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Politique et conviction

Spectacle, politique, et conviction

" DSK" fait sonder pour la meilleure date de déclaration de candidature, Nicolas SARKOZY rabroue L. WAUQUIEZ, car la chasse aux fraudeurs est un de ses thèmes de campagne à venir. Le Centre dénonce quelques anomalies financières pour faire parler de lui.  

En permanence, des choix sont faits pour répondre aux attentes des vœux d'une majorité à venir aux prochaines élections.

Aucun de nos politiciens n'est engagé, ils sont tous dévoués à leur carrière et prêts à toutes les compromissions avouables et inavouables pour réussir la fameuse « carrière ». De qui se moque-t-on ? Avons-nous la vue aussi basse que nous ne soyons pas capable de réclamer simplement l'application des lois en vigueur !!! En effet, la compromission a toujours un lien avec la corruption, ce qui veut donc dire que nos haut-fonctionnaires et nos gouvernants sont capables de ne pas appliquer la Loi lorsqu'il leur est conseillé de le faire parce que c'est « bon pour leur image ». Nos efforts pour une meilleure cohésion sociale (à travers toutes les associations caritatives qui mobilisent en permanence des milliers de bénévoles), ceux des vrais citoyens engagés pour faire vivre des valeurs sont en permanence dévoyés et détournés pour servir des intérêts financiers cachés au service de carrières.

Soyons plus clairs avec des exemples :

lorsqu'un expulsé n'a pas de solution de logement, il se débrouille avec les associations qui évitent les affrontements en prenant en charge les situations les plus scandaleuses, quite à manifester de temps en temps ;

lorsque le citoyen ordinaire ne peut plus joindre les deux bouts, ce sont les épiceries solidaires qui le dépannent ;

lorsque le courant, le gaz sont coupés, des aides sont gérées localement par les collectivités ;

lorsque les vêtements manquent, c'est pareil,

sans compter les spectacles, les sports ;

En fait, c'est la vie de familles entières, de quartiers, de millions de citoyens que les associations portent à bout de bras alors que les chiffres officiels considèrent que ce n'est pas significatif économiquement. La constitution française qui garantit la liberté, l'égalité, la fraternité, le droit au travail, au logement, … n'est qu'un outil trouvé par les classes dirigeantes pour justifier leurs droits à gérer les situations des autres en s'attribuant un droit d'ingérence rétribué qui leur permet d'être par nature des cadres rémunérés, les autres se partageant ce qui reste. Et comme il faut sauver les apparences, la vie politique est organisée pour que seuls les membres agréés puissent venir débattre lors des élections.  

L'une des conséquences de ce contrôle est la gestion de la corruption par l'administration qui décide ce qui est tolérable ou pas, quelle que soit la réalité légale. De ce fait, les pressions sont permanentes sur ceux qui ne jouent pas le jeu tel que les groupes bénéficiaires l'ont pensé. La situation se dégrade lorsque l'assiette au beurre se réduit. L'État préfère gratter sur des aides sociales plutôt que sur des emplois qui servent au clientélisme (chauffeurs, secrétaires, commissions, rapports et études, experts, …), car « les erreurs sont toujours commises » par ceux qui servent de repoussoir aux campagnes électorales. Les plus âgés sont les proies les plus faciles, mais les catégories moyennes servent à gagner une majorité, donc des financements, le reste est affaire de statistiques.

Les fonctionnaires motivés sont donc de moins en moins nombreux, les élus convaincus écartés au profit de « brosses à reluire », le cirque coûte de plus en plus cher, le risque de se voir escroqué de plus en plus courant, puisqu'il faut des résultats à tout prix.

Une première chose serait donc de faire savoir de manière ferme que ceux qui briguent nos votes se doivent de respecter des règles qui ne sont pas négociables. La compromission telle qu'elle est considérée comme mode gestion doit reculer au profit de l'intégrité, c'est-à-dire du droit au contrôle citoyen. Lorsqu'une erreur, une combine, un trafic, un avantage abusif sont dénoncés, ils doivent cesser, quel qu'en soit le bénéficiaire et l'auteur. Je ne crois pas que Félix PYAT par exemple se reconnaîtrait dans les dirigeants socialistes de notre époque, il serait aussi choqué par le sectarisme, les combines mafieuses, les méthodes affairistes qui conduisent à ruiner les plus petits, sans respect des règles du droit le plus élémentaire.

C'est donc une affaire de conviction, la richesse n'est pas un but social, mais un résultat que l'on partage. La réussite telle que l'affichent les adjoints de certains dirigeants témoigne de l'idée de la répartition des richesses qui sera défendue. Cette répartition suppose malheureusement à droite comme à gauche la négation de la justice sociale prévue par notre constitution, il faut donc réagir et promouvoir des valeurs que d'autres citoyens défendent tous les jours sur le terrain sans faire carrière.  

 

Le respect du Droit est une de ces valeurs, le voleur, le menteur, le tricheur ne peuvent pas être ceux qui nomment les juges, et qui prétendent en plus les diriger.

La transparence en est une autre. Comme être honnête et gérer des commissions occultes, comment moraliser les banques en les utilisant pour blanchir ses propres opérations.

Les Droits de l'Homme ne se négocient pas, ils correspondent à un mode de justice qui ne se négocie pas non plus.

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