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tricher

  • "Corruption" ne figure pas au lexique de la Justice Française

     

    « corruption » n'est pas un mot-clef de la Justice Française

     

     

     

    Sur le site du Ministère de la Justice, le portail vous invite à consulter les « mots-clés » de la Justice, classés par ordre alphabétique.

     

    Il sera bon de vérifier régulièrement jusqu'à quand le mot corruption va rester absent.

     

    En effet, à ce jour, il ne figure pas ; la Justice ne connaît pas la corruption :

     

    • nous signons des engagements internationaux de lutte contre la corruption,

    • nous avons fait l'objet de rapports internationaux peu flatteurs,

    • nous sommes montrés du doigt dans plusieurs affaires de taille mondiale,

    • mais nous ne connaissons pas le mot « corruption » ;

     

     

    Une fois de plus, les victimes, assurées d'être accueillies, aidées, soutenues et prises en charge auront de la peine à y croire : comment peut-on oser affirmer renforcer l'aide aux victimes lorsque les services ne connaissent même pas l'existence des problèmes qui peuvent vous arriver.

     

     

    Faites comme nous l'expérience de vous présenter dans une préfecture pour demander à informer l'administration dans le cadre d'une affaire de pressions destinées à avantager une entreprise mise en avant par un élu. Pressions psychologiques exercées surtout par téléphone bien sûr ! Tout ce que l'on vous proposera sera d'écrire au préfet, car il ne s'agit que d'une « affaire privée » !

     

    Chantage à l'usage des fonds publics, aides à la création, soutien à la recherche, marchés sur mesure, autant de moyens de jouer avec les fonds publics au bénéfice de généreux contributaires qui reverseront par d'autres biais une partie des soutiens obtenus. C'est la règle du jeu non écrite, le moyen de faire transiter des fonds, et de bénéficier de moyens de pression politiques dans le cadre d'un clientélisme bien compris, auquel tous les partis politiques adhèrent, afin de disposer d'un vivier de soutiens fidèles.

     

     

    Cette incapacité à appeler un chat un chat, qui vaut à la Grèce, mais aussi à d'autres pays d'être ruinés par un endettement fictif qui pèse surtout sur les sans-grade, ces choix renforcés de continuer à utiliser des règles de fonctionnement gages de détournements permanents, d'évaporations fiscales librement consenties, ces systèmes qui permettent à une haute fonction publique nationale, européenne, et internationale, de se tailler des fiefs et des rentes au dépens des citoyens non-informés, doivent être dénoncés et des moyens mis en œuvre pour les faire reculer. Les haut-dirigeants internationaux sont recrutés et choisis parmi des cadres supérieurs qui ont déjà prouvé leur inféodation au lobbying financier international, vous n'avez qu'à vérifier sur les C.V. de tout ce beau monde. Mais ceux qui n'y figurent pas n'offrent jamais de garanties de ne pas être achetables.

     

    C'est surtout une conception de l'organisation sociale qui devrait prévaloir, avec plus particulièrement l'accent mis sur la qualité de la mise en œuvre des moyens de transparence et de contrôle permettant de limiter la mise en place de procédures opaques et frauduleuses.

     

    Refuser la tentation de tricher suppose une pensée sociale structurée capable de tenir tête à des moyens de pression que les énarques savent seulement apprendre à ignorer au mieux, à exploiter au pire.

     

     

     

    Les banques payent quelques amendes et font de fructueuses affaires au bénéfice de leurs actionnaires, qui ne se mouillent pas. La nationalisation sans indemnité de toute participation à des opérations de grande envergure avérées frauduleuses serait pourtant la moindre des condamnations. Le citoyen ordinaire ne demande pas la lune, mais il n'est pas obligé de servir de faire-valoir à des menteurs patentés, des paranoïaques illuminés, qui le prennent régulièrement en otage, détournant son vote pour faire vivre des milices, des trafiquants, des mercenaires sans état d'âme ni morale.

     

  • À quoi ça sert?

     

    Mais à quoi ça sert ?

    Les jeux ont des règles, et celui qui triche est éliminé, lorsqu'il est pris. Les arbitres et les contrôles sont renforcés en permanence pour se rapprocher du respect des règles.

    Dans la vie courante, ce n'est pas le cas, tricher est un métier qui s'apprend auprès de ceux qui ont déjà réussi, et qui cherchent des successeurs pour leur assurer une retraite tranquille.

    La société civile n'a pas pour but de chercher comment faire pour respecter les règles, elle se concentre en permanence sur les moyens à mettre en œuvre pour que la pagaille continue. Le menteur, le tricheur, le faussaire sont en permanence encensés et portés aux nues. Les commissions de l'ONU sont composées de « diplomates » qui sont capables de dire et de faire n'importe quoi, du moment qu'ils en reçoivent l'ordre. La déontologie, la morale, le respect sont montrés comme la démonstration de faiblesses inadmissibles dans les sphères gouvernementales.

    Les loups ne se mangent pas entre eux, mais les hommes s'étripent volontiers.

    La communication est surtout l'art du mensonge, et la richesse l'art de la fausseté.

    Les populations civiles demandent pourtant seulement des moyens de survivre, elles ne demandent pas que ce soit au détriment d'autres populations, mais le machiavélisme et autres techniques se chargent de dresser les peuples les uns contre les autres pour la gloire des chefs. Gloire dérisoire s'il en est, et preuve sans appel de leur incapacité à diriger.

    Celui qui prétend montrer ses capacités à diriger, alors qu'il se cache derrière l'irresponsabilité qu'il attache aux fonctions qu'il va exercer, celui qui prétend se dévouer à une cause, alors qu'il va en tirer des revenus substantiels, celui qui prétend s'occuper de tout et de son contraire, alors qu'il va simplement profiter du temps pendant lequel il va imposer ses diktats, n'est qu'une personnalité fausse dont les psychologues devraient facilement constater l'incompétence. Ils devraient aussi avoir la déontologie de devoir le déclarer au public. Chacun doit assumer ses compétences et être responsable. La victime d'une erreur est un échec pour la société entière.

    À l'occasion des élections, plus encore qu'à tout autre moment, il devrait être possible de dénoncer les erreurs, de montrer les actes délictueux, de pointer les délits mineurs ou majeurs que les nouveaux candidats devraient s'engager à ne pas refaire sous peine de suspension immédiate. Si l'Histoire ne repasse pas deux fois les mêmes plats, elle réutilise toujours les mêmes restes pour nous resservir les mêmes turpitudes.

    Il serait quand même temps de faire des progrès, et de se poser des questions sérieuses sur la gouvernance et les méthodes de contrôle des dirigeants. La diplomatie n'est pas une science, mais l'art de se servir des autres pour atteindre des buts en général peu avouables, sinon les secrets d'État souvent invoqués seraient inutiles. Il appartient aux philosophes de faire des propositions, autres que des copies du passé, et donc déjà d'arrêter de faire croire que celui qui étudie la philosophie est un philosophe. Étudier a pour but d'accumuler des données, de les comparer avec d'autres et d'en tirer des conclusions pour progresser. Or, nos soit-disants philosophes ne proposent pas de solutions pour améliorer la gouvernance humaine, ils se contentent d'enseigner les pensées déjà disponibles , en en tirant un revenu plus ou moins important et stable, sans dénoncer ni proposer. À quoi cela sert-il donc ?

    Défendre des convictions, c'est descendre dans l 'arène et faire quelque chose pour améliorer la situation existante, ce n'est pas le cas des dirigeants actuels qui nous proposent soit la misère, soit la guerre, soit l'inaction, tout en les faisant vivre grassement. Les victimes qui par milliers hurlent dans le vide sont des accusateurs qui devraient pouvoir étaler leur malheur et en faire la base des actions à entreprendre. Que peut-on penser de dirigeants qui cachent les conséquences des irradiations pour pouvoir continuer à vendre des armes à uranium appauvri, de ceux qui cachent ces conséquences pour garder le pouvoir, de ceux qui les cachent pour pouvoir prendre le pouvoir, la même chose pour les produits toxiques, pour les médicaments aux effets secondaires calamiteux, quel sens donnent-ils à l'Humanité ? Strictement aucun. Ils ne sont que de sinistres images du passé. L'avenir de l'Humanité passe par la sagesse de ses institutions et leur équilibre. Il faut bien reconnaître que ce sera un bouleversement notoire, puisque personne ne l'a jamais connu.