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ANVEDJ - Page 72

  • Corruption, quand tu nous tiens ...

    La République Française ne change pas, n'avance pas, elle est pire que les anes, puisqu'elle fait l'inverse de ce qu'elle annonce. Nous avons signé les traités internationaux de lutte contre la corruption, nous nous sommes engagés à rendre plus transparentes nos opérations financières, nos banques doivent signaler les opérations suspectes. Cela, c'est pour la galerie, pour les effets d'annonce, pour le paraître, mais la réalité est beaucoup plus sombre. 

    Elle reste celle des marchands d'armes qui ne passent pas par les commissions d'autorisation, celle des silences de l'administration lorsque quelques uns de nos juges les plus sérieux veulent obtenir la manifestation de la Vérité.

    Un ministre qui refuse que les citoyens sachent ce qui s'est passé vingt ans avant dans un contrat douteux  est un ministre qui renie sa citoyenneté, qui se moque des traités internationaux, qui donc refuse le fonctionnement de notre démocratie. Il fait partie de ces élus qui considèrent que leur mandat les exonèrent de rendre des comptes. C'est de l'abus d'autorité caractérisé, c'est la main dans le pot de confiture, c'est donc la déchéance.

    Monsieur le Ministre, notre Constitution n'est pas celle d'une République bananière, elle a un sens et des valeurs, si ces valeurs ne sont pas les votres, vous devez le dire, et être l'objet des "attentions" que la Loi prévoit dans ce cas. N'importe quel officier de police judiciaire actif dans ce dossier a le pouvoir de vous mettre en garde à vue pour refus de témoigner, pour obstruction à la justice, pour atteinte à l'autorité des institutions, pour suspension organisée de l'application des Lois, pour détournement de fonds publics à des fins mafieuses, de la même manière que les soit-disants membres de la Commission Consultative à laquelle vous vous référez. Quelle Commission pourrait être chargée de dire quand la Loi ne doit pas s'appliquer, c'est un non-sens, une "couillonnade", dirait-on dans le midi, puisque c'est impossible. Ce genre de commission ressemble à celles qui ont permis de justifier les Lois de Vichy. 

     Il y a donc chez les technocrates qui décident à notre place des postes à libérer rapidement, rien qu'en constatant les fraudes judiciaires que les députés peuvent relever journellement dans les documents publiés au nom de la République. Notre pays doit décidément faire beaucoup sourire les diplomates étrangers qui viennent négocier, puisqu'ils viennent faire ce que la Loi nous interdit. Ce qui veut aussi dire que de nombreux dirigeants étrangers ont des moyens de pression sur nos dirigeants dont ils ne se vantent pas, et qui sont autant de raisons de discrédits et de jeux malsains à nos dépens.

    Et comme par hasard, les candidats à la présidentielle qui ne peuvent être atteint par toutes ces affaires sont systématiquement l'objet de tentatives d'ostracisme et de rejet. Que ce soit Dominique Strauss-Kahn, Nicolas Hulot, Martine Aubry, Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy, j'en oublie ..., ils ont tous en commun d'avoir fait des arrangements avec le "diable" à un moment donné. Tous ne parlent jamais d'assainir les affaires occultes, et tous défendent des contrats qui passent par ces paradis et ces commissions multiples et variées à côté desquelles celui qui n'a que le RSA pour s'exprimer est totalement aphone. Pour avoir accés aux médias, il faut avoir des moyens financiers que les gens honnêtes n'ont pas, il faut donc se dire que la campagne électorale doit donc trouver d'autres méthodes de diffusion de l'information pour écarter les magouilleurs ou au moins les obliger à reculer et à commencer par respecter les Lois que nos élus ont voté. Celui qui est pris à tricher doit partir, et cela concerne en ce moment des députés et des ministres mouillés dans des affaires d'armement plutôt louches.  

  • Le Devoir de MÉMOIRE

    Les devoirs, c'est bien connu, sont des pensum, destinés à vérifier que celui qui les rédige n'a pas oublié des éléments de base de notre consensus social.

     S'il y a devoir, c'est qu'il y a correcteur, mais cela suppose aussi pour que la boucle soit bouclée que le correcteur soit lui-même régulièrement corrigé, afin d'éviter les erreurs inhérentes à toute activité humaine.

    Et c'est là que la bas blesse !!! Les correcteurs des devoirs effectués dans les tribunaux ne sont pas susceptibles d'être corrigés, du moins ce sont eux qui l'affirment. Nous en appellerons donc au devoir d'indignation, si justement rappelé récemment, pour demander avec insistance, pour marteler avec indignation, qu'il est temps de remettre les pendules à l'heure, que tous les magistrats qui s'estiment outragés par des plaignants dont les droits ont été bafoués, doivent recevoir la mauvaise note qu'ils méritent, et la sanction qui va avec lorsque la faute se double de mauvaise foi.

    Qui peut oser, surtout en étant juriste, affirmer être au-dessus des Lois, il y a en soi dans cette affirmation une incohérence évidente. Certaines sociétés humaines appliquent des systèmes de castes, ce n'est pas le cas de la notre, dont le but écrit est de faire échec aux inégalités et discriminations. Comment donc appliquer cette règle lorsque celui qui en est chargé estime qu'elle ne lui sera pas applicable, que l'inégalité  sera un des attributs de sa fonction.

    Q'ils s'appellent Conseillers Constitutionnels, Conseillers à la Cour de Cassation, Membres du Conseil d'État, Membres des multiples Conseils qui fleurissent dans la Haute Administration, dans les Conseils d'Administration, il va bien falloir qu'ils descendent de leurs piédestals pour s'expliquer sur les comportements et les interventions qui suspendent l'application de la Constitution. Car, c'est bien grâce à cette Constitution qu'ils reçoivent les sommes qui assurent leurs trains de vie, sur lesquels il serait peut-être bon de constater qu'ils excèdent là aussi les règles d'une gestion en bon père de famille. Comment se fait-il que les syndicats de la fonction publique constatent régulièrement qu'il leur est pratiquement impossible de contrôler les fonctionnements réels des recettes et dépenses de nos pourfendeurs de citoyens par nature tricheurs. Il est, paraît-il, anormal de s'intéresser aux dépenses de nos édiles les mieux placés pour bénéficier d'avantages que certains peuvent leur offrir dans le seul but de les rendre redevables.

    À partir de cette simple observation, vous pouvez imaginer les repas, les déplacements, les vacances, les vêtements, les secrétariats, les conseils, mais aussi les spectacles, les évènements sportifs qui sont pour nous des dépenses incontournables, alors qu'ils ne représentent pour eux que la simple gestion d'un emploi du temps absolument exténuant. Il serait pourtant normal que ceci fasse l'objet de publications régulières comme les bilans des entreprises. Cela fait parti des bilans ordinaires d'une activité, et cela permettrait de comprendre l'inflation des dépenses de campagnes électorales qui deviennent carrément scandaleuses, surtout en période de chomage important, et de crise sociale.

    Il y a donc une distanciation des responsables, parcequ'ils sont choisis par rapport à leur capacité à ne pas déranger les "habitudes", habitudes qui seraient nées de traditions remontant à l'antiquité romaine, et que ceux qui leur apprennent le métier leur enjoignent de mettre en oeuvre pendant leur formation. Ils sont donc intimement persuadés de leur droit à l'inégalité, ce qui reste une aberration intellectuelle. D'où nous déduirons que ceux qui nous dirigent sont soit malhonnêtes, parcequ'ils savent, mais profitent de l'assiette au beurre, soit incompétents, et donc dangereux, parcequ'ils nous mènent à la catastrophe.

    Remettons donc sur la table, une fois de plus, que la Mémoire, c'est non seulement le souvenir, mais aussi l'effort permanent pour éviter les reculs et les retours en arrière. Insistons encore sur les principes de notre République, Liberté, Égalité, Fraternité, puisque la mémoire de nos dirigeants a oublié le sens de ces trois mots qu'ils ont pourtant sous les yeux tous les jours.

  • JUGER OU TRANCHER ?

    La patrie des Droits de l'Homme reste une fois de plus en retard en matière de Justice.

    Ce n'est pas nouveau, mais lorsque l'occasion se présente de progresser sans que cela ne coûte au contribuable, pourquoi vouloir rester dans un passé peu glorieux.

    Motiver les jugements, cela permet de montrer que le doute peut profiter à l'accusé, que les raisons se doivent d'être réelles, compréhensibles, cela permet de souder une collectivité autour de décisions qui prendront date.

    Mais non, une fois de plus, la Justice de la République Française se veut tranchante, même si elle se trompe, restons-en au couperet, à la guillotine, à la décision imposée par quelques uns, sans avoir de comptes à rendre.

    Sachant que les mêmes veulent instaurer des jurys populaires dans les juridictions correctionnelles, le résultat est garanti, les tensions vont encore augmenter et ce ne sera pas pour améliorer les scores tangibles du fonctionnement de nos institutions. Mais pourquoi vouloir toujours cacher les raisons qui motivent les décisions, le citoyen de ce pays est capable d'être un jour juré, il peut donc comprendre et expliquer ses choix. Est-il si dangereux d'être compris ? 

    Qui sont donc ces "juristes" qui veulent nous imposer une société centralisée, hiérarchisée, dans laquelle les blocages sont le fonctionnement normal, dans laquelle le progrés est suspect, dans laquelle seuls les experts et les conseillers ont le droit de parler, alors qu'ils ne sont jamais responsables.

    Il est grand temps de rétablir l'"indignation", "outrage" insupportable pour des magistrats irresponsables et aux ordres, qui parlent toujours de leurs droits, mais pas souvent du Droit, seul moyen de faire constater sur la scène publique les abus d'autorité, les spoliations, les incitations au suicide, les mensonges, les détournements, en un mot la "corruption". Corruption active, corruption passive, tromperie, opacité, silence, l'exception française se complait dnas le drame, que les dirigeants nous présente comme des vaudevilles et des comédies. Tous les jours, les exemples venus d'en haut incitent les individus ordinaires à rentrer dans le rang, en se contentant d'être spectateurs de leur vie, en acceptant d'être volés, grugés, piétinés, parcequ'"ils ne peuvent pas comprendre", qu'ils doivent donc subir, payer, et se contenter des restes.

    Nos dirigeants n'ont rien à nous proposer pour l'avenir, les catastrophes sont inéluctables, donc seuls les gens biens nés ont le droit d'y être préparés, les autres doivent se contenter de leur servir de rempart. La Justice doit donc être fluctuante, floue, surchargée, incompétente, puisqu'elle n'a pas pour but d'améliorer le fonctionnement du corps social. 

    Que tous les politiciens sans avenir se le disent, un projet de société comprend comme base des règles de droit, aussi indispensables que les règles d'hygiène. Un homme politique n'est pas un produit marketing, qui promet tout et n'importe quoi, il se doit de faire progresser notre culture, selon nos critères, notre histoire, mais aussi notre géographie, notre environnement. C'est un citoyen au milieu des autres dont les actes de la vie courante doivent être exemplaires. Ce n'est pas le cas de nos dirigeants dont les écarts en tout genre sont permanents : écarts de langage, écarts de mode de vie, écarts de train de vie, écarts de choix éthiques, disons "grand-écart" permanent, et bien sûr, Justice qui suit ..........les écarts !!!!!!!!!!!!!