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ANVEDJ - Page 75

  • Compromission

    De la compromission

    Peut-être devrions-nous parler de l'intégrité ? Mais il y a tellement de chances de ne pas être compris, qu'il vaut mieux parler de ce que nous voyons :

    Les candidats aux élections présentent des programmes, et normalement en démocratie, ils rendent des comptes à leurs électeurs.

    À ce jour, ces comptes sont surtout des listes d'interventions pour obtenir des financements locaux et une participation aux débats parlementaires qui n'intéresse personne.

    Les débats sont surtout centrés sur de grands thèmes émotionnels destinés à cacher la faiblesse des programmes électoraux.

    Pour aider nos candidats, il y a longtemps que des explications leur sont demandées par les citoyens sérieux sur leur implication personnelle dans l'application de ces programmes. Mais cette implication ne concerne que la vie publique. Il y aurait, paraît-il, une sphère privée au sein de laquelle un candidat tout ce qu'il y a de « bien sous tous rapports », « propre sur lui », et irréprochable, pourrait se livrer à des excès qui ne doivent pas être dénoncés.

    Or, il serait très instructif de voir comment dans la vie de tous les jours un individu se comporte lorsqu'il n'est pas candidat.

    Tel qui laisse ses enfants être élevés par les grands-parents, et fait de grands discours sur l'éducation, tel qui dénonce les investissements à l'étranger et qui possède des pieds à terre uniquement dans d'autres pays, tel soutien du syndicalisme qui exploite ses secrétaires ou ceux qui l'accompagnent en en faisant de réels esclaves.

    Et nous pouvons continuer, que ce soit pour les élus ou les hauts fonctionnaires bon chic, bon genre qui gèrent les services sociaux grâce à une cohorte de secrétaires, de chauffeurs, de gardes en tous genres, ce qui réduit quand même tous les budgets, n'oublions pas ceux qui respectent tellement les procédures qu'ils ne peuvent travailler que durant les plages définies par le règlement, ont besoin de suivre régulièrement des séminaires et des formations durant lesquelles bien sûr, il n'est pas possible de les déranger.

    Je passe sur les petits travers divers et variés, des apéros indispensables aux divagations de mœurs beaucoup plus élaborées, qui vont jusqu'aux fêtes « berlusconiennes » !!!! Si vous avez travaillé dans le tourisme, vous avez certainement vu passer des quantités de courriers privés postés au frais du contribuable et pendant le service !!!

    Le mélange des genres est permanent, et les dictateurs et chefs maffieux ont compris depuis longtemps que les dirigeants politiques de notre démocratie sont plus soucieux de leur confort et de leur carrière que de la réussite de la République. Et de ce fait, ils se font fort de flatter toutes les petites faiblesses que des services spéciaux vont jusqu'à rechercher et lister afin de permettre de faire de la corruption le mode de fonctionnement courant de la démocratie française. Celui qui ne comprend pas ces « arrangements » est une personnalité « psycho-rigide » qui relève de la psychiatrie.

    C'est ainsi que l'Internationale Socialiste accueille de nombreux dirigeants au mains ensanglantées, qui d'ailleurs sont plus souvent accueillis dans des conditions que la morale réprouve que dans des buts de faire progresser les Droits de l'Homme.

    Être intègre et respecté n'a aucun intérêt lorsqu'il s'agit de réussir une carrière, il est plus important d'avoir un bon carnet d'adresses pour éliminer les gêneurs. C'est cette méthode qui fait que nous ne savons plus à qui adresser nos suppliques, puisque notre situation est la conséquence directe de ces comportements sulfureux que tout concourt à nous montrer comme étant la norme.

    Un homme politique doit avoir un train de vie, et non des convictions, un fonctionnaire qui fait carrière doit flatter sa hiérarchie pour pouvoir se servir dans l'assiette au beurre, c'est-à-dire occuper les bons postes, ceux qui fournissent le meilleur rapport fatigue/revenus.

    À partir de ce constat que nous pourrions développer pendant des pages, avec des noms, des exemples, nous pensons qu'il faut insister « lourdement » sur les évènements qui peuvent disqualifier un politique et ne jamais oublier de mettre en évidence les irrégularités qui constituent des détournements de fonds publics, des abus d'autorité, des forfaitures que les fonctionnaires de base n'ont pas le droit de dénoncer, alors que ce genre de faits devraient figurer sur des cahiers de doléance ouvert en permanence dans les mairies et les lieux publics.

    La constitution comporte des références à des Droits que le monde politique et financier et l'administration s'ingénient à nous empêcher d'exercer. Il faut donc « sans cris et sans haine », mais avec « fermeté et abnégation » rappeler en tous lieux et tous temps que l'Histoire de la France s'écrit plus avec les actions des bénévoles qu'avec les contorsions des dirigeants ; les mensonges destinés à réécrire l'histoire ne peuvent cacher la vie de tous les jours de ceux qui soufrent de la faim et du froid, les élucubrations des salons parisiens ne peuvent cacher la misère intellectuelle de nos dirigeants. Entre les petits fours, la crise de foie, l'obésité, les maladies cardio-vasculaires, les vacances, les discours, comment voulez-vous qu'ils trouvent le temps de s'occuper du peuple ???

    Et pourtant, mesdames, messieurs les candidats aux élections, la mission qui vous est confiée est d'une autre trempe, il s'agit de veiller à ce que la République diffuse des valeurs que le Parlement a entériné, il s'agit de surveiller l'usage des fonds publics, au bénéfice de tous, et surtout de ceux qui sont dans le besoin, il s'agit d'empêcher que la machine administrative ne se grippe. En un mot, comme en cent, il s'agit de toujours remettre l'ouvrage sur la table.

    De ce fait, lorsque des groupes de citoyens se forment en association pour dénoncer des incuries, le moins que puissent faire les élus et les fonctionnaires est d'écouter et de vérifier la véracité des faits dénoncés, car il en va de l'avenir de nos institutions. C'est le présent qui construit l'avenir, et le bien-être d'une population ne se mesure pas au nombre de véhicules des déplacements ministériels, ni au budget des petits-fours, a contrario, les queues devant les associations d'aide humanitaire devraient servir de « méthodes d'alerte » pour imposer des changements dans les services dits « publics ».

    De ce fait, les querelles entre vautours sur la répartition du caviar et des truffes ne nous concerne pas. Elle met seulement en évidence que les appétits de pouvoir et d'autorité sont le seul rapport de force entre ces individus, et qu'ils ne se préoccupent que bien peu des problèmes qu'ils sont censés résoudre, et qui sont la justification de leurs ressources. Ils se servent dans nos poches et se battent entre eux, nous n'existons donc pas pour eux, il serait temps que cela cesse.

     

  • Indignation

    Autoritarisme, incompétence, corruption, et mépris.

    Des mots qui se côtoient sans jamais se comprendre. La compétence n'a pas besoin de la corruption, elle s'accompagne du respect, mais elle méprise les incompétents, les rabaisse, ce qui les amène à se laisser corrompre pour imposer leur autorité. Finalement, tout est question de la place qu'il faut occuper, ou que l'on a besoin d'occuper pour satisfaire des besoins plus ou moins nécessaires. Le principe de Peter n'est donc pas si innocent qu'il n'y paraît, qui veut que chacun tende à se trouver un jour ou l'autre incompétent et donc tenté par la corruption et l'autoritarisme.

         L'éducation devrait permettre à chacun d'occuper une position de reconnaissance sociale avec des attributs et des responsabilité selon ses compétences dans le système. Mais est-ce bien vrai ?

    Notre  société n'est-elle pas plutôt un système de mépris organisé, basé sur des cooptations très peu républicaines, cachées derrière des examens, des concours, donc des obstacles destinés à détecter puis à éliminer les gêneurs, les empêcheurs de profiter d'un système qui s'est toujours reproduit. Les guerres sont vieilles comme le monde, et les chefs sont là pour profiter et se battre par populace interposée.

         Les penseurs n'ont le droit de s'exprimer que lorsque les choses sont allé vraiment trop loin, comme en 1945, sachant que cela restait une façade, puisque les affaires continuaient pendant la mise en route de l'ONU ( arrangement avec la maffia en Sicile, massacres à l'Est, guerres en Corée, en Afrique, mise en coupe réglée de nombreuse régions, …).

         La particularité de la France, c'est finalement l'hypocrisie poussée à son paroxysme, car si la royauté s'appuie sur une structure de classes sociales, donc une hiérarchie acceptée, chez nous l'Égalité  est un principe, la Liberté un préalable, la Fraternité un système social, mais en fait cela ne fonctionne pas. L'Égalité sert à cacher la misère judiciaire, la Liberté masque mal l'autorité militaire et la Fraternité est un leurre que les fonctionnaires agitent en tout sens pour justifier leurs avantages.

         La nouveauté de ces dernières années est le mépris de plus en plus affiché par les autorités et les dirigeants vis à vis de ceux qui demandent le respect de nos trois piliers de la République. Que la Troisième République ait été corrompue, c'est un fait connu, que la Quatrième ait été faible, cela dépend des personnalités observées, mais la Cinquième, quant à elle, se caractérise par la déliquescence des pouvoirs, compensée par un autoritarisme croissant, et une façon de taper dans la caisse de plus en plus indécente. Les élus sont incapables de se faire respecter, car leurs actes n'offrent pas la lisibilité claire et puissante qui permettrait à leurs soutiens de s'organiser pour les aider à imposer que force reste aux principes de la République.

         Quand le Chef de l'État remet lui-même en cause l'existence d'un équilibre des pouvoirs et le respect des règles de Droit, quand le système judiciaire se comporte en corporation plus soucieuse d'avantages personnels que de respect du travail judiciaire, quand les financiers se font voter des revenus garantis aux dépends du peuple, quand l'administration met en œuvre la paupérisation, où sont donc les choix faits pour que la république prospère et permette à nos descendants de croire en un avenir meilleur. La recherche de nos universités est-elle donc si nulle qu'elle se contente de proposer un avenir de terrorisme et de guerres de banlieues. Nos économistes sont-ils si mauvais qu'ils ne puissent penser autrement que selon les critères financiers de leurs banquiers ?

          Nous tous, déjà victimes de ce système, nous vous appelons à plus de respect de notre culture, plus de courage face aux incapables, l'avenir ne peut pas se contenter de si peu de bon sens, les techniques progressent, nous devons pouvoir en profiter tous ensemble. Chaque fois que vous en avez l'occasion, dans les meetings, dans les cafés, dans les supermarchés, dans les syndicats, dans les associations, n'hésitez pas à réclamer, n'hésitez pas à montrer votre indignation, n'hésitez pas à surveiller les comptes et à montrer que les gens simples savent gérer avec solidarité, égalité et liberté. Les bénévoles des réseaux de solidarité qui font vivre des millions de gens dans notre pays sont la preuve vivante que les victimes peuvent se regrouper et vivre selon d'autres critères que ceux imposés par une oligarchie irresponsable.

  • Égalité des armes et mauvaise foi.

    Égalité des armes et mauvaise foi.

    Nous avons été sollicités au sujet d'informations anciennes publiées sur un quotidien à grand tirage, et dont il semble que la simple existence gêne certains des protagonistes. Étaler les querelles internes d'une association devant la Justice ne doit pas ensuite être publié dans la presse lorsque cela desservirait les desseins de certains des intervenants.

    Sauf erreur énorme de notre part, les audiences sont publiques et les jugements sont aussi destinés à porter exemple pour l'avenir afin d'éviter de nouveaux procès sur les mêmes sujets. La Justice est un service public qui a pour but d'aider à l'organisation sociale en faisant respecter un certain nombre de principes. Les Codes en vigueur sont normalement destinés à mettre en œuvre les principes mis en avant par notre Constitution.

    Certaines groupes d'influence prétendent d'ailleurs être un élément moteur de l'évolution des lois et règlements qui nous régissent. Nous sommes obligés de constater que des pressions de plus en plus importantes sont exercées au grand jour, sans que cela ne gêne exagérément nos élus, et nos dirigeants politiques. Le Droit à l'Indignation est une des bases de notre République lorsque les grands principes sont mis à mal, nous le revendiquons donc.

    Nous nous battons par exemple pour que l'Égalité des armes soit respectée devant les juridictions, et nous constatons que ceux qui sont les plus prompts à parler fort et à crier au loup sont ceux qui en permanence suspendent ce principe d'égalité.

    Parlons clair: chaque fois qu'un groupe qui se dit « discret », ou qui se veut informel, utilise ses possibilités relationnelles dans le monde judiciaire afin d'influer sur des décisions à venir, il refuse de respecter les règles de l'Égalité des armes.

    Ce type d'intervention qui ressemble à s'y méprendre à ce que les instances internationales appellent de la corruption est considéré par les réseaux d'influence religieux, lobbyistes, maçonniques, nationalistes comme le fonctionnement normal du système judiciaire.

    Ces groupes qui prétendent tous travailler pour plus de justice et d'égalité n'ont de cesse d'empêcher le fonctionnement des juridictions en exigeant des passe-droits, des traitements de faveur, des condamnations pour outrage, chaque fois que le droit les dérangent.

    Il est plus que temps que les dirigeants des groupes concernés s'engagent publiquement à respecter les règles républicaines qui interdisent d'utiliser son système relationnel devant les juridictions.

    Chaque fois que les membres d'un groupe, d'une association déclarée ou non s'engagent à se soutenir et à se porter secours dans toutes les circonstances, y compris devant les tribunaux, ils s'excluent d'eux-mêmes du système républicain, puisqu'ils n'hésiteront pas à demander à leurs membres exerçant dans la fonction publique, dont judiciaire, de mettre en œuvre ce pacte avant de respecter leurs engagements de citoyens. Ce type de comportement qui est en soi un engagement de suspendre les Lois de la République ne peut pas être toléré. Soutenir son meilleur ami, c'est l'aider à faire face à ses obligations légales, ce ne peut pas être suspendre l'application des Lois dans son cas. Tous les citoyens qui se permettent de suspendre volontairement l'application des Lois et Règlements doivent être poursuivis, et surtout doivent cesser leurs fonctions dés que la plus petite preuve de leur forfaiture apparaît.

    Nous constatons journellement des irrégularités évidentes, mais nous sommes gangrénés par un système qui considère que celui qui a un pouvoir doit, pour prouver son indépendance et sa puissance, l'utiliser pour obtenir des avantages et des « petits plus » au bénéfice de sa « cour ». Notre système est basé sur le clientélisme, la distribution des biens publics ou ceux des autres pour asseoir son pouvoir. 

    Combien peu d'actes issus des activités publiques que les Lois qualifient de criminels sont poursuivis devant les Tribunaux !!! et pourtant, chaque fois que la Manifestation de la Vérité rencontre un obstacle soulevé par un magistrat, un avocat, un expert, il y a tentative de suspendre le fonctionnement de la Justice. Chaque fois que l'administration empêche l'accès aux preuves, chaque fois que de gros moyens financiers achètent les silences, chaque fois que le manque de moyens financiers arrête une procédure, chaque fois que le temps efface l'empreinte d'une preuve, chaque fois, ce sont des individus qui ont volontairement suspendu l'application des Lois. Ces manquements permanents qui font les délices des manipulateurs bien informés (dont certains services de l'administration elle-même), sont pires que la pègre, car ils sont la porte ouverte au système maffieux, dont le chantage est un outil bien connu.

    Un exemple est bien connu, quand les « majors » du bâtiment peuvent impunément utiliser du personnel « au noir », qui osera dire que les procureurs font respecter la Loi. Chaque fois qu'une « enquête » montre sur une émission de télévision des actes délictueux, les magistrats des zones concernées ne peuvent pas déclarer ignorer la situation. Lorsque des enquêtes donnent même des adresses, qui peut croire à l'indépendance de la Justice.

    Il y a donc manipulation permanente de notre organisation sociale, de plus en plus déliquescente semble-t-il, puisque de grandes concentrations dans les banlieues ne sont l'objet d'aucun suivi social et organisationnel, et que la délinquance peut même y devenir un moyen reconnu de ressources, dont les caïds créent des milices qui peuvent s'en prendre directement aux populations, leur servant de bouclier humain.

    Tout cela part de l'incapacité de nos élus à faire respecter un système judiciaire conforme aux règles constitutionnelles. L'exécutif flatte les élus, et distribue les fonds publics selon leurs besoins politiques par le biais de l'administration. Les financements en tout genre font aussi partie des remerciements, le système judiciaire ne peut donc qu'être gênant s'il met le nez dans les affaires, il suffit donc de le museler, en rendant impossible son fonctionnement :

    • personnel coopté,

    • système d'avancement contrôlé,

    • budgets insuffisants,

    • contrôles des dossiers au préalable par la police et l'armée,

    • modification permanente du fonctionnement,

    • interventions directes ou indirectes,

    • accès restreint du citoyen par les contraintes financières ; …....

     

    Il vaut mieux s'arrêter, car cela est déprimant !!!

     

    L'Égalité des armes impose donc que toute forme d'intervention, quelle qu'elle soit, soit systématiquement considérée comme tentative de corruption.