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délit

  • Citadelles d'impunité

     

                    Puisque le législateur peut se permettre d'ignorer les principes constitutionnels, nous pouvons peut-être en tant que citoyen essayer de les lui rappeler. Cela relève du rêve, mais pourquoi ne pas rêver éveillé. Ce n'est pas encore interdit au nom d'un secret que nous ne connaissons même pas. Quand le principe sur lequel est basé notre République est publié partout comme une bannière, un bouclier, il est bien bizarre que ce principe ne puisse pas recevoir le moindre début d'application. Les constitutionnalistes sont une race à part, surtout pas égaux, seulement supérieurs, eux seuls savent ce que veut dire « égal », alors que nous nous en servons tous les jours. Nous pouvons donc leur conseiller d'appliquer leur sens de l'égalité à leur vie courante. Les Codes n'ont pas, selon leurs explications, pour raison d'être de permettre à tous de bénéficier des lois de la République, ils sont là uniquement pour permettre aux magistrats de savoir dans quels cas nous sommes moins égaux.

     

    Exemple : un magistrat a le droit de refuser la présomption d'innocence, tout comme tout autre fonctionnaire, c'est ainsi que le doute peut devenir certitude, il suffit d'être persuasif. Et dans ce domaine, notre pays peut recevoir des médailles et des palmes, nous en sommes toujours à l'aveu, quelle que soit la méthode d'extorsion. Pourtant, ce sont de biens mauvais souvenirs que ceux des méthodes du Moyen-Age. C'est ainsi que dans le domaine des atteintes sexuelles, qui sont un domaine où les témoins sont par nature rares, seule l'intime conviction sert de base aux décisions, autant dire que la roulette russe passe par là. C'est dans ces domaines que sévissent aussi, comme par hasard, les experts psychiatres, dont les affirmations ne peuvent être contredites que par un autre expert, c'est cela l'égalité. Quant à la présomption d'innocence, au doute, de nombreux enquêteurs ont depuis longtemps compris que pour faire carrière, il vaut mieux prendre le vent des impunités et trouver les conclusions qui vont de pair.

     

    Car il ne faut pas croire que les impunités sont des protections qui ne touchent que des mondes « à part », façon multinationales, haut-fonctionnaires, et catégories à part. Ces gens-là se mélangent, et aiment bien mouiller du monde, la corruption est quand même plus facile quand elle est une habitude, le résultat permet ainsi de créer le délit de « rigidité sociale », dont se rendent coupables ceux qui osent dénoncer des pratiques qui passent totalement inaperçues, tellement elles sont courantes. Prenons un exemple simple, chaque fois qu'une construction ne respecte pas « la Loi Littoral », il devrait y avoir remise en état initial des lieux avec amendes pour tous ceux qui ont participé ; dans les faits, ceux qui habitent en bord de mer pourraient noyer les journaux de photos prouvant qu'il n'en est rien, et que petits ou gros, les resquilleurs sont légions et sont autant de soutiens à la poursuite de la corruption. D'où il découle que les tribunaux des régions concernées ne comportent que des magistrats aveugles, ou qui ne vont jamais en bord de mer, ou qui ne comprennent pas le français, ou qui sont corrompus !!! Faites votre choix, mais surtout demandez qu'ils soient virés rapidement du monde judiciaire ! À moins que ..., peut-être sont-ils choisis dans le but de …. Mais alors, que penser des haut-fonctionnaires parisiens qui les nomment, incompétence et corruption seraient les deux mamelles de la carrière derrière les ors des ministères. Il suffit de se cacher derrière les règles corporatistes, et d'attribuer à d'autres quelque avantage de fonction. Ce qui vous expliquera aussi certains modèles d'inflation. Mais que ne peut-on faire avec l'argent public ? L'usage de l'avancement et de la mutation sanction ne sont pas que des moyens de reconnaître les qualités de nos cadres, ils sont aussi un moyen d'écarter les gêneurs, puisque les râleurs peuvent devenir des gêneurs. Il y a d'autres méthodes, comme celle de pousser à bout avec candeur ses adversaires pour que leur énervement permette de les poursuivre par exemple pour insulte, ou autre délit secondaire, mais pour lesquels il y a toujours des magistrats de service, et pendant ce temps les escroqueries, abus, détournements continuent « dans le meilleur des mondes ».

     

     

    Seule conclusion, chaque fois qu'une preuve est une évidence, comme une construction en un lieu interdit, n'importe quel citoyen est qualifié pour agir, puisqu'il représente un peu d'intérêt général malmené et piétiné par des fonctionnaires de mauvaise foi, au bénéfice de gens qui méprisent la République. Qui plus est, quand on sait comment l'administration peut être tatillonne pour des fenêtres mal placées, mal colorées, et j'en passe, les amendes nous permettraient de trouver des sommes colossales, et rapidement, sans que les payeurs ne puissent hurler au scandale.

  • Spéculer est un délit

     

    Spéculer est un délit et même un crime

    Il faut se persuader que la spéculation est bien un délit, car des victimes sont le résultat systématique de toute spéculation.

         Pourquoi raisonner ainsi : parce que l'intérêt du spéculateur est de profiter du déséquilibre qu'il a anticipé pour s'enrichir sur le dos du perdant. Hors, une société organisée suppose selon le principe de la Fraternité et de la Solidarité que les risques seront assumés par tout le groupe puisque c'est le groupe qui tire profit des réalisations en se constituant un patrimoine.

       Qui plus est, si le principe de Fraternité est un principe constitutionnel comme il l'est dans la République Française, celui qui spécule poursuit un but contraire à la Constitution, donc porte atteinte à l'État lui-même, ce qui est considéré comme crime. Toute personne qui cause un préjudice à autrui doit en dédommager la victime. « Mais que fait la Police ? » Selon nos dernières informations, elle a des instructions pour protéger les spéculateurs, puisqu'ils habitent dans des quartiers où la délinquance est dite très faible ! C'est d'ailleurs avec nos impôts que cette police est ainsi faite.

         Une fois de plus, force est de constater que les principes républicains servent à cacher l'hypocrisie de la classe politique et des politiques administratives dans leur ensemble. Toutes les magouilles nationales ou internationales ont pour but de dépouiller une partie des populations au profit d'une fripouillerie organisée, bien cachée derrière un puritanisme de façade et de doctes réunions internationales dans des hôtels 5 étoiles pour réfléchir à la situation.

         « Enrichissez-vous », ainsi nous pourrons vous dépouiller ; il vaut mieux détrousser des classes moyennes que des pauvres. Car il y a longtemps que les efforts partagés entre tous dans le but d'une richesse équitablement répartie sont classés idées dangereuses. Au contraire, il faut promouvoir un individualisme forcené, qui permet de diviser pour mieux régner, en vendant des produits à forte valeur ajoutée que sont les armes, la drogue, tout en faussant les informations, pour pouvoir gagner encore plus sur les paris truqués que sont les systèmes des « produits dérivés » et autres. Les bidouilles « téléphonées » des prétendues « agences de notation » qui spéculent sur la chute des recettes publiques, alors qu'elles en sont les principales instigatrices doivent entraîner la chute de leurs dirigeants et la remise à plat de leur fonctionnement par incorporation aux instances internationales.

         Les outils financiers devraient être le moyen de résorber les impossibilités liées aux faiblesses humaines de se projeter dans l'avenir. Les ajustements permanents liés aux modifications technologiques, mais aussi aux catastrophes écologiques, aux aléas météorologiques, devraient être la raison d'être de ces outils. Les services internationaux devraient collecter en permanence des informations afin d'amortir les tracas imprévus et les soucis des catastrophes naturelles grâce aux gains eux aussi imprévus dans d'autres secteurs du globe terrestre. Au lieu de cela, les réseaux qui se mettent en place servent à amplifier les catastrophes, à orchestrer des dépôts de bilan, à planifier des famines, des guerres, des trafics pour la renommée des « as de la Finance ». Personne ne s'est jamais nourri avec le papier des billets ou celui des produits financiers, ni avec les métaux qui servent à battre monnaie. La Monnaie est un moyen d'échange, car il est plus simple de compter partout avec le même outil que de passer son temps à recalculer les équivalences entre produits. Il est temps de se rappeler que la fonction financière ne peut pas s'affranchir des objets qu'elle comptabilise, et que tout autre méthode s'appuie sur le cynisme et l'usage abusif du pouvoir. La gestion des dettes n'autorise pas à se comporter en usurier, bien au contraire. Il y faut de l'intégrité, et un contrôle permanent, par des recoupements multiples, pour empêcher les abus d'autorité et détournements, dont les trafics et la corruption sont un des éléments. Conflits d'intérêts, détournement d'actifs, commissions occultes ou non, usage abusif de la force publique, le spéculateur n'a qu'un seul but, provoquer un différentiel et l'amplifier pour toucher le plus gros pourcentage possible, tant pis pour les conséquences. Ce type de comportement, nous le rappelons encore, cause des préjudices, dont les responsables doivent dédommager les victimes.

         Il serait donc assez tentant de créer une association spécialisée dans le recensement des victimes de pratiques spéculatives afin qu'ils puissent se constituer parties civiles contre les auteurs de leur situation.

         À quoi nous servent les partis politiques, les syndicats, les groupes de pression, s'ils ne concourent pas à l'amélioration de la situation globale de nos sociétés. Ceux qui parient sur la réussite d'un groupe permettant de contrôler le fonctionnement de l'État à leur profit devraient se heurter aux victimes constatées de leur action et les dédommager, sans compter les amendes. Il serait possible d'écrire des romans d'anticipation sur des pays vivant de telles confrontations, de créer des jeux de rôles, mais aussi des fonctions mathématiques pour intégrer de telles modifications possibles des comportements.

    Le comptable n'a aucun droit sur les produits qu'il comptabilise, il n'a pas à s'en approprier le contrôle puis la propriété, en jouant sur des prétendues différences d'évaluation qu'il aurait constatées, parce que le temps change, que le jour n'est pas la nuit, que la demande va augmenter ou chuter, …. ceux qui travaillent et produisent doivent reprendre possession de leurs biens et remettre les financiers à leur place de salariés, par la case prison au besoin. Messieurs les élus, il faut vous rappeler que les élections peuvent vous imposer ces choix, ou vous obliger à partir avec les voleurs.