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bêtise

  • La politique n'a aucun savoir-vivre

     

     

    Donner un nom de rue à une victime ne peut avoir de sens que lié à des actions directes. Or, de quoi des hommes politiques français peuvent-ils se vanter pour prétendre se draper dans l'aura qui a entouré ce malheur. Nous aimerions bien apprendre que sa famille a bénéficié d'aides exceptionnelles destinées à diminuer le drame vécu, que des « soutiens psychologiques » et matériels ont été débloqués. Mais je n'ai rien trouvé, il est vrai que nos moyens sont très limités. Cependant, le principe de la récupération me paraît en soi condamnable, il montre simplement que les valeurs des politiques et des intellectuels bien-pensants restent vautrées dans les principes bien établis de larmes de crocodiles, sans que cela aille plus loin.

     

    Nous autres, simples mortels, ne pouvons pas comprendre les grandes envolées de ceux qui croient penser l'avenir pour nous. C'est comme l'évasion fiscale, celui qui paye ses impôts tous les jours ne peut pas comprendre la spoliation qui stresse les riches lorsqu'ils doivent s'acquitter de leurs obligations. Il peut d'autant moins comprendre que les riches se retirent de la société ordinaire, et donc qu'ils ne font pas vivre la société. La République Française, république sociale, ne peut que se flatter de voir partir de tels égocentriques, cela évitera de les soigner, car de tels comportements relèvent de la psychiatrie. Celui qui ne veut pas partager ce qui ne lui sert strictement à rien, pour éviter des problèmes sociaux créés d'ailleurs par sa rapacité est un individu dangereux pour la société. En effet, tout lui sera prétexte pour justifier de ne pas payer. Il conteste tout, que ce soient les charges sociales, les taxes, les frais, …, tout lui est du !!! Alors, qu'il s'en aille, ce n'est pas lui qui crée la richesse, il ne faut pas l'oublier. Les usines subissent les financiers, mais en ont-elles vraiment besoin ? Une théorie économique qui calcule la valeur par addition de n'importe quoi n'est quand même pas un modèle de justification de l'existence de revenus sans limites. Pourquoi tous les membres d'une même entreprise n'ont ils pas leur mot à dire sur la structure de leur entreprise ? Pourquoi, en vertu du principe de propriété, doit-on subir la bêtise de la hiérarchie d'abord, puis son racket ensuite. L'entreprise n'est pas un objet, son fonctionnement n'est pas passif, il interagit avec l'environnement, donc les composants d'une entreprise ne peuvent avoir tous le même statut. Les employés ne sont pas des matières premières. Donc, tous les comportements destinés à dévaloriser les employés d'une entreprise, par exemple sous prétexte d'interchangeabilité sont inadmissibles. L'ingénieur à l'origine d'une découverte est plus important que le P.D.G., parce que le principe devrait être le même : un P.D.G. se remplace, pas le savant. Pourquoi cela ne marche pas, c'est que certains sont tellement imbus d'eux-mêmes qu'ils s'octroient des droits que les autres ne pensent pas à leur contester.

     

    Pendant le sommeil, il n'y a plus de riches, les maladies se moquent bien de la richesse, les sièges savent bien qu'il n'est pas possible d'en utiliser plusieurs à la fois, l'estomac d'un riche n'a pas plus de volume, les autres organes non plus, d'ailleurs.

     

    Alors, nos dirigeants actuels devraient relire la Constitution, penser à leurs obligations morales, et lutter contre toutes les formes d'exacerbation du Moi, ce qui permettrait d'économiser déjà bien des réceptions inutiles, bien des réunions sans objet, et les aiderait à recentrer leur action vers les soucis immédiats des millions de citoyens qui composent ce pays. Accessoirement, ils perdraient un peu moins de temps à participer à des concertations inutiles avec des lobbys qui relèvent de la corruption active et passive, ils éviteraient les conflits d'intérêt dus au copinage, et autres intellectualités douteuses.

     

    Savoir, c'est pouvoir, malheureusement pouvoir est rarement savoir. Pour ces gens qui se veulent haut-placés, l'important est de faire semblant, pour notre malheur généralement. Car ce sont les mêmes qui nous lanceront dans des guerres, militaires, économiques, sociales, sans états d'âme, uniquement pour des noms de rues, d'avenues ou de boulevards.

     

     

     

  • Leur bêtise nous tuera

     

     

    Observer les faits permet aux victimes de trouver des liens que personne ne songe à mettre en avant, quand il ne s'agit pas tout simplement de les cacher.

     

    Pour cette fois, c'est l'actualité qui nous interpelle, en la personne de ce jeune qui s'en est pris à la société, pour ne pas y avoir trouvé sa place. Bien sûr, tous les politiques vont trouver dans cette triste circonstance l'occasion de nous promettre que cela ne se reproduira pas, que les textes et les procédures vont tout prévoir et nous protéger. Or, c'est l'organisation administrative et sociale telle que les politiciens l'ont bâtie qui vient de frapper, dans tous les sens du terme.

     

    Les uns nous expliquent que l'individu était connu, mais que rien ne pouvait lui être reproché, les autres qu'il a été lui-même victime, sans compter les récupérations sur les « étrangers », sur les problèmes culturels, sur l'emploi, …

     

    Pour nous, nous retiendrons que les trafics d'armes sont tellement ordinaires que la police ne les voit pas, ou ne veut pas les voir, ou ne peut pas les voir, ou n'a pas le temps de les voir. (Pour un pays qui vend des armes partout dans le monde, de manière opaque voire illégale, ce n'est pas surprenant!!). Les difficultés éthiques, morales, mais aussi économiques posées par le problème de l'armement dans notre pays sont systématiquement cachées, niées, occultées. D'accord ou pas, le citoyen français tire une partie de ses revenus du monde de l'armement, sans pouvoir décider si cela lui plaît ou non. Il n'y a pas chez nous les « pros » et les « antis », il y a le vide politique et moral, tandis que les budgets sont utilisés sans contrôle autre que celui des appétits financiers. Les principes de la République sont bafoués, ce qui permet à des pays comme la Russie de déclarer que les élections sont « truquées » en France. Et que répondre, nous sommes incapables de justifier les décisions qui président à nos ventes d'armes sur le marché international. Les pays dont le pouvoir est dit « fort » justifient par des votes politiques les choix de l'exécutif, que les peuples ne peuvent contester, se trouvant plus ou moins bâillonnés. Ces situations sont qualifiées par les démocrates de « dictatures », qui prétendent montrer par des votes transparents ce que peut faire la démocratie. Mais ceux qui crient le plus fort sont ceux qui mentent le mieux, et leur sens de la morale publique reste largement lié aux appétits financiers des marchands de canon qui les dirigent. L'intérêt général est soit-disant le choix éclairé des dirigeants, sans que les peuples ne puissent réellement participer aux décisions. Que le vote soit majoritaire par tromperie, fausses promesses et mensonges électoraux, ou par tricherie, y a-t-il vraiment de la différence ?

     

     

    Revenons chez nous, et constatons qu'au même moment les histoires de « fadettes » mettent en évidence l'usage des services de police pour surveiller les citoyens susceptibles de gêner les avancements de carrière de nos dirigeants aux dents longues. Est-ce un bon usage des fonds publics, quand les armes, la drogue, … se promènent sous leurs fenêtres !!, quand la corruption passive permet de tenter de faire baisser les salaires en jetant des milliers de personnes à la rue. La spéculation immobilière enrichit par ailleurs les sociétés de placement, dont celles qui surévaluent les valeurs des actifs de nos caisses de retraite, et justifient les salaires et avantages de leurs dirigeants. Les jeux de chaises musicales dans la haute administration sont bien liés à la corruption passive et à la non-dénonciation des privilèges indus que le mauvais usage des fonds publiques permet. C'est que le passage de la préfectorale à l'armement, ou à la Direction des grands groupes privés, et retour, donne des catalogues de « liens » entre toutes les méthodes utilisables pour bénéficier de situations « intouchables » !! Il y a la France ordinaire, celle qui se lève tôt tous les jours, paie ses impôts, et ne connaît que ses élus locaux, et à côté, la France des profiteurs, la bouche en cœur pour montrer leur dévouement et leur déontologie, qui ne cherche qu'à profiter. Bien sûr, tout un apparat, une mise en scène, (en fait du spectacle), vous oblige à faire des courbettes, à respecter le protocole, à donner des avantages à ceux qui ne font déjà pas grand chose, puisqu'ils ne concourent pas à la richesse publique, et ne sont pas à votre service lorsque vous en avez besoin, ce qui serait pourtant la raison d'être d'un service dit « public ».

     

    Il y a donc dans l'analyse d'un fait divers plus violent que d'habitude la preuve du détournement des institutions par des individus qui méprisent les principes républicains de la séparation des pouvoirs, et de l'obligation de rendre des comptes. Et comme nous ne sommes pas masochistes, et que nous sommes fatigués de subir, nous insistons pour que tous les moyens soient utilisés pour mettre fin aux trafics qui font de notre pays la risée de bien des gens civilisés ! Il faut donc rendre à cette République des valeurs qui permettent aux victimes de savoir pourquoi elles se battent, pour qui, et quels sont les espoirs de réussir !