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ANVEDJ - Page 24

  • Constitutionnalité ...

     

    Une fois n'est pas coutume

     

    Généralement, nous faisons des analyses globales justifiant notre indignation devant des comportements individuels ou collectifs totalement inadmissibles. Ces coups de gueules qui doivent faire sourire ceux qui s'estiment au-dessus de nos basses querelles, mais qui n'hésitent cependant pas à nous le faire sentir lorsque nous passons sous leurs fourches « caudines », quand le hasard de nos malheurs nous amènent devant leurs juridictions.

     

    Soyons donc plus précis, et regardons l'existence même du Conseil Supérieur de la Magistrature.

     

    D'après les textes publiés, lorsqu'il statue en matière disciplinaire, les sanctions disciplinaires applicables aux magistrats sont :

     

    • Le blâme avec inscription au dossier ;

    • Le déplacement d’office ;

    • Le retrait de certaines fonctions ;

    • L’interdiction d’être nommé ou désigné dans des fonctions de juge unique pendant une durée maximum de cinq ans ;

    • L’abaissement d’échelon ;

    • L’exclusion temporaire de fonctions pour une durée maximum d’un an, avec privation totale ou partielle du traitement ;

    • La rétrogradation ;

    • La mise à la retraite d’office ou l’admission à cesser ses fonctions lorsque le magistrat n’a pas le droit à une pension de retraite ;

    • La révocation.

     

    Dans le Code Pénal, de nombreux articles sont consacrés à l'atteinte au bon fonctionnement de l'institution judiciaire, or, les juges restent des citoyens et comme tels, susceptibles de subir les « foudres » de la Justice. Pourquoi ces sanctions ne sont-elles pas calquées sur celles du Code Pénal ? Comment notre constitution peut-elle admettre des textes dérogeant aux principes qu'elle définit ? D'autant qu'il est bien précisé au citoyen que les fraudes commises dans l'exercice des fonctions peuvent même être criminelles. Le monde judiciaire cherche seulement à se garantir une impunité, que l'on peut considérée comme inscrite dans la constitution, alors même qu'un tel comportement peut rendre la constitution caduque. La faute du juge est couverte par l'infaillibilité de fait des juges. Les juges étant irresponsables de leurs décisions peuvent donc tout se permettre, puisqu'ils ne peuvent être poursuivis pour une décision hors la loi, mais prise en tant que juge !!

     

    Chacun a bien conscience, et la publication de « traités de déontologie » en apporte la confirmation, que le juge est plus que quiconque exposé à commettre des erreurs ou à subir des pressions. La formation, qu'il poursuit avant d'exercer, a pour but de l'aider à faire face, tandis que les lois qui ont été développées et votées au fil des années servent à mettre en place des garde-fous pour limiter les anomalies. Cependant, le risque zéro n'existe pas, cela ne peut cependant pas justifier que le principe d'égalité ne concerne pas le monde judiciaire. En utilisant la formule « monde judiciaire », nous faisons volontairement référence à l'environnement de la justice, à savoir tous les citoyens qui concourent au bon fonctionnement des institutions. Que ce soient les policiers, mais aussi les gendarmes, les auxiliaires de justice, les experts, les juristes, avocats et autres, les parlementaires, tous les citoyens qui fréquentent plus que tous les autres le milieu judiciaire.

     

    L'indépendance n'a jamais autorisé un juge à ne pas respecter la loi, c'est pourtant ce qui se passe, et c'est au nom de l'indépendance que les autorités font semblant d'être muselées. Et pourtant c'est bien l'État qui paiera en cas de faute reconnue. C'est généralement fait « discrètement » !! N'empêche que c'est donc le contribuable, donc le citoyen qui paiera pour l'irresponsabilité professionnelle du monde judiciaire. Il ne faut pas se cacher que cela représente des sommes difficiles à concevoir, au-delà des strictes indemnités allouées par les tribunaux. Tous les citoyens rackettés, toutes les entreprises fermées pour n'avoir pas eu accès à des marchés, publics ou privés, le temps passé à faire des dossiers pour rien, les sommes versées pour tenter d'obtenir ce qui est un droit, et les formes d'esprit que cela développe sont autant de perdu pour l'avenir de la culture française. Cela influe sur la recherche, cela influe sur les études, sur les méthodes de financement, sur le tissu industriel, sur l'image du pays, sur la crédibilité internationale.

     

    Il n'y a aucune possibilité pour le citoyen d'enquêter pour prouver la faute du monde judiciaire. De ce fait, tout est permis à ses membres, qui ne se gênent pas pour en tirer les avantages correspondants. Tout ce que la corruption peut avoir de pire peut être envisagé, et les grandes affaires des deux dernières décennies en apportent le preuve, d'autant que les juges ont su caresser les politiques dans le sens du poil, qui se sont amnistiés pour cacher le reste, sans que le monde judiciaire n'en soit ému !!! La boucle est bouclée, et la République s'enfonce ….

     

    Nous constatons que les pressions en tous genres sont monnaie courante, que les nominations, avancements, mutations relèvent de marchandages auxquels tout le monde participe. Les syndicats de tous les métiers s'en mêlent, les lobbies se sentent concernés, les réseaux sont instantanément mobilisés, le justiciable constate que toutes les conditions d'un fonctionnement défectueux existent. Or, selon les rapports, il ne se passe que des broutilles, les juges sont infaillibles, et même lorsque des faux sont prouvés, dont la loi formalise bien les conséquences, rien ne se passe, ou plutôt, la victime risque sa vie à vouloir en poursuivre les auteurs.

     

    Des citoyens ont « découvert » qu'il fallait faire cesser les conflits d'intérêt, depuis le temps que le monde entier en parle, sans compter les rapports comme ceux du GRECO et ceux des associations anti corruption. Mais personne n'a pensé que de tels conflits existaient en permanence dans tous les tribunaux, ou plutôt personne ne veut voir que si des contrôles étaient effectués sur l'évolution du patrimoine des personnels des administrations, toutes activités publiques confondues, les surprises seraient grandes. Or, cela devrait être une obligation légale, puisque le justiciable ordinaire n'a pas la possibilité de mettre en cause la probité des membres de la fonction publique.

     

    Il y a donc une mise en coupe réglée des simples citoyens, puisque celui qui se présente dans un commissariat, ou qui adresse une plainte, en fournissant des preuves, au sens où la justice l'entend, mettant en cause des « personnalités » de la vie politique ou administrative, a de grandes chances de se voir refuser l'enregistrement des documents. Si cette première étape est gagnée, il faudra obtenir que l'enquête progresse, et là, c'est une autre paire de manche, puisque la lecture des journaux permet de constater que des juges indépendants peuvent en France se voir menacés, et même arrêtés le plus légalement du monde, par d'autres juges. Les disparitions de pièces sont monnaie courante, les menaces encore plus habituelles, sans compter l'internement puisque les psychiatres acceptent de certifier que le refus d'entériner un jugement est un trouble de la personnalité susceptible de nécessiter des soins avec enfermement, et prise obligatoire de médicaments pouvant influer sur la personnalité.

     

    C'est uniquement la centralisation, et le système pyramidal des autorités qui permet de telles anomalies, en créant les conditions d'un système dictatorial, qui ne peut que se scléroser et se dégrader, donc se radicaliser ou se déliter.

     

  • Démocratie ou tutelle

     

     

    Une fois de plus, nous brillons par l'ambiguïté de nos propos, enfin l'ambiguïté des propos de ceux qui prétendent parler pour nous. Le plus souvent, ils prétendent porter nos souhaits et nos envies, alors qu'ils ne font que nous vanter un monde à leur image, telles les séries télé qui nous vendent leur image de la police, de la magistrature, des affaires, de l'amour, des vacances, de l'électroménager, du dentifrice, à tel point qu'il devient impossible de séparer les fictions des reportages, et la téléréalité des documentaires.

     

    Cette image brouillonne, c'est celle d'un monde politique qui mélange l'assiette au beurre et les perspectives démocratiques, pour mieux faire prendre la mayonnaise des énarques et autres réseaux d'influence qui sont par nature anti démocratiques. Leur but n'est pas de nous aider à comprendre les phénomènes technologiques, climatiques, économiques pour appliquer la décision la meilleure pour l'avenir compte-tenu des connaissances actuelles, non, leur but est de nous enfumer, de nous embrumer un peu plus pour que nous les laissions jouer leurs parties de poker menteur.

     

    Nous leur servons d'otages, de moyens de pression, dans des parties de roulette russe dont nous ne connaissons surtout pas les détails disponibles. Ce n'est pas d'ailleurs ce qui les intéresse, puisque leur plaisir est d'avoir le frisson du pouvoir, en fait de l'illusion du pouvoir, puisqu'ils ont déjà vendu leur âme au diable. Comment peut-on affirmer de telles aberrations, tout simplement en observant les jeux de chaises musicales de nos soient-disantes élites. On joue au plus menteur, mais aussi au plus tricheur, en parlant de confiance à la façon des serpents du « Livre de la Jungle », de réalisme pour promouvoir le droit de ne plus avoir de droit, de garanties universelles suspendues, temporairement bien sûr.

     

    La dernière table de jeu est celle de l'endettement, puisque, à travers les créations fictives mais réelles, garanties par le taux d'épargne, différencié lui aussi des placements à terme, dont la perte peut être immédiate, bien qu'ils soient « garantis » par les retraites et autres cotisations qui sont un refinancement obligatoire, donc différent du concours volontaire, mais qui n'est pas bénévole pourtant, puisque le bénévole devient taxé, et donc disparaît.

     

    Même le coucou ne pourrait plus y retrouver son ADN !!!

     

    Plus menteur, tu meurs !!! D'ailleurs, les partis promettent de plus en plus que les lendemains vont déchanter, et les promesses de guerre fraîche et joyeuse refont surface, d'autant qu'elles sont alimentées par les industriels et financiers dont c'est le fonds de commerce. Entre ceux qui conseillent la mort volontaire par suicide individuel ou collectif, ceux qui poussent à l'affrontement pour sauver des « valeurs », ceux qui mourront pour avoir tenté de survivre, il ne reste pas beaucoup de place pour la raison et le bon sens.

     

    Il nous faut donc absolument trouver des bases pour raison garder et éviter les recours ultimes aux catastrophes par défaut. Pour ce faire, il faut lutter d'abord contre tous ceux qui noient le poisson en nous expliquant que seuls des experts peuvent comprendre et diriger, lutter ensuite contre toutes les tentatives de mise sous tutelle, d'obligations d'en référer à des gens qui servent de relais et de béni oui-oui à la caste des menteurs professionnels.

     

    Appliquer cet adage à notre vie immédiate, et compulser quand l'occasion se présente les comptes des établissements qui nous entourent, en surveillant le volume des salaires, celui des achats, celui des emprunts permet de découvrir et de comprendre comment le clientélisme et la corruption agissent, comment cela se transmet ensuite aux instances supérieures, et donc à la police, à la justice, à l'armée, et à tout ce que toute collectivité compte comme organisations. Entre les frais de repas, de déplacements, d'accompagnement, d'études, d'expertises, … qui n'ont pour but que d'acheter des silences, sans compter les commissions versées à l'autre bout du monde, ou même mises en attente, les milliards se promènent, tandis que les dégâts collatéraux s'amoncellent.

     

    Je ne parle pas du nombre de victimes de ces agissements, car elles sont incalculables : par exemple , lorsqu'un banquier anticipe par la connaissance d'un brevet une révolution technologique et stocke des matériaux, lorsqu'un autre apprend l'existence d'un gêne résistant à une maladie ou inversement l'existence d'un nouveau virus, les dégâts humains et environnementaux résultent du silence et de la spéculation, tout le contraire des conférences qui travaillent sur le sujet. Quand il s'agit de productions vivrières aboutissant à expulser des populations entières au bénéfice de cultures industrielles, sans indemnité vous vous en doutez bien, il y a toujours un juste cause à défendre pour lancer une guerre civile, et les listes sont bien longues de ces populations massacrées pour assurer les bénéfices de quelques uns. Il serait donc bien temps que la communauté des chercheurs accélère la mise à disposition des informations pour que quelques procès retentissants mettent un frein aux appétits de milliardaires qui prétendent agir dans l'intérêt de fondations pour le moins opaques. Ce qui veut dire la mise en place de réseaux qui par leur qualité imposent aux instances internationales de progresser vers plus d'équité, premier pas vers une justice internationale.

     

  • Survivre aux pantins

     

     

    L'art de la pantalonnade, ou bouffonnerie, plutôt que le cabotinage, implique une organisation à laquelle les spectateurs ne participent pas, et dont le jeu est tellement outré et contrefait qu'il est impossible d'y croire.

     

    Les réalisations de ce type peuvent souvent être macabres, lorsqu'elles prennent les spectateurs en otages.

     

    C'est le propre de tous les systèmes irresponsables de pratiquer l'autisme, et malheureusement nous sommes bien loin d'espérer en voir la fin sur les arènes politiques.

     

    Pourquoi tant de bêtises, tant d'inepties, peut-être parce que ceux qui ont tiré les ficelles en sous main lors de la création de l'ONU ne tenaient pas à ce qu'un vrai pouvoir judiciaire puisse se mettre en place, capable de faire comparaître n'importe quel chef d'État, n'importe quel chef mafieux, n'importe quel trafiquant, à partir du moment où les preuves de ses forfaits existent.

     

    Les multiples trafics juteux que la logique de nombreux milliardaires considère comme le « libre jeu de la concurrence » seraient sous la lorgnette d'enquêteurs formés aux quatre coins de la planète, donc difficiles à corrompre.

     

    Sans compter le soutien des valeurs philosophiques et déontologiques qui ne pourraient plus être contrées par les multiples lobbies sectaristes qui servent de cache-sexe à des intérêts pervers.

     

    Car si les observateurs s'intéressaient à tous les circuits qui se prétendent vertueux, ils découvriraient bien des noirceurs qui dépassent largement leurs auteurs, et amèneraient sur les bancs des tribunaux des gens au-dessus de tout soupçon.

     

    Or, si la logique des Droits de l'Homme était respectée, combien de pays devraient être montrés du doigt, alors qu'ils refusent tout respect du droit chez eux, et même se présentent comme des remparts de la déontologie et des valeurs dites fondamentales.

     

    C'est à partir de ce constat qu'il est important de dénoncer ce qui se passe devant notre porte, et même souvent à l'intérieur de nos institutions, avant de porter le fer à l'étranger.

     

    Les pays dits « riches », « développés », sont les fournisseurs de toutes les catastrophes à travers le monde, parce que leurs dirigeants osent cultiver l'hypocrisie comme une science, et que personne n'est capable de pointer du doigt leurs incohérences. Disons simplement que si « l'homo » est bien « erectus », il est encore loin d'être « sapiens ». Dans une Nature qui ne vit qu'au présent, il est le seul à faire des plans, à poser des jalons, sur quelques dizaines d'années, ce qui en fait ne lui donne aucun pouvoir, au vu des évolutions en millions d'années qu'il faudrait entrevoir.

     

    Imposer sa « volonté » sur quelques décennies à d'autres humains ne semble pas être un but qui peut passionner les gens intelligents, cela reste dérisoire, et relève donc bien de la pantalonnade, même si celui qui le dit peut souvent risquer quelques ennuis immédiats pour l'avoir relevé. Il est d'ailleurs inutile d'insister, la recherche scientifique se tournera plutôt vers les techniques permettant à l'humanité de mieux organiser sa survie à long terme, ce qui par contre débouchera souvent sur des préconisations contraires aux envies des puissants du moment, dont la tendance à se croire immortels fait largement sourire.

     

    Nous avons donc bien plus à gagner à ignorer les rodomontades de l'étranger, tout en surveillant le blanchiment que peuvent tenter de faire chez nous leurs acteurs, ce qui amènera automatiquement leurs populations à découvrir ce qui se cache derrière le mauvais spectacle qui leur est offert. À partir de là, ces pays ont déjà vécu de nombreuses révolutions, et ce n'est pas fini, d'autant que nous revenons en boucle aux lobbies de chez nous qui versent de l'huile sur tous les feux qui couvent, puisqu'il y a « des affaires à faire ».

     

    Quand nous voyons les conséquences sur notre économie de comportements politiques tournés vers la corruption comme moyen d'asseoir un pouvoir politique destiné à servir les amis plutôt que le pays, quand nous voyons tous les jours les ravages causés par une justice sous tutelle de la police, de l'armée et des réseaux, quand nous voyons notre incapacité à gérer notre quotidien, il faudrait peut-être commencer par réfléchir à réaliser chez nous ce que nous demandons aux autres de pratiquer. Et le chemin sera long !!!