La patrie des Droits de l'Homme reste une fois de plus en retard en matière de Justice.
Ce n'est pas nouveau, mais lorsque l'occasion se présente de progresser sans que cela ne coûte au contribuable, pourquoi vouloir rester dans un passé peu glorieux.
Motiver les jugements, cela permet de montrer que le doute peut profiter à l'accusé, que les raisons se doivent d'être réelles, compréhensibles, cela permet de souder une collectivité autour de décisions qui prendront date.
Mais non, une fois de plus, la Justice de la République Française se veut tranchante, même si elle se trompe, restons-en au couperet, à la guillotine, à la décision imposée par quelques uns, sans avoir de comptes à rendre.
Sachant que les mêmes veulent instaurer des jurys populaires dans les juridictions correctionnelles, le résultat est garanti, les tensions vont encore augmenter et ce ne sera pas pour améliorer les scores tangibles du fonctionnement de nos institutions. Mais pourquoi vouloir toujours cacher les raisons qui motivent les décisions, le citoyen de ce pays est capable d'être un jour juré, il peut donc comprendre et expliquer ses choix. Est-il si dangereux d'être compris ?
Qui sont donc ces "juristes" qui veulent nous imposer une société centralisée, hiérarchisée, dans laquelle les blocages sont le fonctionnement normal, dans laquelle le progrés est suspect, dans laquelle seuls les experts et les conseillers ont le droit de parler, alors qu'ils ne sont jamais responsables.
Il est grand temps de rétablir l'"indignation", "outrage" insupportable pour des magistrats irresponsables et aux ordres, qui parlent toujours de leurs droits, mais pas souvent du Droit, seul moyen de faire constater sur la scène publique les abus d'autorité, les spoliations, les incitations au suicide, les mensonges, les détournements, en un mot la "corruption". Corruption active, corruption passive, tromperie, opacité, silence, l'exception française se complait dnas le drame, que les dirigeants nous présente comme des vaudevilles et des comédies. Tous les jours, les exemples venus d'en haut incitent les individus ordinaires à rentrer dans le rang, en se contentant d'être spectateurs de leur vie, en acceptant d'être volés, grugés, piétinés, parcequ'"ils ne peuvent pas comprendre", qu'ils doivent donc subir, payer, et se contenter des restes.
Nos dirigeants n'ont rien à nous proposer pour l'avenir, les catastrophes sont inéluctables, donc seuls les gens biens nés ont le droit d'y être préparés, les autres doivent se contenter de leur servir de rempart. La Justice doit donc être fluctuante, floue, surchargée, incompétente, puisqu'elle n'a pas pour but d'améliorer le fonctionnement du corps social.
Que tous les politiciens sans avenir se le disent, un projet de société comprend comme base des règles de droit, aussi indispensables que les règles d'hygiène. Un homme politique n'est pas un produit marketing, qui promet tout et n'importe quoi, il se doit de faire progresser notre culture, selon nos critères, notre histoire, mais aussi notre géographie, notre environnement. C'est un citoyen au milieu des autres dont les actes de la vie courante doivent être exemplaires. Ce n'est pas le cas de nos dirigeants dont les écarts en tout genre sont permanents : écarts de langage, écarts de mode de vie, écarts de train de vie, écarts de choix éthiques, disons "grand-écart" permanent, et bien sûr, Justice qui suit ..........les écarts !!!!!!!!!!!!!