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errements

  • Prostitution et CAC40

     

    Des millionnaires irresponsables

     

    Le groupe VINCI vient, une fois de plus de nous montrer ce que sont les méthodes de la finance pour cacher la réalité de leur fonctionnement. Ce groupe aurait ouvert une enquête interne suite à la découverte du réseau de prostitution payé grâce à l'un de ses sous-traitants en évènementiel. Un tel réseau qui fournissait des « services » !! à des dirigeants internationaux ne peut pas exister sans de nombreuses connivences et des protections à tous les niveaux de la hiérarchie. Il suppose que des cadres supérieurs avaient recours à ce type de « paiement » en « nature » pour obtenir la signature de contrats. Il suppose un ensemble d'habitudes dans le traitement des grands contrats, un mode de vie chez de nombreux dirigeants, tout ce que la déontologie nous affirme être impossible. Il n'y a pas trente six solutions, ces sociétés doivent disparaître, et leurs dirigeants être poursuivis chaque fois que l'une d'entre elles est prise en flagrant délit de tricherie. Car ces comportements tuent les entreprises moyennes de tous les pays où elles interviennent, les victimes sont donc légion. Tous ces cadres supérieurs qui trouvent normal de toucher des avantages « en nature », voyages, locations, services que nous n'imaginons pas et qui bien sûr échappent à la sécurité sociale et aux taxations partout dans le monde sont autant de mauvais citoyens qui méprisent l'Égalité et la Fraternité et font tout pour montrer que ce sont les sans-grades qui sont la cause de nos dettes.

     

    Il est grand temps d'ouvrir les yeux et de montrer que c'est la solidarité, celle que le Système de Comptabilité Nationale considère comme sans valeur marchande, qui permet aux pays de survivre. Les mensonges ne peuvent continuer éternellement à masquer les Vérités. Quand les bus sont gratuits, il n'y a pas de fraudeur, et pas d'agressions pour trois francs six sous, c'est pareil pour tous les services publics, ils n'appartiennent pas à la « fonction publique », ils peuvent être exercés par tous et bénéficier à tous. C'est cela aussi la solidarité. Taper sur les mendiants permet de créer les conditions d'une guerre civile pendant que les voleurs vivent au chaud à l'autre bout du monde, tout en fournissant les armes.

     

    Pensez toujours qu'un dysfonctionnement, c'est aussi la non-dénonciation des crimes et délits par ceux qui en sont les témoins ou les bénéficiaires. Il y a trop de hauts-fonctionnaires et de cadres supérieurs dont les intérêts sont de se mettre hors norme pour s'octroyer des avantages que la société ordinaire ignore, sous le prétexte fallacieux que ces errements existent dans les pays étrangers qu'ils fréquentent. Rien dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme n'autorise de tels actes, donc la Police doit agir et exiger de la Justice qu'elle exerce ses fonctions lorsque des infractions graves sont découvertes. Sinon, il y a abus d'autorité et donc dysfonctionnement, ce que nous ne cessons de répéter.

     

    La campagne électorale est l'occasion de voir ce que chaque candidat estime de son devoir pour faire cesser ces combines. Comme tous les candidats sont déjà en charge de fonctions électives, il suffit de leur demander d'agir dans le cadre de leur mandat actuel pour en déduire ce qu'ils feront après les élections. Ces magistrats devenus députés qui crient après les SDF, que font-ils contre l'évasion fiscale du CAC40, ces élus qui prennent des arrêtés contre les sans-papiers, les sans-revenus, les sans-travail, ces élus qui taxent à tour de bras pour alimenter un clientélisme électoral et ruinent le peuple, que font-ils pour lutter contre la corruption, la spéculation, les marchés truqués, les trafics d'influence.

     

    Il n'y a pas deux catégories de citoyens, il n'y en a qu'une : ceux qui respectent la Loi et payent des impôts pour que l'État assure des services publiques identiques pour tous. Si nos dirigeants estiment avoir besoin de chauffeurs, gardes du corps, policiers, … tous les autres citoyens ont les mêmes besoins, et les mêmes droits, c'est cela la République Française, ceux qui veulent une autre Constitution doivent avoir le courage de le dire lorsqu'ils veulent se faire élire.

     

    Avec le nombre de spécialistes de la Constitution que nous avons, il est étonnant qu'il faille l'écrire.

     

  • Toujours des secrets

     

    Toujours des secrets !!!

    Décidément, le secret est une maladie que l'on devrait soigner, car elle fait des ravages énormes dans notre économie. Or, comme elle affecte la mémoire de nombres de nos élus, il faut faire quelque chose.

    Secret fiscal, secret défense, secret de la vie privée, secret de polichinelle, direz-vous ; toujours est-il que les gens importants ont le droit, en France, d'avoir des secrets construits avec les fonds publics. C'est pour le moins bizarre, puisque les dépenses de l'État doivent être votées, donc doivent être connues du contribuable. Il y a donc une fois de plus un exemple évident d'abus d'autorité qui n'est dénoncé qu'à moitié, puisque les dirigeants des grands partis politiques ont toujours utilisé cette méthode du secret chaque fois qu'ils se sont trouvés aux affaires.

    Nous ne changerons donc pas d'avis : le secret doit disparaître, tout usage des fonds publics doit au bout d'un temps plus ou moins long être justifié, et les bénéficiaires doivent répondre aux questions posées sans avoir plus de droit que le contribuable lambda qui, lui, doit tout justifier aux inspecteurs de l'administration. Quel droit des donneurs de leçons (puisque tous les hommes politiques passent leur temps à nous en donner) peuvent-ils invoquer pour se permettre de refuser de rendre des comptes à ceux qui payent pour qu'ils exercent des fonctions. Le monde est vraiment tombé sur la tête, celui qui refuse de répondre devrait immédiatement se retrouver devant le système judiciaire, puisque le simple fait de refuser d'informer sur l'usage des fonds publics est un délit. En effet, les fonds sont mis à disposition à la suite d'un vote avec affectation, selon les principes de la comptabilité publique. Comment des fonds peuvent-ils être mis à disposition s'ils ne sont pas conformes aux usages décidés lors des votes ? Le serpent se mord la queue, mais la honte ne les atteint même pas, alors qu'ils ont les doigts dans la confiture !!!

         Comme quoi nous sommes bien obligés de constater que les obligations imposées au citoyen ordinaire, et nécessaires pour organiser la vie collective, ne sont pas respectées par ceux-là même qui sont chargés de réfléchir aux méthodes à utiliser pour que les fonds ne soient pas dilapidés. Décidément, il n'est pas étonnant que l'économie soit en crise, puisque tout montre que le mensonge est une méthode ordinaire de fonctionnement politique.

         Mais alors il ne vous surprendra plus que des citoyens puissent se plaindre des errements des administrations dont ils se disent victimes, puisque vous constatez tous les jours que des irrégularités sont commises. Quand un avantage est mis en place, il faut bien que ce soit au dépens de quelqu'un, et le quelqu'un, c'est nous, cette minorité qui crie dans le vide, car le plus grand nombre ne croit pas que cela soit possible, jusqu'à ce que cela lui arrive, et là, le choc est brutal, atroce, il n'y a plus qu'une question : comment en sortir ?

        Pour en sortir, les politiques doivent rendre des comptes, et arrêter de dire que le repas d'un député vaut 100 fois le repas d'un ouvrier. Tous les estomacs se ressemblent sur la table d'opération, il faut donc cesser d'engraisser inutilement ceux qui se moquent de nous.

         Nous pouvons vous faire le pari que les réclamations sur les commissions, et autres délits d'initiés, ingérences et complaisances, vont faire du bruit le temps que les campagnes électorales passent, puis les affaires reprendront, car ce seront les mêmes personnes qui auront changé de chaises, mais seront toujours sur la scène, devant l'assiette au beurre !