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ANVEDJ - Page 77

  • Le service de la République

    Quand vous travaillez pour un employeur, vous faites le travail qui vous est imparti. Si ce n'est pas le cas, vous allez voir ailleurs, et si vous êtes mécontent, vous n'avez rien à dire. Si vous vous permettez d'utiliser vos fonctions pour "arrondir vos fins de mois", vous allez voir du côté "amendes, délinquance, ..." et vous n'avez rien à dire.

    Nos dirigeants politiques, non contents d'utiliser leurs fonctions pour assurer les fins de mois de leur entourage, se permettent d'utiliser les fonds publics pour d'autres buts que les objectifs fixés par les lois. En un mot comme en cent, ils "tapent dans la caisse", que ce soit pour embaucher leurs relations ou pour financer leur avenir public et privé.

     Une telle situation serait normale, au prétexte qu'ils rendent service à la République ! Jusqu'à plus ample informé, ce type de services reste un délit, peut aller jusqu'à être qualifié de "criminel" par les lois de la République Française.

    Les dysfonctionnements  sont donc déjà inscrits dans les rouages de notre pays, puisqu'aucun de nos fonctionnaires les plus hauts placés, quelle que soit sa fonction et son ministère de tutelle, ne s'aperçoit de quoi que ce soit, il n'y a que des broutilles relevant de "la condamnation avec sursis", et vraiment c'est déjà de l'insolence en regard des "services rendus" !

    Il y a donc un décalage permanent entre le discours politique et le vécu, combien de fonctionnaires ordinaires se plaignent du comportement outrancier et pédant de tous ceux qui s'octroient des droits de paralyser la circulation, d'interdire les activités économiques, de décider sans contrôle (ou si peu), et qui réclament en même temps le durcissement de la loi pour les auteurs de délits. Le dysfonctionnement est évident entre ces multinationales qui emploient ouvertement des sans-papiers, sans que les inspecteurs du travail ne puissent procéder aux verbalisations que la loi impose, ces entreprises dites sous-traitantes, servant à organiser le détournement des règles de la fonction publique, ces paradis fiscaux encensés par le Ministère des finances, au mépris des trous de nos budgets.

    Il y a deux mondes, il est donc nécessaire de regarder les choses en face pour imposer que les lois de la République commencent par être respectées par ceux qui les votent.

     Le service de la République consiste par exemple à vérifier que la réalité est bien conforme aux votes, dans le cas contraire, à rechercher les causes pour y mettre fin. Une victime est un citoyen, il doit donc être entendu, et s'il peut apporter la preuve, il faut se soumettre ou se démettre, et non organiser les mensonges et trouver des outrages dans la manifestation de la désespérance.

  • L'autorité

    L'AUTORITÉ

    L'autorité est le fondement de notre système social, en ce qu'il permet à celui qui l'invoque d'asseoir sa décision sur un passé commun à la structure sociale au nom de laquelle il intervient.

    Pour faire simple, l'autorité procède d'une fonction dévolue à un individu pour maintenir la norme, la faire évoluer de la même manière pour tous, sans que certains puissent y déroger.

    Être victime, c'est avoir fait l'objet d'un acte, ou d'une action que la norme sociale n'autorise pas, et qui crée donc un préjudice. Pour que les règles sociales soient respectées, ce préjudice doit être indemnisé, afin de rétablir les équilibres antérieurs.

    Plusieurs problèmes peuvent donc surgir lorsqu'il faut mettre en œuvre ce système. Puisque l'autorité s'impose à tous, comment éviter les détournements de l'autorité, permettant de créer des déséquilibres dans le système social, au profit d'un individu, d'un groupe d'individus, d'une catégorie sociale, d'une profession, .... Comment répartir les fonctions afin qu'elles ne se contrarient pas, devenant inefficaces et inutiles ? Comment équilibrer les fonctions pour qu'elles ne créent pas des castes et des dynasties ? Toutes questions que de nombreux penseurs ont agitées en tous sens et dont ils ont tiré peu à peu les principes du fonctionnement d'une démocratie républicaine et laïque, capable d'offrir à tous les mêmes règles de fonctionnement tout en respectant la sphère privée.

    Cependant, dans de nombreux cas, il s'avère que ces règles et leurs obligations sont tenues en échec de manière flagrante en raison de déviances et de bavures qui les mettent en évidence. La République Française est loin d'être un modèle en la matière, car les groupes antagonistes qui pensent contrôler de nombreuses fonctions sont nombreux et actifs. C'est à cette situation que notre association doit de regrouper des exemples de situations que le législateur estime devoir être redressées, alors que la fonction publique ou certains de ses membres empêchent ce rééquilibrage.

    Or, lorsque l'on se réferre à la législation, celui qui abuse de sa fonction pour rendre des décisions contraires à la volonté du législateur est lourdement puni. Les articles du Code Pénal sont précis, détaillés et faciles à comprendre pour tous. Mais quand vous cherchez la jurisprudence correspondant à ces situations, il faut constater qu'il y a un grand vide. Comment est-il possible que des irrégularités évidentes, qui, dans tous les métiers sont sanctionnées immédiatement par une cessation de fonction, fasse l'objet d'une cécité absolue et permanente.

    Une seule explication : les équilibres entre les fonctions n'existent plus, l'Europe nous le répète sans cesse, mais nos élus refusent de le voir, car leurs propres fonctions ne sont plus elles-mêmes l'objet du respect public. Nous sommes donc dans une situation assez inextricable en raison de multiples détournements des fonctions au profit de groupes antagonistes qui s'échangent les infractions et les petits chantages entre amis, tandis que la grande masse de la population est là pour payer les pots cassés : impôts élevés pour une restitution sociale faible et des préjudices permanents au dépend de tous ceux qui ne sont pas dans un groupe dominant. Cette analyse sera reprise, détaillée, afin de demander encore et toujours le rétablissement du respect des Droits de l'Homme et du Citoyen.

     

  • ERREUR

     

    08/12/10

    L'erreur peut avoir plusieurs origines :

    Selon les circonstances, il peut s'agir d'une erreur involontaire ou d'une erreur volontaire ;

    L'erreur volontaire est la plus indiscutable, lorsqu'il s'agit de manifestation de la vérité, elle porte tort à tous les intervenants :

    La première, la victime qui se trouve dans une situation insoutenable, et inadmissible ;

    La société, qui se trouve lésée au plus profond d'elle-même, puisque c'est son existence même qui se trouve remise en cause ;

    Le responsable de l'erreur crée une situation instable, puisqu'il ne peut pas justifier ses actes, même vis à vis de lui-même, puisqu'il est obligé de centrer toutes ses actions par rapport à un intérêt qu'il devra modifier et recomposer chaque fois que la société le remettra dans des situations identiques. Il est donc une proie pour ceux qui exploitent les failles de l'organisation sociale.

    La création de la Justice est donc un besoin inhérent à l'existence humaine afin d'inscrire l'Humanité dans le temps. Certaines sociétés estiment que tous les éléments de la Nature sont concernés par cette exigence de Justice.

    Les méthodes ont évolué avec le temps, tant dans les moyens de constater les erreurs que dans les méthodes utilisées pour rétablir les équilibres détruits ;

    Notre Droit considère que c'est la société qui subit le plus grave préjudice et c'est la raison d'être du ministère public. De ce fait, cette fonction est primordiale dans l'organisation de notre société, et le fait d'y commettre des erreurs est une situation lourde de conséquences pour tous.

    Il est bien évident que de nombreuses activités encouragent les erreurs, afin d'avantager les uns ou les autres ; le contrôle des activités liées à l'acquisition de droits dans un monde dominé par des groupes organisés est donc la cible privilégiée de ceux qui considèrent que l'erreur est le moyen le plus simple de s'arroger quelque chose. La société a donc besoin d'être extrêmement stricte sur le respect des obligations liées à ces activités et ces fonctions.

    Que constatons-nous dans la réalité actuelle : en gros, ne possédez jamais quelque chose qui puisse faire envie à un groupe organisé. En effet, ce groupe cherchera comment vous amener devant un intermédiaire qui lui sera acquis et qui vous donnera tort, grâce à une « erreur » plus ou moins dissimulée.

    Rapports d'expert, documents enregistrés, données recueillies, informations erronées, témoignages détournés, la mauvaise foi peut être partout lorsque les auteurs bénéficient de l'impunité.

    Or, et c'est ce qui fait la force des groupes, l'individualisme généré par la société technicienne fait que l'individu ordinaire s'appuie sur l'organisation de l'État pour tout, organisation centralisée volontairement afin d'isoler toujours plus. Les groupes de pression ont développé des stratégies adaptées à l'état qui est le notre, qui leur permet d'exploiter l'erreur, bien sûr aux dépens de la victime, mais aussi aux dépens de la société elle-même qui se trouve gangrénée de l'intérieur, et ne peut régénérer les forces qui lui manquent alors. Une société déséquilibrée tend à toujours plus de déséquilibres, jusqu'à basculer dans la pagaille et la guerre civile.

    La victime, au lieu d'être prise en charge dans le cadre judiciaire prévu par le système, peut donc se trouver totalement isolée face à des intervenants rodés et organisés, installés aux postes clefs, pouvant aller jusqu'à décider de la disparition d'un témoin gênant. En effet, une victime reste une preuve de la duplicité de nombreuses personnes, et c'est donc un témoin gênant, qu'il ne faudra pas hésiter à ridiculiser, à déstabiliser, à effacer des sphères crédibles. L'existence de professions qui s' autorisent à se déclarer exemptes d'erreurs est une situation que la collectivité actuelle n'a jamais accepté, et les lois en sont la preuve, mais les faits réels sont bien différents puisque les plaintes peuvent être acceptées ou refusées, puisque les enquêtes peuvent être dirigées, puisque la victime peut se voir imposé celui qui la représentera, peut se voir même écartée de la procédure. Il y a donc des situations étonnantes, qui ont été médiatisées pour certaines, sans que cela ne gêne les groupes en question, dont le seul souci est alors de savoir avec qui négocier, puisque tout s'achète et se vend, lorsque l'on suit leur logique destinée à faire de l'erreur une méthode de pensée.

    Il est donc nécessaire pour assurer la pérennité de notre organisation sociale de soutenir ceux qui ont été victime d'erreurs volontaires et de leur permettre d'avoir la force de se battre contre ceux qui détournent nos institutions.

    Les cas sont multiples de biens détournés, de fonctions attribuées par complaisance, de marchés frauduleux, de passe-droits, de vols, qui résultent d'erreurs visibles et dont la population n'ose pas se plaindre. Réagir est un droit et un devoir, et le nombre croissant des condamnations pour « outrage à magistrats » en constitue un exemple de plus, visible et évident. Notre pays régresse dans les classements des moyens mis à la disposition de la Justice, c'est une autre preuve de la volonté d'empêcher le retour au bon fonctionnement des institutions, mais il n'existe pas d'alternative au respect de la Vérité, si ce n'est le chaos.