Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

blanchiment

  • Survivre aux pantins

     

     

    L'art de la pantalonnade, ou bouffonnerie, plutôt que le cabotinage, implique une organisation à laquelle les spectateurs ne participent pas, et dont le jeu est tellement outré et contrefait qu'il est impossible d'y croire.

     

    Les réalisations de ce type peuvent souvent être macabres, lorsqu'elles prennent les spectateurs en otages.

     

    C'est le propre de tous les systèmes irresponsables de pratiquer l'autisme, et malheureusement nous sommes bien loin d'espérer en voir la fin sur les arènes politiques.

     

    Pourquoi tant de bêtises, tant d'inepties, peut-être parce que ceux qui ont tiré les ficelles en sous main lors de la création de l'ONU ne tenaient pas à ce qu'un vrai pouvoir judiciaire puisse se mettre en place, capable de faire comparaître n'importe quel chef d'État, n'importe quel chef mafieux, n'importe quel trafiquant, à partir du moment où les preuves de ses forfaits existent.

     

    Les multiples trafics juteux que la logique de nombreux milliardaires considère comme le « libre jeu de la concurrence » seraient sous la lorgnette d'enquêteurs formés aux quatre coins de la planète, donc difficiles à corrompre.

     

    Sans compter le soutien des valeurs philosophiques et déontologiques qui ne pourraient plus être contrées par les multiples lobbies sectaristes qui servent de cache-sexe à des intérêts pervers.

     

    Car si les observateurs s'intéressaient à tous les circuits qui se prétendent vertueux, ils découvriraient bien des noirceurs qui dépassent largement leurs auteurs, et amèneraient sur les bancs des tribunaux des gens au-dessus de tout soupçon.

     

    Or, si la logique des Droits de l'Homme était respectée, combien de pays devraient être montrés du doigt, alors qu'ils refusent tout respect du droit chez eux, et même se présentent comme des remparts de la déontologie et des valeurs dites fondamentales.

     

    C'est à partir de ce constat qu'il est important de dénoncer ce qui se passe devant notre porte, et même souvent à l'intérieur de nos institutions, avant de porter le fer à l'étranger.

     

    Les pays dits « riches », « développés », sont les fournisseurs de toutes les catastrophes à travers le monde, parce que leurs dirigeants osent cultiver l'hypocrisie comme une science, et que personne n'est capable de pointer du doigt leurs incohérences. Disons simplement que si « l'homo » est bien « erectus », il est encore loin d'être « sapiens ». Dans une Nature qui ne vit qu'au présent, il est le seul à faire des plans, à poser des jalons, sur quelques dizaines d'années, ce qui en fait ne lui donne aucun pouvoir, au vu des évolutions en millions d'années qu'il faudrait entrevoir.

     

    Imposer sa « volonté » sur quelques décennies à d'autres humains ne semble pas être un but qui peut passionner les gens intelligents, cela reste dérisoire, et relève donc bien de la pantalonnade, même si celui qui le dit peut souvent risquer quelques ennuis immédiats pour l'avoir relevé. Il est d'ailleurs inutile d'insister, la recherche scientifique se tournera plutôt vers les techniques permettant à l'humanité de mieux organiser sa survie à long terme, ce qui par contre débouchera souvent sur des préconisations contraires aux envies des puissants du moment, dont la tendance à se croire immortels fait largement sourire.

     

    Nous avons donc bien plus à gagner à ignorer les rodomontades de l'étranger, tout en surveillant le blanchiment que peuvent tenter de faire chez nous leurs acteurs, ce qui amènera automatiquement leurs populations à découvrir ce qui se cache derrière le mauvais spectacle qui leur est offert. À partir de là, ces pays ont déjà vécu de nombreuses révolutions, et ce n'est pas fini, d'autant que nous revenons en boucle aux lobbies de chez nous qui versent de l'huile sur tous les feux qui couvent, puisqu'il y a « des affaires à faire ».

     

    Quand nous voyons les conséquences sur notre économie de comportements politiques tournés vers la corruption comme moyen d'asseoir un pouvoir politique destiné à servir les amis plutôt que le pays, quand nous voyons tous les jours les ravages causés par une justice sous tutelle de la police, de l'armée et des réseaux, quand nous voyons notre incapacité à gérer notre quotidien, il faudrait peut-être commencer par réfléchir à réaliser chez nous ce que nous demandons aux autres de pratiquer. Et le chemin sera long !!!

     

  • Irresponsables,

     

    Il faut oser le faire !

     

    Les limites sont toujours repoussées, et dans le domaine de l'irresponsabilité, cela va toujours plus loin. Se battre sur la place publique à coup de mensonges, de tricheries, et avec l'argent du contribuable, voilà qui devrait nous inciter à revoir notre conception de l'homme politique. Qui va croire que ces gens vont faire respecter les lois, qui va croire qu'ils vont diminuer les gaspillages d'une fonction publique clientéliste à leur dévotion. Nous apprenons incidemment que les finances des partis sont dans le rouge, que nos élus sont donc incapables de gérer leurs propres comptes. Il y a donc fort à parier que nous nous sommes faits bernés une fois de plus. La croissance invoquée n'est qu'une fuite en avant. Les services centraux de notre État boulimique continuent de gonfler au gré des besoins politiciens, personne ne se préoccupe des conséquences désastreuses de choix qui ne font que répondre à une inflation administrative vouée à l'échec.

     

    Chacun ne pense qu'à sa carrière, à sa retraite, et aux mensonges journaliers qui vont lui permettre de s'octroyer toujours plus de parts d'un gâteau dans lequel il se contente de tailler sans jamais l'alimenter.

     

    Seuls comptent les droits que leur fonction leur permet d'extorquer, sans jamais penser qu'il faudra bien un jour affronter les problèmes. Les experts véreux, grassement payés, tapent sur la table, et c'est ainsi que la situation se dégrade tous les jours. Le blanchiment, dans un pays où celui qui ne triche pas est considéré comme un benêt, où de nombreux fonctionnaires et salariés sont les premiers à proposer de payer en espèces, donc à diminuer le produit des impôts, où les plus riches sont les premiers à se moquer des autres, à les mépriser, est même devenu une source de justification à l'augmentation de la dette publique. Une telle pratique entraîne en permanence une négociation au plus haut niveau pour évaluer ce qui peut être enterré et ce qu'il faut laisser d'os à ronger aux râleurs impénitents qui se battent pour limiter les dégâts.

     

    De ce fait, toutes les professions corporatisées sont soit parties prenantes, soit tolérantes, faute de pouvoir intervenir dans le processus de dégradation en cours.

     

    L'intérêt des numerus clausus, ou limitation volontaire du nombre de professionnels exerçant une activité donnée, est de pouvoir exclure immédiatement celui qui crache dans la soupe. Pour exercer dans ces métiers, soit vous marchez dans les combines, soit vous ne les dénoncez pas. Qui plus est, seul un tribunal interne est compétent pour juger le professionnel mis en cause, ce qui aboutit à suspendre de fait l'application des principes du droit, à instaurer des discriminations, et à permettre un avenir florissant à tous les modes de pression imaginables.

     

    L'une des conséquences de ce mode de fonctionnement est le taux important de problèmes psychologiques des citoyens français.

     

    Pour améliorer la situation, il est donc nécessaire de savoir quelle est la situation réelle, en particulier en participant à l'étude des problèmes locaux auxquels nous sommes confrontés. Cette méthode qui permet ensuite de comparer ce que l'on connaît à ce qui est publié dans d'autres secteurs, est le seul moyen de se réapproprier le contrôle de l'État.

     

    Tout un chacun sait que les bureaux d'études, les grands projets d'aménagement, mais aussi le mécénat, sont autant de moyens de financements occultes, il faut donc y mettre le nez. Lorsqu'un projet d'aménagement permet aux multinationales du CAC 40 d'être seuls soumissionnaires, il est évident qu'il y a fraude. Trop d'études pour ne rien faire sont autant de tricheries. Les procédures judiciaires de plus en plus chères sont la preuve évidente du contrôle de la justice par des intervenants extérieurs.

     

    La preuve vient d'en être faite par le scandale des dossiers étudiés dans le cadre de la loi MORIN d'indemnisation des victimes des essais nucléaires. Il est temps de savoir si nos choix républicains sont destinés à garantir l'égalité ou bien s'ils servent à masquer la prise du pouvoir par une oligarchie hypocrite et malhonnête.

     

    Il faut choisir entre les fastes et l'apparat de l'ancien régime et la frugalité républicaine. C'est une question de principes. Mais les principes ne sont pas la base du réalisme pragmatique des opportunistes. Celui qui cherche le pouvoir ne peut pas le faire pour que cela ne lui apporte qu'une satisfaction de devoir accompli. Les gens prétentieux ne supportent pas la critique, ils ne rendent pas de comptes, donc ils mentent, tout simplement.