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Spéculer est un délit

 

Spéculer est un délit et même un crime

Il faut se persuader que la spéculation est bien un délit, car des victimes sont le résultat systématique de toute spéculation.

     Pourquoi raisonner ainsi : parce que l'intérêt du spéculateur est de profiter du déséquilibre qu'il a anticipé pour s'enrichir sur le dos du perdant. Hors, une société organisée suppose selon le principe de la Fraternité et de la Solidarité que les risques seront assumés par tout le groupe puisque c'est le groupe qui tire profit des réalisations en se constituant un patrimoine.

   Qui plus est, si le principe de Fraternité est un principe constitutionnel comme il l'est dans la République Française, celui qui spécule poursuit un but contraire à la Constitution, donc porte atteinte à l'État lui-même, ce qui est considéré comme crime. Toute personne qui cause un préjudice à autrui doit en dédommager la victime. « Mais que fait la Police ? » Selon nos dernières informations, elle a des instructions pour protéger les spéculateurs, puisqu'ils habitent dans des quartiers où la délinquance est dite très faible ! C'est d'ailleurs avec nos impôts que cette police est ainsi faite.

     Une fois de plus, force est de constater que les principes républicains servent à cacher l'hypocrisie de la classe politique et des politiques administratives dans leur ensemble. Toutes les magouilles nationales ou internationales ont pour but de dépouiller une partie des populations au profit d'une fripouillerie organisée, bien cachée derrière un puritanisme de façade et de doctes réunions internationales dans des hôtels 5 étoiles pour réfléchir à la situation.

     « Enrichissez-vous », ainsi nous pourrons vous dépouiller ; il vaut mieux détrousser des classes moyennes que des pauvres. Car il y a longtemps que les efforts partagés entre tous dans le but d'une richesse équitablement répartie sont classés idées dangereuses. Au contraire, il faut promouvoir un individualisme forcené, qui permet de diviser pour mieux régner, en vendant des produits à forte valeur ajoutée que sont les armes, la drogue, tout en faussant les informations, pour pouvoir gagner encore plus sur les paris truqués que sont les systèmes des « produits dérivés » et autres. Les bidouilles « téléphonées » des prétendues « agences de notation » qui spéculent sur la chute des recettes publiques, alors qu'elles en sont les principales instigatrices doivent entraîner la chute de leurs dirigeants et la remise à plat de leur fonctionnement par incorporation aux instances internationales.

     Les outils financiers devraient être le moyen de résorber les impossibilités liées aux faiblesses humaines de se projeter dans l'avenir. Les ajustements permanents liés aux modifications technologiques, mais aussi aux catastrophes écologiques, aux aléas météorologiques, devraient être la raison d'être de ces outils. Les services internationaux devraient collecter en permanence des informations afin d'amortir les tracas imprévus et les soucis des catastrophes naturelles grâce aux gains eux aussi imprévus dans d'autres secteurs du globe terrestre. Au lieu de cela, les réseaux qui se mettent en place servent à amplifier les catastrophes, à orchestrer des dépôts de bilan, à planifier des famines, des guerres, des trafics pour la renommée des « as de la Finance ». Personne ne s'est jamais nourri avec le papier des billets ou celui des produits financiers, ni avec les métaux qui servent à battre monnaie. La Monnaie est un moyen d'échange, car il est plus simple de compter partout avec le même outil que de passer son temps à recalculer les équivalences entre produits. Il est temps de se rappeler que la fonction financière ne peut pas s'affranchir des objets qu'elle comptabilise, et que tout autre méthode s'appuie sur le cynisme et l'usage abusif du pouvoir. La gestion des dettes n'autorise pas à se comporter en usurier, bien au contraire. Il y faut de l'intégrité, et un contrôle permanent, par des recoupements multiples, pour empêcher les abus d'autorité et détournements, dont les trafics et la corruption sont un des éléments. Conflits d'intérêts, détournement d'actifs, commissions occultes ou non, usage abusif de la force publique, le spéculateur n'a qu'un seul but, provoquer un différentiel et l'amplifier pour toucher le plus gros pourcentage possible, tant pis pour les conséquences. Ce type de comportement, nous le rappelons encore, cause des préjudices, dont les responsables doivent dédommager les victimes.

     Il serait donc assez tentant de créer une association spécialisée dans le recensement des victimes de pratiques spéculatives afin qu'ils puissent se constituer parties civiles contre les auteurs de leur situation.

     À quoi nous servent les partis politiques, les syndicats, les groupes de pression, s'ils ne concourent pas à l'amélioration de la situation globale de nos sociétés. Ceux qui parient sur la réussite d'un groupe permettant de contrôler le fonctionnement de l'État à leur profit devraient se heurter aux victimes constatées de leur action et les dédommager, sans compter les amendes. Il serait possible d'écrire des romans d'anticipation sur des pays vivant de telles confrontations, de créer des jeux de rôles, mais aussi des fonctions mathématiques pour intégrer de telles modifications possibles des comportements.

Le comptable n'a aucun droit sur les produits qu'il comptabilise, il n'a pas à s'en approprier le contrôle puis la propriété, en jouant sur des prétendues différences d'évaluation qu'il aurait constatées, parce que le temps change, que le jour n'est pas la nuit, que la demande va augmenter ou chuter, …. ceux qui travaillent et produisent doivent reprendre possession de leurs biens et remettre les financiers à leur place de salariés, par la case prison au besoin. Messieurs les élus, il faut vous rappeler que les élections peuvent vous imposer ces choix, ou vous obliger à partir avec les voleurs.

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