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indignation

  • SANS EMPLOI SANS ÉDUCATION SANS PERSPECTIVES

     

    Vous pouvez rajouter sans logement, sans nourriture, et vous trouverez tous les camps de réfugiés qui commencent à se multiplier dans le monde.

               Est-il admissible que la richesse de quelques milliers de personnes sur la planète s'accompagne d'une telle foule de victimes d'une organisation sociale défectueuse ? Chaque fois qu'une émeute de la faim se déclenche, ou toute autre émeute causée par une autre calamité naturelle, ou causée directement ou indirectement par l'activité humaine, la réponse des possédants est la même, il faut obliger les émeutiers à supporter leur situation, il se doivent d'être résignés, jusqu'à en mourir si les gouvernements sont incompétents, corrompus ou simplement inconscients.

             Peut-on espérer voir se mettre en place plus que des ONG, c'est-à-dire une volonté exprimée par les populations à l'abri du besoin, traduite par des moyens capables de répondre aux besoins vitaux des populations abandonnées.

              Est-il admissible que l'avenir de certaines populations ne puisse se traduire que par des suicides, volontaires ou non ? Peut-on dire que nos esprits éclairés sont conscients de l'impasse dans laquelle ils mènent nos sociétés, si le suicide collectif devient un moyen d'expression banalisé ? Quelle philosophie faut-il lire derrière ces situations sans issues, est-ce une volonté délibérée de réduire la pression démographique par des guerres civiles, est-ce un choix de créer des zones de guerre qui permettront de mettre en place des corridors d'irradiation pour isoler des régions « protégées » sous contrôle de ces « esprits éclairés » ? Il est réellement temps d'alerter les populations victimes de ce manque de conscience collective, pour qu'elles fassent pression sur les politiques.

               Le droit à l'indignation, le droit de dénoncer, le droit de traduire les responsables devant des instances judiciaires internationales, ces droits fondamentaux, les victimes déjà identifiées (rescapés des camps de tous les pays entre autres), mais aussi les victimes potentielles , doivent trouver des solutions pour les développer et que des capacités d'enquêtes fassent émerger un nouveau mode de pensée politique. Il faut bien se dire que les mêmes faits produisent les mêmes conséquences, et que les gouvernances créées sur le mode autocratique et pyramidale s'imposent par la force, et périssent par la force, successions de civilisations qui font le passé de l'Histoire Mondiale. L’Humanité peut espérer une amélioration de son bien-être en tentant de maîtriser les fluctuations de son environnement, alors qu'elle fait tout pour rendre plus dures les conditions de sa survie. Les psychiatres et les religions prétendent fournir des explications, mais la réalité crue se contente de nous fournir des listes de morts, de blessés, des listes de victimes, des listes de catastrophes en cours de développement et des discours sécuritaires.

              Les dirigeants politiques conscients de la situation ne peuvent qu'être des gens qui ne perdent pas leur temps en loisirs de standing, en vacances estivales et autres, en voyages d'agrément, des gens qui se consacrent durant leur mandat à la résolution des conflits et des misères. C'est un apostolat que d'être élu et chargé de faire face aux grandes catastrophes. Au lieu de cela, tous les dirigeants du monde ont le temps de faire carrière et de s'occuper de leur avenir, comment peuvent-ils penser que les victimes ne soient pas choquées !!! La résistance humaine a des limites, la résignation aussi, celui qui attend depuis des années ne peut se satisfaire de voir défiler dans les bureaux où il doit se présenter des carriéristes bien protégés qui ont besoin de dossiers à remplir pour obtenir leur avancement.

              Voir Haïti, La Corne de l'Afrique, mais aussi la misère des grandes métropoles ne peut pas faire penser que les techniques politiques actuelles sont performantes, sauf à penser qu'elles résultent d'une volonté délibérée que les simples citoyens ne sont pas autorisés à connaître, ce que notre système politique n'admet pas. Tant que nombres de ministres, d'élus nationaux ou locaux, de hauts-fonctionnaires nationaux ou internationaux pourront se remplir les poches sans risquer de poursuites, tant que les fonctions importantes seront des moyens de s'enrichir, tant que les dénonciations ne permettront pas d'ouvrir des enquêtes discrètes et indépendantes, les victimes seront toujours nombreuses, malheureuses, sans avenir, et désespérées. La conséquence prévisible et directe sera l'allongement de la liste des victimes.

  • JUGER OU TRANCHER ?

    La patrie des Droits de l'Homme reste une fois de plus en retard en matière de Justice.

    Ce n'est pas nouveau, mais lorsque l'occasion se présente de progresser sans que cela ne coûte au contribuable, pourquoi vouloir rester dans un passé peu glorieux.

    Motiver les jugements, cela permet de montrer que le doute peut profiter à l'accusé, que les raisons se doivent d'être réelles, compréhensibles, cela permet de souder une collectivité autour de décisions qui prendront date.

    Mais non, une fois de plus, la Justice de la République Française se veut tranchante, même si elle se trompe, restons-en au couperet, à la guillotine, à la décision imposée par quelques uns, sans avoir de comptes à rendre.

    Sachant que les mêmes veulent instaurer des jurys populaires dans les juridictions correctionnelles, le résultat est garanti, les tensions vont encore augmenter et ce ne sera pas pour améliorer les scores tangibles du fonctionnement de nos institutions. Mais pourquoi vouloir toujours cacher les raisons qui motivent les décisions, le citoyen de ce pays est capable d'être un jour juré, il peut donc comprendre et expliquer ses choix. Est-il si dangereux d'être compris ? 

    Qui sont donc ces "juristes" qui veulent nous imposer une société centralisée, hiérarchisée, dans laquelle les blocages sont le fonctionnement normal, dans laquelle le progrés est suspect, dans laquelle seuls les experts et les conseillers ont le droit de parler, alors qu'ils ne sont jamais responsables.

    Il est grand temps de rétablir l'"indignation", "outrage" insupportable pour des magistrats irresponsables et aux ordres, qui parlent toujours de leurs droits, mais pas souvent du Droit, seul moyen de faire constater sur la scène publique les abus d'autorité, les spoliations, les incitations au suicide, les mensonges, les détournements, en un mot la "corruption". Corruption active, corruption passive, tromperie, opacité, silence, l'exception française se complait dnas le drame, que les dirigeants nous présente comme des vaudevilles et des comédies. Tous les jours, les exemples venus d'en haut incitent les individus ordinaires à rentrer dans le rang, en se contentant d'être spectateurs de leur vie, en acceptant d'être volés, grugés, piétinés, parcequ'"ils ne peuvent pas comprendre", qu'ils doivent donc subir, payer, et se contenter des restes.

    Nos dirigeants n'ont rien à nous proposer pour l'avenir, les catastrophes sont inéluctables, donc seuls les gens biens nés ont le droit d'y être préparés, les autres doivent se contenter de leur servir de rempart. La Justice doit donc être fluctuante, floue, surchargée, incompétente, puisqu'elle n'a pas pour but d'améliorer le fonctionnement du corps social. 

    Que tous les politiciens sans avenir se le disent, un projet de société comprend comme base des règles de droit, aussi indispensables que les règles d'hygiène. Un homme politique n'est pas un produit marketing, qui promet tout et n'importe quoi, il se doit de faire progresser notre culture, selon nos critères, notre histoire, mais aussi notre géographie, notre environnement. C'est un citoyen au milieu des autres dont les actes de la vie courante doivent être exemplaires. Ce n'est pas le cas de nos dirigeants dont les écarts en tout genre sont permanents : écarts de langage, écarts de mode de vie, écarts de train de vie, écarts de choix éthiques, disons "grand-écart" permanent, et bien sûr, Justice qui suit ..........les écarts !!!!!!!!!!!!! 

  • Indignation

    Autoritarisme, incompétence, corruption, et mépris.

    Des mots qui se côtoient sans jamais se comprendre. La compétence n'a pas besoin de la corruption, elle s'accompagne du respect, mais elle méprise les incompétents, les rabaisse, ce qui les amène à se laisser corrompre pour imposer leur autorité. Finalement, tout est question de la place qu'il faut occuper, ou que l'on a besoin d'occuper pour satisfaire des besoins plus ou moins nécessaires. Le principe de Peter n'est donc pas si innocent qu'il n'y paraît, qui veut que chacun tende à se trouver un jour ou l'autre incompétent et donc tenté par la corruption et l'autoritarisme.

         L'éducation devrait permettre à chacun d'occuper une position de reconnaissance sociale avec des attributs et des responsabilité selon ses compétences dans le système. Mais est-ce bien vrai ?

    Notre  société n'est-elle pas plutôt un système de mépris organisé, basé sur des cooptations très peu républicaines, cachées derrière des examens, des concours, donc des obstacles destinés à détecter puis à éliminer les gêneurs, les empêcheurs de profiter d'un système qui s'est toujours reproduit. Les guerres sont vieilles comme le monde, et les chefs sont là pour profiter et se battre par populace interposée.

         Les penseurs n'ont le droit de s'exprimer que lorsque les choses sont allé vraiment trop loin, comme en 1945, sachant que cela restait une façade, puisque les affaires continuaient pendant la mise en route de l'ONU ( arrangement avec la maffia en Sicile, massacres à l'Est, guerres en Corée, en Afrique, mise en coupe réglée de nombreuse régions, …).

         La particularité de la France, c'est finalement l'hypocrisie poussée à son paroxysme, car si la royauté s'appuie sur une structure de classes sociales, donc une hiérarchie acceptée, chez nous l'Égalité  est un principe, la Liberté un préalable, la Fraternité un système social, mais en fait cela ne fonctionne pas. L'Égalité sert à cacher la misère judiciaire, la Liberté masque mal l'autorité militaire et la Fraternité est un leurre que les fonctionnaires agitent en tout sens pour justifier leurs avantages.

         La nouveauté de ces dernières années est le mépris de plus en plus affiché par les autorités et les dirigeants vis à vis de ceux qui demandent le respect de nos trois piliers de la République. Que la Troisième République ait été corrompue, c'est un fait connu, que la Quatrième ait été faible, cela dépend des personnalités observées, mais la Cinquième, quant à elle, se caractérise par la déliquescence des pouvoirs, compensée par un autoritarisme croissant, et une façon de taper dans la caisse de plus en plus indécente. Les élus sont incapables de se faire respecter, car leurs actes n'offrent pas la lisibilité claire et puissante qui permettrait à leurs soutiens de s'organiser pour les aider à imposer que force reste aux principes de la République.

         Quand le Chef de l'État remet lui-même en cause l'existence d'un équilibre des pouvoirs et le respect des règles de Droit, quand le système judiciaire se comporte en corporation plus soucieuse d'avantages personnels que de respect du travail judiciaire, quand les financiers se font voter des revenus garantis aux dépends du peuple, quand l'administration met en œuvre la paupérisation, où sont donc les choix faits pour que la république prospère et permette à nos descendants de croire en un avenir meilleur. La recherche de nos universités est-elle donc si nulle qu'elle se contente de proposer un avenir de terrorisme et de guerres de banlieues. Nos économistes sont-ils si mauvais qu'ils ne puissent penser autrement que selon les critères financiers de leurs banquiers ?

          Nous tous, déjà victimes de ce système, nous vous appelons à plus de respect de notre culture, plus de courage face aux incapables, l'avenir ne peut pas se contenter de si peu de bon sens, les techniques progressent, nous devons pouvoir en profiter tous ensemble. Chaque fois que vous en avez l'occasion, dans les meetings, dans les cafés, dans les supermarchés, dans les syndicats, dans les associations, n'hésitez pas à réclamer, n'hésitez pas à montrer votre indignation, n'hésitez pas à surveiller les comptes et à montrer que les gens simples savent gérer avec solidarité, égalité et liberté. Les bénévoles des réseaux de solidarité qui font vivre des millions de gens dans notre pays sont la preuve vivante que les victimes peuvent se regrouper et vivre selon d'autres critères que ceux imposés par une oligarchie irresponsable.