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ANVEDJ - Page 73

  • JUGER OU TRANCHER ?

    La patrie des Droits de l'Homme reste une fois de plus en retard en matière de Justice.

    Ce n'est pas nouveau, mais lorsque l'occasion se présente de progresser sans que cela ne coûte au contribuable, pourquoi vouloir rester dans un passé peu glorieux.

    Motiver les jugements, cela permet de montrer que le doute peut profiter à l'accusé, que les raisons se doivent d'être réelles, compréhensibles, cela permet de souder une collectivité autour de décisions qui prendront date.

    Mais non, une fois de plus, la Justice de la République Française se veut tranchante, même si elle se trompe, restons-en au couperet, à la guillotine, à la décision imposée par quelques uns, sans avoir de comptes à rendre.

    Sachant que les mêmes veulent instaurer des jurys populaires dans les juridictions correctionnelles, le résultat est garanti, les tensions vont encore augmenter et ce ne sera pas pour améliorer les scores tangibles du fonctionnement de nos institutions. Mais pourquoi vouloir toujours cacher les raisons qui motivent les décisions, le citoyen de ce pays est capable d'être un jour juré, il peut donc comprendre et expliquer ses choix. Est-il si dangereux d'être compris ? 

    Qui sont donc ces "juristes" qui veulent nous imposer une société centralisée, hiérarchisée, dans laquelle les blocages sont le fonctionnement normal, dans laquelle le progrés est suspect, dans laquelle seuls les experts et les conseillers ont le droit de parler, alors qu'ils ne sont jamais responsables.

    Il est grand temps de rétablir l'"indignation", "outrage" insupportable pour des magistrats irresponsables et aux ordres, qui parlent toujours de leurs droits, mais pas souvent du Droit, seul moyen de faire constater sur la scène publique les abus d'autorité, les spoliations, les incitations au suicide, les mensonges, les détournements, en un mot la "corruption". Corruption active, corruption passive, tromperie, opacité, silence, l'exception française se complait dnas le drame, que les dirigeants nous présente comme des vaudevilles et des comédies. Tous les jours, les exemples venus d'en haut incitent les individus ordinaires à rentrer dans le rang, en se contentant d'être spectateurs de leur vie, en acceptant d'être volés, grugés, piétinés, parcequ'"ils ne peuvent pas comprendre", qu'ils doivent donc subir, payer, et se contenter des restes.

    Nos dirigeants n'ont rien à nous proposer pour l'avenir, les catastrophes sont inéluctables, donc seuls les gens biens nés ont le droit d'y être préparés, les autres doivent se contenter de leur servir de rempart. La Justice doit donc être fluctuante, floue, surchargée, incompétente, puisqu'elle n'a pas pour but d'améliorer le fonctionnement du corps social. 

    Que tous les politiciens sans avenir se le disent, un projet de société comprend comme base des règles de droit, aussi indispensables que les règles d'hygiène. Un homme politique n'est pas un produit marketing, qui promet tout et n'importe quoi, il se doit de faire progresser notre culture, selon nos critères, notre histoire, mais aussi notre géographie, notre environnement. C'est un citoyen au milieu des autres dont les actes de la vie courante doivent être exemplaires. Ce n'est pas le cas de nos dirigeants dont les écarts en tout genre sont permanents : écarts de langage, écarts de mode de vie, écarts de train de vie, écarts de choix éthiques, disons "grand-écart" permanent, et bien sûr, Justice qui suit ..........les écarts !!!!!!!!!!!!! 

  • Accident ou Catastrophe, de qui se moque-t-on ?

    Une fois de plus, les "experts" montent au créneau, ce n'est pas une "catastrophe", seulement un "accident" ... Parmi ces "experts", lequel osera faire ce genre de déclaration sur place, devant les militaires et les civils qui sont intervenus sur les sites japonais, et surtout devant les familles, lequel osera mettre une combinaison et rester sur place aussi longtemps que ceux qui sont en train de se sacrifier, parcequ'ils font passer leurs familles et les enfants des autres avant leur propre avenir. Car ce sont les mêmes experts qui, devant les tribunaux français, refusent les pensions d'invalidité aux employés français qui ont été irradiés dans les centrales françaises, uniquement au titre de l'entretien courant, dans le cadre duquel le risque n'"existe pas".

    Que ces individus, car ils ont perdu leur citoyenneté, en raison de la mise en danger des populations civiles, acceptent donc de faire ces travaux sans danger, qu'ils montrent l'exemple, au lieu de se terrer dans leurs salons et leurs congrés, nantis de revenus qu'ils ont extorqués grâce à leurs mensonges. Comment peut-on oser déclarer, devant les caméras, que les fonctionnaires qui contrôlent le nucléaire n'ont aucun intérêt à mentir, lorsque l'on connaît les FALSIFICATIONS faites pour fournir le MOX, aujourd'hui en cause à FUKUSHIMA. Qui peut oser parler d'honnêteté, lorsque l'on connaît de l'intérieur les trafics permanents que cachent toutes les armées du monde.

    Le Droit prévoit la poursuite des responsables de "crimes contre l'Humanité", il va être temps d'appliquer ces règles aux apprentis sorciers du nucléaire, puisque leurs victimes se comptent par centaines de milliers, pour ne pas dire par millions. Et tout cela par soif de pouvoir, soif de puissance, des ambitions mesquines en fait, qui sentent plus le besoin du psychiatre ou du psychologue que l'aura de l'organisateur de talent. Toute activité humaine est porteuse de risques, mais lorsque le risque ressemble à l'explication donnée au kamikaze pour qu'il ne soit pas seul à mourir, il y a des questions à se poser !! "Le retour d'expérience" que l'on nous annonce ne fait pas sérieux. Les budgets nécessaires pour s'occuper des conséquences à long terme sur les populations des différents "accidents nucléaires" du passé récent sont dérisoires, puisqu'il faut se battre tous les jours chez nous, et cela n'avance pas, ... ne parlons pas des soins autour de Tchernobyl ; Il faut donc mobiliser les citoyens sur deux points précis :

    - prendre en charge les conséquences médicales des décisions résultant du nucléaire passé ;

     - développer des jurisprudences judiciaires fermes contre les responsables de ces décisions mettant en cause la santé des populations civiles partout dans le monde (car les nuages n'ont pas d'adresse, !!!) ;

    Ces deux décisions de principes sont le b-a-ba du citoyen responsable, quel que soit son pays d'origine, et devraient permettre de fédérer les peuples au-delà des divergences de l'Histoire. Ceux qui veulent déplacer des montagnes doivent commencer par déplacer les pailles dans leurs yeux, il ne s'agit pas de faire semblant, il s'agit d'agir et de se prendre en charge pour contrer les irresponsables de tous les pays.

    L'avenir ne passe pas par le développement des installations nucléaires actuelles, ces installations servent des ambitions militaires irresponsables, car le nucléaire n'équipera jamais les polices, dont la justice a besoin. Que la police puisse arréter les fauteurs de troubles, y compris dus au nucléaire, et que la justice puisse enquêter sur les méthodes utilisées pour justifier leurs agissements. Il est bien évident qu'il y a des individus haut-placés qui tomberont alors bien bas !!! Assez de zones dans le monde sont déjà gelées en raison d'irradiations, que les partisans du nucléaire aillent s'y installer, et qu'ils cessent d'imposer aux autres leurs propres turpitudes, c'est quand même la base de la liberté et de l'égalité.

    Pour le moment, il ne nous reste qu'à compter une fois de plus les victimes, et à demander à la Justice de faire enfin son travail.

  • ABUS D'AUTORITÉ ET MENSONGE D'ÉTAT

    Mensonge d'État

    Lorsqu'une autorité cache une information vitale pour la population, avec l'aval d'autres autorités, de manière à cacher une réalité avérée, quel doit être le comportement de la Justice ?

    Le mensonge est un faux, puisqu'il trompe et cache la vérité. Hors l'usage de faux est interdit. De ce fait, le mensonge d'État n'est pas conforme au mandat qui a été donné à une autorité.

    Une démocratie suppose une délégation de pouvoir, or la République Française fonctionne selon la principe du mandat en blanc, avec le droit de mentir, le droit de refuser d'informer, le droit de ne pas rendre de comptes. C'est donc une dictature de fait, dont l'exécutif s'arroge en permanence des droits que la Constitution ne prévoit pas. Seule les situations d'exception nécessitant des décisions rapides peuvent justifier une suspension temporaire des explications publiques. Lorsque cette situation devient durable, elle suppose que le système judiciaire ne remplit plus ses fonctions.

    Lorsqu'un haut-fonctionnaire justifie ses mensonges par l'intérêt supérieure de la Nation, il a oublié que cet intérêt, c'est nous qui le choisissons, pas lui ; lui, c'est un mandat qui lui est confié, dont il doit rendre compte.

    Il y a donc des contorsions permanentes des constitutionnalistes pour tenter de faire croire qu'une république n'a pas à demander de comptes aux autorités ou à l'exécutif , encore moins à la Justice. Un tel État de fait correspond à des options politiques que l'Histoire peut expliquer, mais pas justifier. L'Histoire nous apprend que l'époque coloniale a créé des réflexes de l'administration chargée d'appliquer de grands principes dans l'idée, et de l'exploitation dans les faits. Le système colonial n'était pas républicain, ni démocrate. Les hauts-fonctionnaires de la République ont donc été recrutés sur des systèmes d'allégeance au pouvoir en place et non sur des capacités à développer des grands principes. La morale de notre République n'a pas souvent respecté les grands idéaux, et elle a développé des générations de dirigeants politiques et administratifs plus enclins à faire carrière dans un système (peu reluisant) qu'à aider à la diffusion de grands principes.

    Aujourd'hui, il ne reste de ce système que les défauts qu'il entraîne, notre but n'est donc pas de refaire l'histoire ou de passer du temps à pleurer, il faut faire un état des lieux, et choisir un chemin pour trouver un avenir mieux adapté aux contraintes actuelles. Pour ce faire, il faut constater les excès en place, rétablir le respect des règles républicaines, au besoin en écartant les hauts-fonctionnaires qui s'accrochent aux avantages du passé, et se rapprocher ainsi des règles dont nous avons beaucoup parlé dans le passé, sans jamais les respecter.

    Il en va ainsi des règles de transparence financière, de la lutte contre la corruption, ce qui suppose un système judiciaire fiable et cohérent, qui ne reçoit donc pas d'ordre de l'exécutif (mais le contrôle si la demande est faite), et qui rend des comptes en justifiant ses décisions par des moyens de droit conformes aux lois et aux traités internationaux.

    Notre situation au regard des décisions de la CEDH est loin d'être réjouissante, puisque l'exécutif ne se cache pas pour dire qu'il dirige la Justice, que ses membres mélangent les intérêts privés, publiques, ou même personnels, et que des groupes occultes n'hésitent pas à interférer dans les enceintes judiciaires. Rien n'est plus opaque que les comptes de la Caisse des Dépôts et Consignations, mélangés avec les intérêts de groupes comme la Générale des Eaux. Les cadres supérieurs de ces organismes passent de l'un à l'autre, puis dans les grands corps de l'État, se congratulent et se servent pour faire des « carrières » ! Les nominations sont presque « de droit » pour services rendus, tandis que les numerus clausus et les concours sont imposés aux citoyens en les incitant même à se battre entre eux ou avec les immigrés.

    L'état des lieux est consternant, puisqu'il s'appuie en plus sur une puissance militaire totalement impossible à détailler et à contrôler.

    Il faut donc rétablir des contrôles, rétablir un système judiciaire, rétablir une administration compatible avec les règles à appliquer. C'est toute une conception de l'organisation sociale qu'il faut revoir. Pour ce faire, il faut déjà revoir les enseignements, afin que les réflexes de solidarité (« fraternité »), qui existent dans la population soient inculqués aux classes supérieures. Nous constatons en effet que les grands mouvements qui permettent à des millions de personnes de survivre sont surtout alimentés par ceux qui ont la plus petite partie des revenus de ce pays.

    « L'Égalité » ne doit pas être un vain mot, ceux qui s'octroient des revenus publiques doivent rendre les services correspondants. La Justice doit pouvoir être exercée, et ceux qui en ont besoin doivent trouver des interlocuteurs attentifs et capables de faire rapidement et publiquement l'état d'une situation ; autrement, le chaos actuel se transformera peu à peu en champ clos et en guerre civile entre clans dépeçant les restes d'une république dépassée et chancelante.