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ANVEDJ - Page 29

  • Lampedusa

     

     

    Ce village est en train de devenir synonyme de rendez-vous macabre. Toujours plus de morts, des morts que tous les politiques, la main sur le cœur, estiment être regrettables. En ce qui nous concerne, nous les comptabilisons dans les victimes collatérales des politiques financières internationales dont nos hommes politiques sont responsables, et qu'ils devraient assumer à plusieurs titres.

     

    En effet, ces malheureux, dont le choix est entre mourir à petit feu ou crever de quelque balle perdue, ces malheureux ne demandent qu'à vivre simplement sur leurs terres ancestrales.

     

    Mais au lieu d'avoir à se battre contre les éléments, ils sont obligés d'affronter d'autres hommes, tous plus savants les uns que les autres, en fait surtout totalement inconscients, donc manipulés.

     

    Et derrière toutes ces manipulations, que retrouve-t-on ? Une fois de plus, toujours les mêmes financiers et les mêmes spéculateurs, agissant bien sûr dans l'intérêt de nos civilisations, et qui se cachent derrière de multiples écrans, bien à l'abri, les pieds au chaud, attendant les dividendes.

     

    Tous les pays ont les leurs, qui se plaignent du manque de solidarité, mais ne peuvent surtout pas payer leur part d'impôts.

     

    Celui qui n'a rien est un bon à rien, puisque tout le monde sait bien que réussir est seulement une affaire de volonté, donc ceux qui ne réussissent pas sont des « bons à rien » qui coûtent à la société. Ceux qui touchent des rentes sont certainement des gens aux activités multiples (golfs, voyages, jeux, mode, luxe, …) dont nous savons tous qu'elles sont indispensables à l'équilibre social !!!

     

    Cette faute originelle, que de nombreuses religions et systèmes politiques ont tout simplement institutionnalisée et codifiée, il est grand temps d'y mettre un terme et de codifier un interdit à faire respecter par les instances internationales, ce qui imposerait l'évolution des institutions judiciaires dévoyées, comme nous le constatons trop souvent.

     

    Mais là, tout change, les soutiens les plus virulents n'ont plus de but avoué, les stratèges les plus combatifs n'ont plus de plan. Pour utiliser des armées, tous les hommes politiques parlent, pour organiser une police, tous se taisent, ou cherchent quel va être l'étranger responsable. Ce sont donc bien des intérêts inavouables qui sont à l'origine de toutes ces guerres intestines qui rongent nos pays. Et malheureusement, cela devient de plus en plus grave, puisque les émeutes qui font suite aux problèmes économiques deviennent sporadiques dans tous les états, qu'ils soient riches ou pauvres.

     

    C'est avec effroi qu'il faut regarder ces situations calamiteuses, ces camps qui grandissent pour accueillir de plus en plus de monde sans horizon et sans but, sans avenir et sans structure sociale.

     

    Quel espoir prétendons-nous offrir, alors que nos hommes politiques sont incapables de promouvoir une structure sociale capable d'offrir à tous des perspectives d'avenir.

     

    Tout ce qu'ils offrent, c'est de continuer les mêmes erreurs, « savant » mélange de clientélisme et d'endettement, de mensonges et d'errements, de corruption et de xénophobie, alors que la technologie a changé bien des données, que les groupes sociaux ne sont plus les mêmes, que les antagonismes ont changé de niveaux, qu'il est possible de développer des laboratoires et des essais pour faire face aux défis du temps qui passe !

     

    Ceux qui ont financé le nazisme, qui ont créé les endettements mondiaux, qui se prennent pour le nombril du monde, doivent se rendre compte que le savoir, l'éducation, la recherche ont des solutions à proposer. Les politiques d'exploitation des faiblesses humaines ont peut-être encore de beaux jours devant elles, mais ils sont comptés, alors à quoi bon faire souffrir, à quoi bon continuer à martyriser, à quoi bon répandre la misère.

     

    Pour se rendre compte, il suffit de voir les sourires de crocodiles des réunions internationales, de voir le coût de ces réunions, de voir les accords publiés, et de les comparer avec la vie des camps de réfugiés partout dans le monde.

     

    Ces observations ne peuvent que confirmer que le Droit et son respect ne sont pas ce qui est écrit dans les manuels. Il est donc encore plus urgent de demander que cessent les infractions multiples commises au sein de notre système judiciaire, puisque c'est plus facile de commencer par balayer devant sa porte , si l'on veut être crédible ailleurs.

     

  • Angélisme

    À couper les cheveux en quatre, puis encore et toujours recouper, il n'y a que l'immobilisme de servi ! La réalité est vie, donc elle apporte tous les jours son lot de nouveautés vécues, et tout un chacun sait que la réalité dépasse toujours la fiction. Notre République française, dont nous savons tous par nos livres d'histoire et nos cours d'instruction civique qu'elle est dirigée par des politiciens au-dessus de tous soupçons, et des financiers intègres, refuse de voir les hommes tels qu'ils sont réellement, tout comme au temps de Louis XIV. Chez nous, tout est divin, donc tout est parfait, et ceux qui voient des défauts ne sont que des déséquilibrés qui voient le mal partout, à la façon des philosophes acariâtres et renfermés. Cette vision idyllique et romantique de la bonne société, basée sur un mode de vie égoïste et égocentrique, dont la vision économique se contente de déclarer l'individu responsable de ses malheurs, tout en utilisant des méthodes de coercition pour imposer que certains disposent de trop tandis que d'autres meurent de faim, cette vision que toutes les analyses statistiques montre comme irresponsable et dangereuse continue à faire des ravages. Derrière des soit-disant intérêts corporatistes, lobbyistes, se cachent des visions tout simplement inadmissibles pour des individus doués de bon sens, ayant seulement une envie d'avenir pour les jeunes générations. Car cette mise en avant de la réussite individuelle et immédiate ne peut déboucher que sur des conflits. Les conflits devraient se régler selon les règles du droit, droit interne, conforme aux engagements internationaux, et l'application des décisions de droit ne devrait pas poser de problème, à mesure que les États signent les accords internationaux. Oui, mais voilà, pendant ce temps-là, … ceux-là même qui prônent le respect des engagements sont en fait les premiers à jouer double jeu en soutenant des comportements contraires aux engagements qu'ils viennent de signer. Et quand nous disons « double-jeu », le billard a bien plus de deux bandes, et celui qui croyait soutenir une réalité se retrouve à nouveau victime sans voir les coups venir. De telles possibilités n'existent que parce que les intérêts individuels priment sur le résultat global, et que notre vision n'est pas bien plus longue que le bout de notre nez, même s'il s'allonge par moment !!! Essayons donc d'en faire une approche qui ne soit pas normative. Dans un pays où chaque catégorie sociale a une place à tenir, les métiers veulent se mettre en avant, et leurs émanations (Chambres des Métiers, CCI, syndicats professionnels, …) ont déjà des conséquences sur la structure sociale. À côté, les financiers veulent eux aussi contrôler pour minimiser leurs risques et maximiser leur rendement de plus en plus rapidement. De ce fait, les entreprises à management financier n'ont plus les mêmes objectifs que les structures professionnelles. Tout ce qui échappe à cet imbroglio, mais qui le cadre, à savoir les administrations, dont la sécurité et la stabilité devraient être un gage de durée, se gâte par l'envie et la corruption endémiques. Normalement, des mécanismes de régulation devraient limiter les dégâts, en l’occurrence les enquêtes judiciaires et l'application des décision de justice. Oui, mais voilà, les enquêtes judiciaires ne sont pas le fait de la justice, et l'application des décisions suppose l'intervention des administrations, et donc le système est bloqué. Au premier abord, les présentations judiciaires faites devant les instances internationales masquent bien le problème, mais les arrêts rendus à la suite de procédures intentées contre la France montrent bien, à l'occasion chaque fois de cas réels (et non théoriques) que les multiples couches d'influences ont complètement sclérosé un système judiciaire plus préoccupé de protocoles et de préséances que de réalités vécues et contrôlées. La conséquence directe est le nombre important de victimes de toutes les infractions que personne ne veut voir, car les bénéficiaires de ces infractions sont tellement nombreux qu'ils forment des castes inattaquables qui peuvent forcer la main aux politiciens, par clientélisme, copinage, soutiens financiers au bon moment, retours d'ascenseurs, ... Les exemples fourmillent de notaires véreux, d'huissiers jusqu'auboutistes, de policiers aveugles, de gendarmes corrompus, de voleurs influents, dont les condamnations sont une insulte au Droit, tandis que les victimes restent abandonnées et livrées à la vindicte populaire, car elles portent tort à la bonne image de notre exception française. Que de milliards ne pourraient pas rapporter la remise en cause des privilèges divers et variés d'individus qui ne peuvent justifier autrement que par leur entregent les irrégularités dont ils bénéficient. Et ces milliards qui manquent, dont on reproche l'usage à la frange la plus pauvre de la population, ils sont pourtant quelque part, et ce sont les victimes qui sont les mieux placées pour en parler. Qui mieux que la victime d'un vol ou d'un détournement sait ce qui manque, qui mieux que la victime de vandales sait ce qui est détruit. L'économie souterraine a toujours été comme les icebergs, il suffit de regarder alentour, et …, que faire alors ??? Les frictions entre catégories de fonctionnaires qui se renvoient la balle et la faute, jouent à la guéguerre, ne sont pas admissibles pour les victimes. De la même manière, les anomalies dans l'organisation judiciaire qui font croire devant les instances internationales que les victimes sont prises en charge, alors que les publications fourmillent de preuves de l'inverse sont inadmissibles. Même si les raisons sont explicables, même si les pressions sont importantes, la classe politique n'a pas d'excuses, sauf à penser qu'un système de cooptation interdit à la plus grande partie des citoyens d'avoir la possibilité d'agir. Il ne faut pas oublier que les habitudes des « affaires » se doublent d'un manque de pitié évident, et que les services de sécurité et autres mercenaires ont depuis longtemps appris à faire le ménage, surtout contre des opposants qui se contentent de demander selon des règles dont ils se moquent éperdument.

  • Bizarre article 73 CPP

     

    Bizarre article 73 CPP

     

    Le premier réflexe, lorsqu'un événement nous choque, et parce que nous sommes capables d'émotions, est de rejeter le comportement contraire à la logique de l'organisation sociale. Le vol n'est pas une activité sociale admise, et ne pourra jamais l'être au sein d'une organisation sociale structurée. Même si Robin des Bois ou Arsène Lupin nous font rêver, c'est toujours parce que nous sommes majoritairement du côté de ceux qui bénéficieront de la redistribution, et parce que les volés ont toujours été eux-mêmes de fieffés coquins, qui se moquaient de la Justice et de l'Équité.

     

     

    La justice simple a toujours considéré que le voleur ordinaire pouvait être arrêté et remis aux autorités par les témoins eux-mêmes, lorsque les faits n'étaient pas discutables. Le code de procédure pénale prévoit d'ailleurs cette situation en son article 73.

     

     

     

     

    « Article 73

     

     

    Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d'une peine d'emprisonnement, toute personne a qualité pour en appréhender l'auteur et le conduire devant l'officier de police judiciaire le plus proche.

     

    Lorsque la personne est présentée devant l'officier de police judiciaire, son placement en garde à vue, lorsque les conditions de cette mesure prévues par le présent code sont réunies, n'est pas obligatoire dès lors qu'elle n'est pas tenue sous la contrainte de demeurer à la disposition des enquêteurs et qu'elle a été informée qu'elle peut à tout moment quitter les locaux de police ou de gendarmerie. Le présent alinéa n'est toutefois pas applicable si la personne a été conduite par la force publique devant l'officier de police judiciaire. »

     

     

     

    Auparavant, seul l'alinéa 1 existait. Il avait l'avantage de la simplicité, mais il était contraignant pour les autorités qui ont toujours considéré le citoyen comme sous tutelle de l'administration. Il y a là une preuve de plus d'une conception élitiste et de l'existence de discriminations évidentes. Que vous habilliez cela comme vous le voudrez, celui qui procède à la remise aux autorités d'un délinquant est toujours suspect, et toujours empoisonné ensuite. Les autorités se donnent donc bien le droit de choisir les infractions qu'elles poursuivent et celles qu'elles ne poursuivent pas. Les autorités auraient un « droit » de tolérer certaines infractions et d'être inflexibles pour d'autres.

     

    Que le constitutionnaliste qui peut nous justifier cela veuille bien nous contacter.

     

    C'est donc là que la bas blesse, car cette conception du fonctionnement des administrations est contraire aux principes républicains, et d'ailleurs considérée par d'autres pays comme de la corruption. Qui plus est, à quoi servent les débats parlementaires, les Conseils Constitutionnels, Conseil d'État, et autres multiples commissions, si leurs décisions (au coût très onéreux) ne servent qu'à remplir des étagères, tandis que le moindre policier municipal peut s'en moquer allègrement.

     

    Le dernier exemple en date est tellement énorme qu'il serait bon de connaître la sanction du Conseil Supérieur de la Magistrature. En effet, le Président d'une association a ramené l'auteur d'un nombre d'infractions conséquentes (la liste est longue) devant les autorités, pour aider l'une des victimes, poursuivie à la place du délinquant. Le Procureur du lieu a décidé de poursuivre ce citoyen vertueux, et de relâcher immédiatement l'auteur des délits. Ce faisant, sur la base des codes en vigueur, ce procureur a largement contrevenu aux règles enseignées au citoyen ordinaire. Outre la complicité de diverses fraudes qu'il avait le devoir de faire cesser, ce fonctionnaire montre surtout le mépris du citoyen de la part de gens qui se devraient de mettre un point d'honneur à remplir une fonction de service au citoyen.

     

    Il est donc à se poser des questions sur la formation de nos magistrats, et sur leur conception de la relation des services judiciaires avec le contribuable.

     

    Au-delà de se poser la question, cela remet en cause le fonctionnement des associations d'aide aux victimes qui, dépendant des procureurs, ne peuvent plus remplir leurs fonctions lorsque les ordres tombent « d'en haut », sans justification légale ou humanitaire. Il est donc largement temps de remettre de l'ordre dans la logique de notre organisation sociale qui mélange un peu trop les genres et les pouvoirs. Si le fonctionnaire est formé à une logique interne qui obéit à des règles exorbitantes du « droit commun », comment peut-il y avoir relation de confiance avec le citoyen ordinaire ?