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secret

  • Abus d'autorité, jusqu'où ?

    Même les protocoles de l'Europe sont des chiffons de papiers pour nos dirigeants !!!

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  • Toujours des secrets

     

    Toujours des secrets !!!

    Décidément, le secret est une maladie que l'on devrait soigner, car elle fait des ravages énormes dans notre économie. Or, comme elle affecte la mémoire de nombres de nos élus, il faut faire quelque chose.

    Secret fiscal, secret défense, secret de la vie privée, secret de polichinelle, direz-vous ; toujours est-il que les gens importants ont le droit, en France, d'avoir des secrets construits avec les fonds publics. C'est pour le moins bizarre, puisque les dépenses de l'État doivent être votées, donc doivent être connues du contribuable. Il y a donc une fois de plus un exemple évident d'abus d'autorité qui n'est dénoncé qu'à moitié, puisque les dirigeants des grands partis politiques ont toujours utilisé cette méthode du secret chaque fois qu'ils se sont trouvés aux affaires.

    Nous ne changerons donc pas d'avis : le secret doit disparaître, tout usage des fonds publics doit au bout d'un temps plus ou moins long être justifié, et les bénéficiaires doivent répondre aux questions posées sans avoir plus de droit que le contribuable lambda qui, lui, doit tout justifier aux inspecteurs de l'administration. Quel droit des donneurs de leçons (puisque tous les hommes politiques passent leur temps à nous en donner) peuvent-ils invoquer pour se permettre de refuser de rendre des comptes à ceux qui payent pour qu'ils exercent des fonctions. Le monde est vraiment tombé sur la tête, celui qui refuse de répondre devrait immédiatement se retrouver devant le système judiciaire, puisque le simple fait de refuser d'informer sur l'usage des fonds publics est un délit. En effet, les fonds sont mis à disposition à la suite d'un vote avec affectation, selon les principes de la comptabilité publique. Comment des fonds peuvent-ils être mis à disposition s'ils ne sont pas conformes aux usages décidés lors des votes ? Le serpent se mord la queue, mais la honte ne les atteint même pas, alors qu'ils ont les doigts dans la confiture !!!

         Comme quoi nous sommes bien obligés de constater que les obligations imposées au citoyen ordinaire, et nécessaires pour organiser la vie collective, ne sont pas respectées par ceux-là même qui sont chargés de réfléchir aux méthodes à utiliser pour que les fonds ne soient pas dilapidés. Décidément, il n'est pas étonnant que l'économie soit en crise, puisque tout montre que le mensonge est une méthode ordinaire de fonctionnement politique.

         Mais alors il ne vous surprendra plus que des citoyens puissent se plaindre des errements des administrations dont ils se disent victimes, puisque vous constatez tous les jours que des irrégularités sont commises. Quand un avantage est mis en place, il faut bien que ce soit au dépens de quelqu'un, et le quelqu'un, c'est nous, cette minorité qui crie dans le vide, car le plus grand nombre ne croit pas que cela soit possible, jusqu'à ce que cela lui arrive, et là, le choc est brutal, atroce, il n'y a plus qu'une question : comment en sortir ?

        Pour en sortir, les politiques doivent rendre des comptes, et arrêter de dire que le repas d'un député vaut 100 fois le repas d'un ouvrier. Tous les estomacs se ressemblent sur la table d'opération, il faut donc cesser d'engraisser inutilement ceux qui se moquent de nous.

         Nous pouvons vous faire le pari que les réclamations sur les commissions, et autres délits d'initiés, ingérences et complaisances, vont faire du bruit le temps que les campagnes électorales passent, puis les affaires reprendront, car ce seront les mêmes personnes qui auront changé de chaises, mais seront toujours sur la scène, devant l'assiette au beurre !