jugent entre eux, et dans ce cas, les garanties de respect de la manifestation de la Vérité liées au cinéma qu'ils font vis-à-vis du reste de la population deviennent carrément spectaculaires. En effet, les affirmations faites par les uns et les autres qui ne manquent pas d'être contradictoires sont toutes aussi assermentées les unes que les autres. Et bien sûr, les outrages dépendent du siège occupé. Donc, lorsque les chaises changent, …

    • Lorsque un citoyen met en cause un membre de ces aréopages, ils font corps contre lui, même s'ils ont la main dans le pot de confiture, de ce fait, ils ne peuvent pas récidiver puisqu'ils n'ont jamais rien fait.

    • D'après la CADA, les documents judiciaires ne sont pas des documents administratifs, ce qui devrait singulièrement compliquer, ou simplifier le rôle des Tribunaux Administratifs. En fait, cela leur permet de choisir s'ils sont compétents ou pas sans que le citoyen ne puisse contester, puisqu'il ne peut savoir .....

    • Alors que les évolutions de postes et de carrières sont liées à l'avis qu'ils émettent les uns sur les autres, les conflits sont évidents. Mais la situation est pire lorsqu'il faut enquêter dans le monde des affaires qui mélange tous les genres. Les haut-fonctionnaires passent du métier de grands commis de l'État chargés de vendre des contrats (avec commissions à la clef, dans des paradis fiscaux de préférence!), à celui de représentant du Ministère de l'Intérieur, intègre, pur et dur, puis à celui de Procureur de la République, accusateur publique. Il n'est pas étonnant que les directives prises pour contenter l'opinion ne ressemblent pas beaucoup aux applications constatées sur le terrain. Sans compter lorsqu'ils partent quelques temps pour le compte de grands groupes.

    • Pour représenter les victimes, des associations ont été constituées, qui sont dépendantes des services judiciaires, donc lorsque vous avez à émettre des doutes sur le système judiciaire, le conflit est évident. Vous vous trompez, car c'est votre équilibre mental qui est en cause !!! Et vous pouvez très bien être soutenu par l'Association d'Aide compétente, tout en étant débouté par le Procureur, surtout si c'est lui qui est en cause. Il n'a pas de compte à rendre !!

     

    En fait, le conflit d'intérêts n'existe que pour les esprits chagrins, car ma main droite ignore toujours ce que fait ma main gauche, elles ne vont donc pas se contrarier, c'est évident. Du moment que vous acceptez la méthode de fonctionnement des administrations (privées ou publiques), avec leur système de recrutement clientéliste et pyramidal, vous avez perdu la partie. Les conflits sont systématiques, si vous pratiquez un mode de pensée global, mais ils n'existent pas pour ceux qui appliquent des philosophies dites pragmatiques.  

    Leur but n'est pas de faire progresser le système social en appliquant des principes, il est d'avoir la vie la plus agréable possible, compte tenu des contraintes apparentes. Étre hypocrite est le maître mot de tout ce beau monde, qui méprise totalement les règles républicaines, puisque cela se fait depuis bien longtemps, et que l'appel au repliement sur soi peut servir de palliatif en cas de problème important. Tous nos dirigeants savent crier au harcèlement lorsqu'il leur est reproché quelque fait irrégulier, tandis que le citoyen ordinaire doit être intègre jusqu'au bout des ongles, caméras à l'appui, et déclarations surveillées.

    Qu'un préfet expulse sans offrir le moindre logement des familles avec enfants, qu'un maire ne construise pas de logements sociaux, qu'une multinationale fasse travailler des sans-papiers, qu'un ministre fasse prospérer ses affaires, qu'un commissaire fasse de la promotion immobilière, qu'un banquier détourne des fonds, que les entreprises du CAC 40 exploitent des comptes dans les paradis fiscaux, que les ventes effectuées par des entreprises publiques soient occultes, que des régiments servent à des opérations de protection d'activités privées dans des pays étrangers, que des dirigeants syndicaux n'appliquent pas le Code du Travail pour leurs employés, que les élus créent des emplois fictifs, falsifient l'accès aux marchés publics, autant de cas dans lesquels le citoyen ordinaire devrait pouvoir imposer des enquêtes et des contrôles, simplement en fournissant quelques indices probants que le hasard lui a apportés.

    Au lieu de cela, nous assistons à un gaspillage effréné sans contrôle, ceux qui s'y opposent sont poursuivis et muselés, et les citoyens se détournent des élections puisque les élus acceptent tous de se taire, nous entraînant dans une spirale de corruption active et passive, qui ne s'interrompt que temporairement et repousse toujours plus loin l'espoir d'un lendemain plus respectueux des règles du Droit positif selon les principes Liberté, Égalité, Fraternité.

     

    Le conflit d'intérêt n'existe que pour celui qui ne comprend rien à la spécificité de la corruption à la française, c'est un mauvais citoyen qui doit être surveillé, contrôlé, rééduqué, puisqu'il pourrait donner une mauvaise image de la culture française à nos voisins. Nos dirigeants ont été formés pour se consacrer à la réussite de la France, ils ont été sélectionnés, cooptés, et seuls des esprits négatifs et jaloux peuvent leur reprocher des actes délictueux.

     

    Nous qui demandons une réforme du système judiciaire sommes donc bien à plaindre !!!

  • Cour de Justice, conflit d'intérêts, système mafieux,

    Cour de Justice de la République, conflits d'intérêts, système mafieux.

    La Cour de Justice de la République a statué sur le dossier PASQUA. Au-delà du côté émotionnel lié au personnage dont les antécédents ont défrayé la chronique, c'est l'image donnée par un système judiciaire qui continue contre vents et marées à défendre une méthode contraire aux principes républicains qui nous choque le plus.

    En effet, en dehors des contorsions habituelles qui permettent aux juges de condamner ou de relaxer à la tête du client, la Cour s'est carrément mise hors la Constitution pour un problème de conflits d'intérêts que personne ne semble vouloir relever. En effet, les partis politiques sont aujourd'hui financés par les fonds publics, et l'appartenance à un parti est liée à des versements de l'État. Hors, le ministre jugé se trouve être aussi un élu de la République qui siège au nom d'un Parti. L'appartenance à un parti politique est liée en France à une discipline dans les votes au sein des hémicycles. Monsieur PASQUA n'a pas été suspendu au sein de l'UMP, bien au contraire, il a bénéficié de financements en 2010. Les élus de l'UMP et de leurs alliés se trouvent donc bien avoir des intérêts communs avec Monsieur PASQUA et ne pouvaient le juger sans que le soupçon de conflit d'intérêts ne devienne une réalité de fait.

    Si ces messieurs avaient voulu au moins sauver les apparences, il aurait fallu exclure monsieur PASQUA de tout mandat pendant un temps suffisant pour que des élus ne lui soient plus redevables, et que la Cour puisse statuer en toute sérénité, ce qui n'est pas le cas, puisque les « services rendus » sont entrés en ligne de compte.

    Être  redevable, c'est justement là le secret du fonctionnement spécifique du monde politique français et de la classe dirigeante de notre pays : vous ne pouvez espérer arriver à des fonctions de direction que si vous avez fait allégeance à des dirigeants en place. Lorsque vous avez joué le « porteur d'eau » et servi de faire-valoir, en particulier en prenant le risque de « sauter », donc en vous mouillant sur des affaires « sensibles », le remerciement vous vient par la promotion à des fonctions plus ou moins importantes selon la place de vos parrains, et selon votre capacité à faire le gros dos et à rassurer tout le monde, y compris les autres parrains. Celui qui veut réussir uniquement par ses capacités se trouve à un moment ou à un autre gênant pour le système de parrainage en place, et ce n'est pas un secret que les mauvais exemples doivent disparaître pour que cela serve de leçon aux générations futures. Ceci est d'autant plus désagréable que ce système est considéré au niveau international comme le support évident de la corruption (active ou passive), et qu'il faudrait tout faire pour le supprimer. Mais à ce jour, ceux qui, en France, se plaignent d'avoir été victimes de ce genre de situation sont peu nombreux, et surtout sont victimes de problèmes aussi surprenants que des difficultés psychologiques ou psychiatriques, des ennuis à répétition, des impossibilités d'accéder au monde judiciaire, et aucun soutien dans les autres pays d'Europe. Nous aimerions bien pouvoir consulter les noms des grands cabinets d'avocats capables d'intervenir en France, ne serait-ce que pour défendre leurs ressortissants victimes sur notre territoire des conséquences de cette corruption généralisée.

     

    Ce qui nous amène au deuxième point du jugement, qui affiche qu'il n'est pas possible de supposer qu'un citoyen qui a bénéficié d'avantages de la part d'un ministre puisse lui être ensuite redevable au point d'être dans l'obligation d'accomplir des actes comme des financements exorbitants. Nos élus et nos magistrats sont donc déconnectés des réalités vécues, en raison de leur intégration au système  de cooptation qui les régit, et croient peut-être qu'il suffit, comme au temps des rois, de parler pour être cru. Sont-ils à ce point inconscients du racket généralisé qui nous régit, ou ont-ils peur de faire quelque chose pour la France, ou se contentent-ils de vouloir profiter de la situation qui est la leur aujourd'hui, puisqu'ils sont à l'abri, du fait même de leur cécité volontaire.

    De toute manière, la situation est catastrophique, « après moi, le déluge », diront certains, oui, mais derrière le déluge, il y a « Fukushima », alors il faut espérer un sursaut, car lorsque la bouilloire explose, les radiations sont pour tout le monde, n'en déplaise à ceux qui osent dire que le nucléaire a fait moins de morts que le charbon. Il suffit d'en parler aux associations de victimes des essais nucléaires qui recensent les dégâts, hors tout débat politique.

     

    Notre pays continue donc une fois de plus à montrer au monde entier que les principes du droit sont pour les autres, mais pas applicables à la classe dirigeante française, il faut espérer qu'un pays se décidera à faire arrêter quelques dirigeants français dans le cadre de nos financements internationaux pas très légaux (les exemples ne manquent pas), pour que le débat puisse enfin s'ouvrir et que nos intellectuels découvrent la gravité de la fracture sociale qui déchire notre pays et ridiculise ses élites par la même occasion.