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discrimination

  • Droit à la discrimination

    L'organisation internationale est incapable de lutter contre les multiples méthodes de corruption et ne progresse pas dans son analyse des causes pour y mettre fin.

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  • Turpitudes et cris d'orfraie

    Que de choses à constater pour admettre que le droit français n'est pas très droit.

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  • Discrimination, mode d'emploi

     

    Notre pays déclare lutter contre les discriminations et passe son temps à chercher comment créer de nouvelles discriminations.

     

     

    En effet, si la République Française prétend avoir inventé les Droits de l'Homme et du citoyen, elle ne l'a d'abord fait que pour les hommes, les femmes étaient sous la tutelle des hommes, selon les règles méditerranéennes. Depuis, les femmes ont obtenu d'être respectées en tant que citoyennes, mais pas dans la vie économique ou sociale. Une des raisons majeures de cette difficulté reste l'organisation sociale de notre pays, au sein duquel l'homogénéité manque. Ce défaut a entraîné la création d'une multitude de rigidités dans le seul but de créer des « familles ». Ces clans se comportent vis-à-vis de leurs membres et vis-à-vis de la société comme des gardiens vigilants d'une orthodoxie qu'ils sont d'ailleurs seuls à connaître. Simplement, cela permet l'existence de « petits chefs » qui se contentent de leur pouvoir occasionnel et évitent de contester les autres pouvoirs existants, pas plus justifiés que le leur.C'est ainsi que le principe des emplois réservés se développe dans les secteurs de la sécurité, de la santé, de l'accès à l'emploi, qu'il perdure comme pour les notaires, et autres secteurs juridiques et judiciaires.

     

    Tout ce fatras de comportements illégaux et discriminatoires permet de justifier l'opacité des secteurs traditionnels qui depuis longtemps servent le pouvoir qui s'est substitué à l'ordre public républicain.

     

    Quoi de plus discriminatoire qu'une niche fiscale, puisque c'est une dérogation au droit commun par nature, ce que les députés ne devraient pas pouvoir voter, par principe. Or, les élus dans leur grande majorité cherchent à mettre en avant des spécificités qui justifieraient des discriminations. Il serait quand même préférable de faire le raisonnement inverse : maintenir le principe de l'égalité, et offrir des services nécessaires selon les handicaps constatés. Par exemple, l'important n'est pas d'avoir une remise d'impôt parce qu'on est handicapé moteur, mais de disposer de moyens de déplacement permettant la mobilité. Les jeux paralympiques montrent bien que les moyens physiques ne sont pas cause réelle de la discrimination, mais qu'elle résulte plutôt de l'incapacité volontaire ou non de permettre à tous de s'épanouir dans le cadre d'une vie ordinaire. Qui peut bien penser que le chômage résout les problèmes de la dette, à part les financiers qui en profite pour spéculer sur les morts à venir. Il y a donc dans notre mode de penser des incohérences dont se servent les marionnettes qui nous dirigent. Pour eux, l'important, c'est le pouvoir et les avantages qu'ils en tirent, eux et ceux qui les manipulent. Chercher donc qui profite des difficultés sociales, économiques et vous saurez qui a intérêt à ce que cela dure, et qui sont donc vos ennemis ?

     

    Il n'y a pas besoin d'être sociologue ou ethnologue, … pour constater qu'il n'y a pas de long fleuve tranquille dans la vie ordinaire, tel qui réussissait ses études subit des maladies, des problèmes sentimentaux, …, tel qui a raté ses études pourrait progresser ensuite, mais il doit suivre les filières de l'avancement selon les syndicats, selon les financiers, …, ….

     

    L'âge fait aussi des ravages, mais pas selon les critères de la sécurité sociale, l'alcool attaque tous les foies, le tabac tous les cœurs, la mal-bouffe tous les organismes, or ceux qui en font la promotion ne voient pas où est le mal. Il n'y a pas d'égalité réelle dans la nature, donc nous devons penser en terme de capacités d'épanouissement personnel, et ce doit être le rôle de l'organisation sociale.

     

    Notre République, qui multiplie les interdits, les dérogations, les passe-droits, ne cherche donc surtout pas à trouver des solutions, mais à noyer le poisson, pour faire avaler des couleuvres aux citoyens ordinaires. Une des méthodes favorites est celle des « experts » qui peuvent certifier n'importe quoi, (moyennant des avantages, donc des discriminations!!!). Le système est passé maître dans l'art de la dissimulation, du chantage, de l'hypocrisie. Il utilise le système éducatif pour détecter ceux qui lui permettront de continuer, en traitant les autres comme des individus dangereux ou potentiellement dangereux, pour éviter qu'ils ne dénoncent un jour la réalité. Les méthodes de traitement des hyperactifs, des surdoués, des autistes, des artistes, des retardés scolaires n'ont pas pour but de les intégrer à la société, mais de leur éviter de mettre le nez là ou cela gênerait, tout en donnant des gages au système. Tout cela ne fait pas un monde équilibré, parce que dans toutes les familles, vous trouverez tous les genres, donc que les rancœurs s'accumulent, ce qui crée des tensions entre ceux qui sont avantagés et les autres. C'est d'ailleurs ce qui permet aussi des politiques de la famille pas très saines, puisque basées sur des règles fiscales et sociales dont le lien avec l'égalité n'est pas évident.

     

    En fait, la discrimination est un outil naturel de hiérarchisation des pouvoirs, donc un moyen ordinaire d'empêcher la mise en œuvre d'une réelle politique de lutte contre la discrimination. La réforme à entamer commence par l'équilibre des pouvoirs, seul moyen de faire obstacle à la « clanisation » de la société. Pour ce faire, c'est la transparence des institutions et la manifestation de la vérité qui sont primordiales pour constater les anomalies et mettre fin à l'exploitation de notre pays par des groupes organisés et qui se moquent totalement de notre bien-être. Ils sont tout autant capables de déclencher une guerre civile ou une guerre mondiale que d'infecter une population, ou de prôner une religion intolérante, sans compter les pénuries de ressources, l'incitation au meurtre ou au suicide.

     

    Il est donc bien nécessaire d'exiger que l'égalité s'applique donc d'abord dans le monde judiciaire et au monde judiciaire, qui doit acquérir une indépendance et une impartialité totalement inexistante à ce jour. L'indépendance pour s'opposer aux puissants, et l'impartialité pour justifier chaque fois que nécessaire, et quelle que soit l'origine de la demande, le respect de l'égalité.