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ANVEDJ - Page 56

  • Services sociaux, clientélisme politique, syndical, ...

     

     

     

    La centralisation et le système pyramidal ont de nombreux effets pervers, car ce système met en place des méthodes d'autoprotection qui vont jusqu'à organiser un ronronnement interne qui se reproduit aussi longtemps que la méthode de cooptation peut continuer.

     

     

    À partir du moment où un individu est coopté par le système en raison de sa capacité à ne pas dénoncer les errements existants, il lui est alloué un poste, une fonction au sein de laquelle il sera intouchable. Puisque son profil psychologique correspond à des comportements le rendant presque incapable de dénoncer les anomalies auxquelles il assiste, il se retrouve rapidement « complice » volontaire ou non d'infractions plus ou moins graves de gens qui ont eux-mêmes le même profil. Cet enchaînement de fraudes, de faiblesses, de petite et de grande corruption rend l'administration prisonnière d'un filet auto-protecteur qui l'empêche de se remettre en question et qui reproduit les mêmes lâchetés. Vous multipliez par le nombre d'administrations, ...

     

     

    Il se produit des réactions de surface lorsque les faits deviennent trop graves et risquent de remettre en question les multiples privilèges que cet état de fait met en place. Les mutations, avancements, changements de service, mise en disponibilité, … sont les outils courants de l'enterrement habituel des excès de tous ces services. Les conflits deviennent plus violents en apparence lorsque la mise en cause se personnalise. Mais ils ne dépassent jamais quelques grèves du zèle et autres pantomimes qui permettent d'exorciser les démons pour peu de frais. (Observez la multiplication des Lois, mais sans moyens de les appliquer)

     

     

               Détaillons quels ingrédients et méthodes :

     

    Les commissions remboursent les frais de déplacement, mais qui touche réellement les frais déclarés ? Les établissements reçoivent des dotations en personnel, effectifs publiés dans des conseils d'administration tellement confidentiels que personne ne vérifie si les personnels sont bien sur le terrain, et les associations de parents, d'usagers, sont contrôlées par les mêmes mécanismes. Les établissements « concessionnaires » des services publics reçoivent des subventions liées à l'augmentation des publics utilisateurs ; comme les personnels sont normalement titulaires et stables, il faut que les publics concernés le soient aussi, ce qui veut donc dire que le système génère lui-même l'échec de ses interventions, sinon il disparaît.

     

    La pérennisation des systèmes pyramidaux est donc un facteur connu de leur incapacité à progresser, en particulier lorsque le but annoncé au départ est d'éradiquer des problèmes sociaux.

     

     

    Celui qui se trouve avoir des valeurs morales liées à une organisation cohérente de la pensée est donc automatiquement en opposition avec le système bureaucratique, puisque son but sera de progresser et de faire progresser son environnement. Malheur à lui s'il attire l'attention, ou s'il possède quoi que ce soit qui intéresse un membre d'une de ces administrations. L'honnêteté intellectuelle n'est pas le fort des services au niveau de leur philosophie.

     

     

    Il faut tempérer cette analyse pessimiste par l'existence de fonctionnaires passionnés par leur métier et qui évitent en général les grosses catastrophes. Ce sont eux qui, souvent à leur corps défendant, s'interposent lorsque la situation empire, et ceux qui ont souvent eu affaire à l'inertie de la machine administrative, à sa lourdeur, son incompétence et sa mauvaise foi peuvent tous citer des interventions qui leur ont évité le pire. Ils ne sont cependant pas assez nombreux pour inverser la tendance, mais peuvent servir d'appuis pour initier des modifications de comportement.

     

     

    Pour contrer ces méthodes, il est nécessaire de pratiquer plusieurs « sports cérébraux », de manière à transformer une situation de faiblesse en atout. La qualité de vie personnelle, la qualité de remise en question de ses habitudes, la capacité à rebondir, la capacité à trouver les défauts juridiques des comportements administratifs sont autant de moyens positifs de se construire une existence qui ne doit rien à la faiblesse du système. Qui n'a pas entendu : « Puisque vous savez démonter les rouages du système, pourquoi n'en profitez-vous pas ? »

     

     

    Cependant, il n'y a pas de raison que ceux qui sont honnêtes, qui payent leurs impôts, qui aident les autres soient en plus obligés de subir les anomalies d'un système autodestructeur qui nous amène régulièrement des catastrophes politiques ou économiques. Nous sommes une République, il est donc inadmissible que les droits de certains soient bafoués, uniquement par faiblesse et parce que la corruption est une « habitude », une « constante » de notre Histoire. Il faut donc tenir, se soutenir, ne pas se laisser aller, et montrer que s'attaquer à nous est finalement plus dangereux qu'il n'y paraît, puisque nous pourrions leur faire tout perdre. Il faut que ce soit les tricheurs qui soient obligés de se cacher, et non l'inverse. Mais notre organisation ne doit surtout pas reproduire les défauts dénoncés.

     

  • Mourir ou crever

     

    Pourquoi un jour ou l'autre se déclenchent les révolutions ?

     

    Parce que les victimes peuvent toujours choisir entre mourir et crever !!! N'en déplaise aux « directeurs de conscience » et autres manipulateurs de l'esprit humain, il y a toujours un jour « pas fait comme un autre » où le système se dérègle. Ce jour-là, rien ne va plus pour les dictateurs, et tout leur échappe subitement. Ce jour-là, ceux qui acceptaient de crever décident qu'il vaut mieux mourir, en prenant le risque de peut-être vivre, vivre d'eux-mêmes ou dans le cœur de ceux qui leur succéderont sur les mêmes territoires.

     

    Ainsi va la vie, qui contredit en permanence les astrologues, prédicateurs, traders, spéculateurs, et autres romanciers de notre lendemain. Ces esprits supérieurs qui vivent sur notre dos, en tentant de nous faire un avenir selon leurs besoins et leurs envies ne sont pas à envier. Ils cherchent une joie de vivre qui ne peut que les fuir, puisqu'ils passent leur temps à pourrir tout ce qui les entoure. Ils ne pensent pas à la fable du faiseur d'or, qui découvrit, mais trop tard, que transformer en or tout ce que l'on touche ne peut que conduire à mourir de faim. Et pourtant cette fable est la vie de tous les jours de la Corée du Nord, dont les dirigeants confisquent tout à leur profit, sans avoir d'objectif à atteindre autre que durer. Mais durer pour seulement mourir le plus tard possible ne peut être un avenir. Le but de la vie est de construire, non de permettre l'installation du parasitisme, puis de la gangrène.

     

    Les dictateurs ont-ils quelque chose à offrir, à part des promesses et des misères, et cela relève de l'analyse psychologique ordinaire, celle du respect de la diversité, qui ne s'impose pas, qui ne se décrète pas, mais qui se vit tout simplement.

     

    Il ne suffit pas d'imposer des lois pour le peuple, il faut une hygiène de vie, aussi bien en politique qu'ailleurs, et c'est tous les matins en se levant que chacun peut déjà découvrir qu'il n'a pas besoin de prendre au voisin de quoi satisfaire des lubies inutiles et coûteuses. Car plus ces égocentriques avancent dans la vie, plus ils s'entourent de systèmes inutiles et dangereux pour tous, dans le seul but de continuer, continuer à fabriquer des injustices, continuer à martyriser sans raison autre que de rendre hommage à leur inconsciente apologie du suicide. Dans de tels systèmes de pensée, tout finit mal, dans les obsessions, la paranoïa, l'angoisse, le désespoir ; la contemplation des malheurs que l'on développe ne peut pas créer du bien-être.

     

     

    Étudier ces situations dans les instances internationales permettrait peut-être de créer une méthode qui, comme les siphons, aspirerait les créateurs de telles organisations ! Car, comme toutes les catastrophes, ces situations résultent aussi de la faute de ceux qui n'ont pas pu ou voulu mettre fin à d'autres abus dans lesquels ils étaient eux-mêmes impliqués.

     

    Il faut bien se dire que ceux qui protègent des actes délictueux sont très mal placés pour donner des leçons à ceux qui ont mieux réussi qu'eux à imposer leurs délires et qui s'en cachent moins, ou pas du tout. Les armées, qu'elles soient celles de dictateurs de républiques bananières, celles de terroristes religieux, celles de caïds tous-puissants, celles de grandes puissances, militaires ou économiques, celles de petits pays comme la Corée, ont toutes le même dénominateur commun : la justice y est considérée comme une faiblesse et y reste un spectacle pitoyable.

     

     

     

    La seule méthode pour combattre est l'éducation, la prise de conscience par l'étude de l'Histoire et l'observation des conséquences néfastes des systèmes sociaux déséquilibrés.

     

     

     

    Et ceci s'applique à tous les pays, aussi bien aux plus grands qu'aux plus petits. Car c'est la réflexion consciente et partagée qui rend indispensable, parce qu'économiquement rationnel, la mise en place d'une organisation judiciaire équitable, contre-pouvoir nécessaire et incontournable.

  • Georges ORWELL dépassé

     

     

     

    Certains avaient rêvé de fichage universel, de contrôles renforcés, de surveillance permanente, … mais ils n'avaient pas osé y rajouter la surveillance des tentations et tendances de consommation.

     

     

              Nos députés l'ont fait. Lequel d'entre eux peut se présenter devant ses électeurs et avouer une telle supercherie. Il faudra donc en reparler aux prochaines législatives. Car toutes les victimes des professions bénéficiant de privilèges et de prérogatives vont se trouver confrontées à bien pire. Il va être possible de vous faire passer pour un autre sous prétexte de lutter contre une fraude peu nombreuse et qui utilise en réalité les défauts de fonctionnement et l'incompétence de nombreux fonctionnaires. En effet, les erreurs de fichiers, volontaires ou non, seront beaucoup plus nombreuses que les abus existants, dont le plus grand nombre trouvent une explication dans de mauvaises enquêtes, donc un mauvais fonctionnement de l'administration.

     

    Pour éviter des erreurs dans l'administration, c'est elle qui va se trouvée dotée des moyens d'organiser l'existence ou la non-existence des individus. Si vous n'avez pas votre puce surveillable à distance, vous êtes suspect. Or, vous ne pouvez rien pour contrôler les données qui vont être installées.

     

    Bien sûr, les sautes de tension, les bugs, les virus vont avoir bon dos, et comme il n'est pas prévu dans le même temps de fournir des moyens d'investigation libres et indépendants pour aider les victimes, la situation des individus qui voudront sortir des schémas centralisateurs de la pensée unique va empirer.

     

    Nous avions déjà les experts qui vous « prédisaient l'avenir », nous allons avoir les urgences psychiatriques déclenchées par les puces, avec bien sûr des unités d'élite pour vous faire obtempérer. Quand on sait que les fichiers sont manipulés, les informations modifiées, celui qui sera seulement de « bonne foi » est un bon pigeon. Les cellules psychologiques le remettront ensuite sur le droit chemin.

     

    Car il suffira que plusieurs personne diffusent des informations mensongères pour permettre une inscription qui va suivre la victime sans qu'elle ne le sache.

     

     

    Il se peut aussi que le-dit fichier ait pour but de légaliser des documents dont l'administration déclare à corps et à cri qu'ils n'existent pas, car ceux qui demandent le respect de toutes les lois par tous les citoyens, parce qu'ils ont été victimes d'abus, savent bien que des informations les concernant se « promènent », habilement distillées pour discréditer toutes leurs actions.

     

    La population française voit bien que les ministres peuvent cacher des fraudes énormes, tandis que le citoyen n'a que le droit de se taire. La puce donc pourra avoir comme effet de renforcer les comportements outranciers des notables et privilégiés qui pourront alerter tout de suite où il faut, quand il faut, tandis que les autres devront subir.

     

    Les suspects « habituels » vont servir à cacher toutes les autres irrégularités, permettant de présenter rapidement au public des élucubrations cachant la triste réalité.

     

     

     

    Comment le mari jaloux, le chef de service vicieux, le goujat ou le niais, le tricheur, le menteur, tous de bons fonctionnaires irréprochables vont-ils résister à la tentation de se connecter ?

     

    Un tel fichier, s'il peut faire rêver, relève de l'utopie, car nous ne sommes pas à la télévision, et dans les séries policières à qui l'ordinateur fournit tout tout de suite et va jusqu'à prévoir l'arrestation du coupable.

     

    Il serait tellement plus facile de se contenter de promouvoir la transparence à tous les niveaux, en allant chercher les fraudes là où tout le monde sait qu'elles se trouvent. Traiter la population par strates, accompagnées d'idées reçues, donc de discriminations, dans le seul but d'avantager certains est la meilleure méthode pour créer des zones de non-droit et donc des gangs qui serviront de protection aux trafics organisés en haut lieu au détriment du peuple.

    Si les études supérieures servent à cela, faut-il regretter de ne pas être analphabètes ?