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espoir

  • Lampedusa

     

     

    Ce village est en train de devenir synonyme de rendez-vous macabre. Toujours plus de morts, des morts que tous les politiques, la main sur le cœur, estiment être regrettables. En ce qui nous concerne, nous les comptabilisons dans les victimes collatérales des politiques financières internationales dont nos hommes politiques sont responsables, et qu'ils devraient assumer à plusieurs titres.

     

    En effet, ces malheureux, dont le choix est entre mourir à petit feu ou crever de quelque balle perdue, ces malheureux ne demandent qu'à vivre simplement sur leurs terres ancestrales.

     

    Mais au lieu d'avoir à se battre contre les éléments, ils sont obligés d'affronter d'autres hommes, tous plus savants les uns que les autres, en fait surtout totalement inconscients, donc manipulés.

     

    Et derrière toutes ces manipulations, que retrouve-t-on ? Une fois de plus, toujours les mêmes financiers et les mêmes spéculateurs, agissant bien sûr dans l'intérêt de nos civilisations, et qui se cachent derrière de multiples écrans, bien à l'abri, les pieds au chaud, attendant les dividendes.

     

    Tous les pays ont les leurs, qui se plaignent du manque de solidarité, mais ne peuvent surtout pas payer leur part d'impôts.

     

    Celui qui n'a rien est un bon à rien, puisque tout le monde sait bien que réussir est seulement une affaire de volonté, donc ceux qui ne réussissent pas sont des « bons à rien » qui coûtent à la société. Ceux qui touchent des rentes sont certainement des gens aux activités multiples (golfs, voyages, jeux, mode, luxe, …) dont nous savons tous qu'elles sont indispensables à l'équilibre social !!!

     

    Cette faute originelle, que de nombreuses religions et systèmes politiques ont tout simplement institutionnalisée et codifiée, il est grand temps d'y mettre un terme et de codifier un interdit à faire respecter par les instances internationales, ce qui imposerait l'évolution des institutions judiciaires dévoyées, comme nous le constatons trop souvent.

     

    Mais là, tout change, les soutiens les plus virulents n'ont plus de but avoué, les stratèges les plus combatifs n'ont plus de plan. Pour utiliser des armées, tous les hommes politiques parlent, pour organiser une police, tous se taisent, ou cherchent quel va être l'étranger responsable. Ce sont donc bien des intérêts inavouables qui sont à l'origine de toutes ces guerres intestines qui rongent nos pays. Et malheureusement, cela devient de plus en plus grave, puisque les émeutes qui font suite aux problèmes économiques deviennent sporadiques dans tous les états, qu'ils soient riches ou pauvres.

     

    C'est avec effroi qu'il faut regarder ces situations calamiteuses, ces camps qui grandissent pour accueillir de plus en plus de monde sans horizon et sans but, sans avenir et sans structure sociale.

     

    Quel espoir prétendons-nous offrir, alors que nos hommes politiques sont incapables de promouvoir une structure sociale capable d'offrir à tous des perspectives d'avenir.

     

    Tout ce qu'ils offrent, c'est de continuer les mêmes erreurs, « savant » mélange de clientélisme et d'endettement, de mensonges et d'errements, de corruption et de xénophobie, alors que la technologie a changé bien des données, que les groupes sociaux ne sont plus les mêmes, que les antagonismes ont changé de niveaux, qu'il est possible de développer des laboratoires et des essais pour faire face aux défis du temps qui passe !

     

    Ceux qui ont financé le nazisme, qui ont créé les endettements mondiaux, qui se prennent pour le nombril du monde, doivent se rendre compte que le savoir, l'éducation, la recherche ont des solutions à proposer. Les politiques d'exploitation des faiblesses humaines ont peut-être encore de beaux jours devant elles, mais ils sont comptés, alors à quoi bon faire souffrir, à quoi bon continuer à martyriser, à quoi bon répandre la misère.

     

    Pour se rendre compte, il suffit de voir les sourires de crocodiles des réunions internationales, de voir le coût de ces réunions, de voir les accords publiés, et de les comparer avec la vie des camps de réfugiés partout dans le monde.

     

    Ces observations ne peuvent que confirmer que le Droit et son respect ne sont pas ce qui est écrit dans les manuels. Il est donc encore plus urgent de demander que cessent les infractions multiples commises au sein de notre système judiciaire, puisque c'est plus facile de commencer par balayer devant sa porte , si l'on veut être crédible ailleurs.

     

  • Dégoût, envie, espoir, ...

     

     

    Vous est-il jamais arrivé de ne plus pouvoir avancer, d'être vidé, anéanti, alors que rien n'est arrivé de pire que d'habitude, que le soleil brille, pour vous comme pour les autres. Et pourtant, simplement, il a suffit d'une goutte supplémentaire, d'un rien, pour vous écœurer, pour vous empêcher d'agir, de réagir. Cette situation, dans laquelle vous êtes passif, spectateur de votre absence, organisateur de retard, sans volonté alors que le temps passe, que la prescription vous guette. Cet état que toutes les victimes connaissent, abîme sans fond, et marque du manque de solidarité, cet état, que le poids de l'inconscience administrative s'obstine à créer, tout en se plaignant des lourdeurs et de la mauvaise foi, ces aberrations qui permettent aux fonctionnaires zélés de plaider l'obéissance aux ordres que personne ne trouve, cette turpitude qui permet de faire durer jusqu'à l'absurdité l'incohérence et l'ubuesque, ces comportements stupides et inhumains que personne ne dénonce par peur des retours de bâton de ceux qui se noient dans la masse pour ne pas réfléchir et ne pas être humains.

     

    Au bout de vingt ans, trente ans de réclamations toujours vaines, le cerveau vous pousse à oublier, à laisser tomber, pour ne pas perdre la tête, pour vivre un peu au présent, pour rester humain et ne pas se comporter en zombie. Le mauvais fonctionnement des services judiciaires s'appuie donc sur les conséquences physiologiques et psychologiques qu'entraînent la durée anormalement longue d'une « histoire vécue ». Nous vieillissons tous les jours, et les âges de la vie nous amènent à penser différemment selon nos époques, ce qui n'est pas le cas des administrations toujours alimentées en sang neuf, selon les critères qui ont permis leur développement.

     

    Dès qu'une procédure est anormalement longue, il devrait donc y avoir un signal d'alarme, permettant de chercher une solution adaptée aux intérêts de tous. Surtout à une époque où la loi du PIB s'impose à tous, il serait bien temps de se rendre compte que les heures passées à embrouiller, à tromper, à falsifier, à démêler, … ne peuvent être une amélioration du revenu global de la collectivité. Accessoirement, ce genre de problème devraient attirer l'attention des économistes sur les erreurs des cumuls de tout et n'importe quoi pour paraître plus riche !

     

    L'administration judiciaire utilise donc le temps pour écarter les gêneurs, hors un principe de droit veut que nul ne puisse invoquer sa propre turpitude, la prescription ne peut donc être opposée au plaignant chaque fois que les retards sont le fait des services administratifs.

     

    Rappelons encore que derrière chaque document administratif, il y a un auteur, un signataire, car nous ne croyons plus à la génération spontanée. Les erreurs administratives sont donc un moyen de pratiquer un état des lieux de la capacité des services à préparer l'avenir. Tuer l'espoir, c'est préparer la guerre civile, et tous les groupes humains dirigés par des « illuminés » qui enlèvent tout espoir font le lit des affrontements sanglants qui mettront fin à leur dictature. Il y a bien sûr des durées plus ou moins longues selon les mœurs, les époques, mais l'espoir renaît toujours, heureusement pour l'humanité.

     

    De là l'intérêt de grouper les expériences, d'échanger des informations, des lieux, des noms, l'intérêt de chercher comment imposer des obligations d'avancer à des systèmes qui génèrent en permanence des retours en arrière, en raison de la méthode qui préside au recrutement et à la formation de leurs membres.

     

    Au sein d'une culture du mensonge, du faux-semblant, de l'illusion, du silence, de l'égoïsme, il faut promouvoir l'émergence de la vérité, du réel, de la transparence, du collectif.

     

    Il est quand même étonnant de voir les juges reprocher aux malfrats leur manque d'empathie, alors qu'eux-mêmes ne se préoccupent qu'accessoirement des victimes.

     

    Il n'est pas admissible que l'État peine à reconnaître sa responsabilité, alors qu'il se substitue aux fauteurs de trouble pour créer des anomalies en tous genres à tous les étages de la société.

     

    « L'erreur est humaine, la persévérance est diabolique », devons-nous en conclure que l'Administration échappe à ceux qui la créent, ou bien qu'elle est un outil qui est détourné de son but, et que ce n'est pas par hasard !!!