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ANVEDJ - Page 76

  • Égalité des armes et mauvaise foi.

    Égalité des armes et mauvaise foi.

    Nous avons été sollicités au sujet d'informations anciennes publiées sur un quotidien à grand tirage, et dont il semble que la simple existence gêne certains des protagonistes. Étaler les querelles internes d'une association devant la Justice ne doit pas ensuite être publié dans la presse lorsque cela desservirait les desseins de certains des intervenants.

    Sauf erreur énorme de notre part, les audiences sont publiques et les jugements sont aussi destinés à porter exemple pour l'avenir afin d'éviter de nouveaux procès sur les mêmes sujets. La Justice est un service public qui a pour but d'aider à l'organisation sociale en faisant respecter un certain nombre de principes. Les Codes en vigueur sont normalement destinés à mettre en œuvre les principes mis en avant par notre Constitution.

    Certaines groupes d'influence prétendent d'ailleurs être un élément moteur de l'évolution des lois et règlements qui nous régissent. Nous sommes obligés de constater que des pressions de plus en plus importantes sont exercées au grand jour, sans que cela ne gêne exagérément nos élus, et nos dirigeants politiques. Le Droit à l'Indignation est une des bases de notre République lorsque les grands principes sont mis à mal, nous le revendiquons donc.

    Nous nous battons par exemple pour que l'Égalité des armes soit respectée devant les juridictions, et nous constatons que ceux qui sont les plus prompts à parler fort et à crier au loup sont ceux qui en permanence suspendent ce principe d'égalité.

    Parlons clair: chaque fois qu'un groupe qui se dit « discret », ou qui se veut informel, utilise ses possibilités relationnelles dans le monde judiciaire afin d'influer sur des décisions à venir, il refuse de respecter les règles de l'Égalité des armes.

    Ce type d'intervention qui ressemble à s'y méprendre à ce que les instances internationales appellent de la corruption est considéré par les réseaux d'influence religieux, lobbyistes, maçonniques, nationalistes comme le fonctionnement normal du système judiciaire.

    Ces groupes qui prétendent tous travailler pour plus de justice et d'égalité n'ont de cesse d'empêcher le fonctionnement des juridictions en exigeant des passe-droits, des traitements de faveur, des condamnations pour outrage, chaque fois que le droit les dérangent.

    Il est plus que temps que les dirigeants des groupes concernés s'engagent publiquement à respecter les règles républicaines qui interdisent d'utiliser son système relationnel devant les juridictions.

    Chaque fois que les membres d'un groupe, d'une association déclarée ou non s'engagent à se soutenir et à se porter secours dans toutes les circonstances, y compris devant les tribunaux, ils s'excluent d'eux-mêmes du système républicain, puisqu'ils n'hésiteront pas à demander à leurs membres exerçant dans la fonction publique, dont judiciaire, de mettre en œuvre ce pacte avant de respecter leurs engagements de citoyens. Ce type de comportement qui est en soi un engagement de suspendre les Lois de la République ne peut pas être toléré. Soutenir son meilleur ami, c'est l'aider à faire face à ses obligations légales, ce ne peut pas être suspendre l'application des Lois dans son cas. Tous les citoyens qui se permettent de suspendre volontairement l'application des Lois et Règlements doivent être poursuivis, et surtout doivent cesser leurs fonctions dés que la plus petite preuve de leur forfaiture apparaît.

    Nous constatons journellement des irrégularités évidentes, mais nous sommes gangrénés par un système qui considère que celui qui a un pouvoir doit, pour prouver son indépendance et sa puissance, l'utiliser pour obtenir des avantages et des « petits plus » au bénéfice de sa « cour ». Notre système est basé sur le clientélisme, la distribution des biens publics ou ceux des autres pour asseoir son pouvoir. 

    Combien peu d'actes issus des activités publiques que les Lois qualifient de criminels sont poursuivis devant les Tribunaux !!! et pourtant, chaque fois que la Manifestation de la Vérité rencontre un obstacle soulevé par un magistrat, un avocat, un expert, il y a tentative de suspendre le fonctionnement de la Justice. Chaque fois que l'administration empêche l'accès aux preuves, chaque fois que de gros moyens financiers achètent les silences, chaque fois que le manque de moyens financiers arrête une procédure, chaque fois que le temps efface l'empreinte d'une preuve, chaque fois, ce sont des individus qui ont volontairement suspendu l'application des Lois. Ces manquements permanents qui font les délices des manipulateurs bien informés (dont certains services de l'administration elle-même), sont pires que la pègre, car ils sont la porte ouverte au système maffieux, dont le chantage est un outil bien connu.

    Un exemple est bien connu, quand les « majors » du bâtiment peuvent impunément utiliser du personnel « au noir », qui osera dire que les procureurs font respecter la Loi. Chaque fois qu'une « enquête » montre sur une émission de télévision des actes délictueux, les magistrats des zones concernées ne peuvent pas déclarer ignorer la situation. Lorsque des enquêtes donnent même des adresses, qui peut croire à l'indépendance de la Justice.

    Il y a donc manipulation permanente de notre organisation sociale, de plus en plus déliquescente semble-t-il, puisque de grandes concentrations dans les banlieues ne sont l'objet d'aucun suivi social et organisationnel, et que la délinquance peut même y devenir un moyen reconnu de ressources, dont les caïds créent des milices qui peuvent s'en prendre directement aux populations, leur servant de bouclier humain.

    Tout cela part de l'incapacité de nos élus à faire respecter un système judiciaire conforme aux règles constitutionnelles. L'exécutif flatte les élus, et distribue les fonds publics selon leurs besoins politiques par le biais de l'administration. Les financements en tout genre font aussi partie des remerciements, le système judiciaire ne peut donc qu'être gênant s'il met le nez dans les affaires, il suffit donc de le museler, en rendant impossible son fonctionnement :

    • personnel coopté,

    • système d'avancement contrôlé,

    • budgets insuffisants,

    • contrôles des dossiers au préalable par la police et l'armée,

    • modification permanente du fonctionnement,

    • interventions directes ou indirectes,

    • accès restreint du citoyen par les contraintes financières ; …....

     

    Il vaut mieux s'arrêter, car cela est déprimant !!!

     

    L'Égalité des armes impose donc que toute forme d'intervention, quelle qu'elle soit, soit systématiquement considérée comme tentative de corruption.

  • Conseil Supérieur de la Magistrature

    Aux dernières informations, la saisine directe aurait été votée en décembre, mais le faible nombre de réactions, et surtout la négativité des réactions des professionnels est de très mauvais augure pour le futur.

    D'autant que pendant ce temps, les capacités du Défenseur des Droits filent un mauvais coton. Il semble vouloir être plus une confiscation des droits d'avoir un véritable recours que la possibilité pour la victime de trouver enfin une oreille attentive lorsque le système judiciaire et policié a décidé qu'un citoyen doit se taire.

    Notre pays semble faire deux pas en avant, lorsque les autres pays d'Europe s'étonnent de ce qu'ils voient chez nous, puis trois pas en arrière en utilisant les arcanes du fonds de commerce jésuistique. Car toutes les langues ne permettent pas de couper les cheveux en quatre, et notre classe dirigeante le sait bien, qui adore les titres, mais surtout les cumuler, et confisquer les Droits des Citoyens au bénéfice de ceux qui savent (savent surtout exploiter la crédulité des gens honnêtes).

    Il apparaît que les magistrats, lorsqu'ils pensent à leur indépendance, pensent surtout à être inamovibles et irresponsables. Ils ne pensent pas que le principe de l'Égalité puisse les concerner, je pense que l'École de la Magistrature doit  pourtant comporter quelque part cette mention, et si ce n'est pas le cas, nous sollicitons les élus pour réparer ce manque, pour le moins étonnant. Par la même occasion, il serait bon de leur rappeler que deux autres principes régissent notre République, la Liberté, et la Fraternité qui chacun interdisent d'assister à une iniquité sans réagir.

    Nous pourrions à nouveau suggérer que des jurys populaires existent, mais pour intervenir lorsque des membres de la fonction publique sont en cause, à tous les niveaux, puisque la lecture des faits divers fait apparaître des cas de magistrats "pédophiles", de magistrats corrompus, de magistrats irrespectueux, de magistrats voleurs, dont personne n'a trouvé la condamnation sur les registres judiciaires. La même chose s'appliquerait bien sûr à toutes les catégories de l'administration, en particulier aux hauts-fonctionnaires qui passent des grandes administrations aux grandes entreprises, qui se moquent des délits d'initiés, qui hantent les antichambres des élus à tous les niveaux, et imposent leur vision du fonctionnement de la technocratie, au lieu de mettre en oeuvre les décisions des élus. Car l'incompétence et le clientélisme sont deux plaies que seule la possibilité de dénonciation publique peut combattre.

  • Voeux ou rêves

    En cette période durant laquelle les magistrats font leur rentrée et n'hésitent pas à s'exprimer sur leurs impressions, leurs choix, leurs envies, sur ces fonctions qu'ils estiment être leur patrimoine, nous vous présentons quelques possibilités offertes par une République équilibrée.

    D'abord, un système judiciaire indépendant est capable de faire le ménage dans ses rangs, de telle manière que les fonctions exercées par la Justice soient indépendantes des faiblesses de ceux qui les exercent. La fonction judiciaire est confiée pour une durée déterminée à ceux qui l'exercent, résiliable à tout moment pour faute ou manquement.

    Cette indépendance s'exerce sur tous les citoyens, et par tous les citoyens ; du moment qu'une Vérité est portée à la connaissance des services judiciaires, ceux-ci en constatent la réalité et et prononcent les réquisitoires en conséquence. Pour ce faire, la justice a besoin d'auxiliaires pour enquêter, et préparer les débats. Ces auxiliaires ne peuvent exercer leurs fonctions qu'en étroite collaboration avec les magistrats instructeurs, et ne peuvent dépendre d'un exécutif dont le but est bien différent de celui poursuivi par la Justice.

    Le travail de la Police n'est pas celui de la Justice, quant à l'armée, elle ne peut s'occuper de problèmes sociaux. Son existence suppose des situations de crise pendant lesquelles les autres fonctions de l'État peuvent être suspendues par nécessité, sachant que la Justice devra ensuite enquêter sur les abus qui auraient pu se faire jour. C'est bien ce dont les dictatures ont le plus peur, il y a toujours un après. À moins que le système judiciaire ne fonctionne jamais conformément à ses objectifs.

    Si toute Vérité n'est pas bonne à dire, dans l'enceinte des tribunaux, elle est la base des décisions, si tel n'est pas le cas, le Droit devient un marchandage permanent au bénéfice des mieux organisés, des plus malins, mais au détriment du pays qui le subit.

    Il n'y a pas de Justice au rabais, de Justice spectacle, de Justice vassale, il y a un seul Droit, accessible à tous, dés qu'une irrégularité est dénoncée et constatée. C'est la choix de la République qui se veut basée sur les Droits de l'Homme et du Citoyen. Il n'y a pas de citoyen de second ordre, qui est rejeté parcequ'il ne peut payer un enquêteur, un avocat, un recours... Ce que le Tribunal juge, c'est un comportement délictueux, toujours aggravé lorsque l'auteur occupe une fonction relationnelle dans la société. Que ce soit dans le privé ou le public, l'acte du chef est plus répréhensible que celui du subalterne, d'autant que ce dernier sera d'ailleurs systématiquement réprimandé au moindre écart. Les réglements intérieurs sont utilisés par les responsables, ne l'oublions pas !

    La Justice est donc en permanence à l'écoute du justiciable, afin de faire respecter les principes, et la procédure ne saurait permettre d'échapper à son couperet, même si elle doit s'y reprendre à plusieurs fois. Tel est son Credo. 

    Serait-ce rêver que de penser que celui qui porte préjudice est un fauteur de troubles, et que les erreurs doivent donc être systématiquement redressées pour que l'ordre républicain règne, ce qui suppose que les tricheurs, les menteurs, les truqueurs, les dealers, ... ne puissent pas négocier. Aucune profession, aucun métier, aucune fonction ne permet de se cacher, car c'est la faute qui est jugée. De ce fait, ce sont les catégories sociales les plus avantagées qui ont tout à perdre en cas de manquement. La probité se doit donc d'augmenter avec le statut social.

     Mais cette République vertueuse ne semble pas faire partie des voeux que je lis tous les jours, à quoi rêvent donc nos élites, le marchand de sable devrait penser à eux !