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ANVEDJ - Page 23

  • Toujours pire

     

     

    L'enlèvement de lycéennes promises à l'esclavage, puis jugées bonnes à permettre des échanges de prisonniers nous oblige à réfléchir.

     

    La situation est, pour de nombreuses victimes des dysfonctionnements judiciaires, subie comme invivable, susceptible de les pousser à commettre des actions « de la dernière chance ». Lorsque l'on voit que les informations nous apprennent qu'il y a pire, à tous les sens du terme : pire dans l'horreur, pire dans l'inconscience, pire dans l'irresponsabilité, pire dans le mépris de la vie humaine, …., nous ne pouvons que nous imposer d'approfondir notre analyse de ce qu'il faut faire chez nous, pour que les autres puissent faire chez eux.

     

    L'information, non pas la médiatisation à tout prix, sont un atout majeur. Les dictatures l'ont depuis longtemps compris, qui filtrent, tronquent, falsifient les informations disponibles. Les sectes sont encore plus dures, et n'autorisent aucun écart, aucun manquement au dogme salvateur. Il faut donc vivre et voir mourir de multiples victimes, qui n'avaient que le tort de se trouver au mauvais moment au mauvais endroit.

     

    Et si nous réfléchissions sur la manière dont nous avons géré nos « ennuis » ?

     

    Avions-nous d'autres solutions, avions-nous d'autres réponses, était-ce la malchance, le mauvais sort, avions-nous le droit de nous enfermer dans le ressentiment, autant de questionnements qu'il faudrait nous imposer, sans pour autant ressasser.

     

    Et si c'était à refaire, à quoi faut-il renoncer, à quoi faut-il s'accrocher, y a-t-il des points de non-retour ? Survivre à l'instant, puis vivre, faire face, s'acharner à vivre selon des principes qui permettront de ne pas regretter, car l'injustice va plus loin que les malheurs individuels. Tous ceux que la guerre précipite dans l'horreur, c'est normal, il y aurait des « lois de la guerre », tous ceux qui meurent de faim, c'est normal, à cause des affaires d'États, des guerres économiques, et autres joyeusetés garantes des réussites économiques, tous ceux qui meurent des épidémies non soignées ou même répandues pour quelques hégémonies paranoïaques, c'est normal, ils ne savent même pas qu'ils sont victimes.

     

    Nous, nous qui savons, et sommes conscients d'anomalies que nous devons dénoncer, faisons-nous le maximum pour ne pas participer, pour ne pas cautionner, pour réellement faire reculer ?

     

    Tout bien réfléchi, ce n'est pas si sûr, car très peu de gens ont reçu une éducation à supporter les ennuis.Si « supporte et abstiens-toi » est une maximum de philosophe, c'est que peu de monde est concerné. Alors, ….. il faut bien faire une vie, et être fidèle à des idéaux, tout en assumant une place dans une société, celle où nous nous trouvons, celle qui veut bien de nous là où nous nous trouvons. Chaque vie apporte son lot de soucis, d'ingratitudes, d'indignités, d'indifférences, que le tempérament de chacun transcrit en supportable ou insupportable. C'est cette limite, toujours personnelle, qui fera qu'un jour ou l'autre, nous allons nous trouver confrontés à l'impossible. Les analyses a posteriori trouvent toujours des explications, mais elles ne peuvent pas enlever, la situation vécue reste, et il faut vivre avec. Le tout est de savoir témoigner pour que les générations suivantes soient moins nombreuses à subir les mêmes horreurs, jusqu'à espérer réduire au minimum ces horreurs, à défaut de les supprimer, car il restaurera toujours les accidents, l'involontaire qui fait que « la vie n'est pas un long fleuve tranquille ». Tremblements de terre, inondations, erreurs humaines, volontés de nuire, jalousies, les occasions de fabriquer des victimes sont chose journalière, et nul ne peut prétendre les faire disparaître.

     

    De ce fait, le sectarisme n'est surtout pas une méthode susceptible de combattre les excès de notre monde, bien au contraire, il ne fait que les empirer, en fabriquant des exclusions, donc de nouvelles victimes dans un système qui en génère déjà bien trop !Cette faute de l'étranger, qu'il faudrait désigner à la vindicte, cette ostracisme, qui permet de se défouler sur l'autre, il serait bon de se dire que pour lui, nous sommes aussi l'étranger, celui qui doit subir, qui sert de repoussoir, qu'il faut exclure, et à part des guerres civiles, cela n'a jamais rien produit de bon, sauf pour ceux qui font profession de vivre des malheurs des autres, et qui ont toujours des excuses « bidons » à faire valoir, style « de toute manière, d'autres vendront les armes, donc autant en profiter ». C'est tellement facile, que l'éducation civique devrait s'occuper de montrer que la malheur des uns n'a jamais enrichi les autres.

     

    Il s'agit donc pour les victimes de garder la « chemise de l'Homme Heureux », celle qui ne s'achète pas, et qui fait donc regretter ses actes à celui qui l'a jetée aux orties, croyant aux belles paroles des vendeurs de courant d'air, et aux mirages d'une fortune qui n'entre pas dans les tombes.

     

    L'un des moyens à notre disposition est l'imagination, et si elle se mélange à la solidarité, nous avons l'avenir devant nous, puisque nous pourrons transmettre un savoir et une organisation, donc des contre-pouvoirs !

     

  • Un Droit pour l'Humanité

     

     

    La Déclaration des Droits de l'Homme a constitué un progrès indéniable, mais l'ONU, avec ses droits de veto et autres combines, est plus mafieuse et lobbyiste que conforme aux règles envisagées à sa création.

     

    Le fait de reconnaître officiellement que les grands, mais aussi les plus petits États se donnent le droit d'espionner, de voler, de tuer, selon des règles qui se disent déontologiques, alors qu'elles ne servent que la carrière de dirigeants avides de reconnaissance internationale et surtout les intérêts de ceux qui les ont fait élire.

     

    Il est donc grand temps de débattre de règles de droit enfin mondialisées, qui permettraient de faire arrêter toute personne dont il est confirmé qu'elle est à l'origine de troubles politiques ou économiques, ou sociaux qui ont coûté la vie à des civils trompés et grugés.

     

    Il est grand temps que les marchands de canon, qu'ils travaillent pour leur compte ou pour celui d'États qui se cachent derrière leur petit doigt, soient contraints de rendre des comptes, même chose pour les financiers, pour les milliardaires. Qui vole un œuf vole un bœuf, alors que dire de celui qui vole un peuple, un État, une culture !!!

     

    Il est grand temps que cessent les déclarations politiques incitant à investir dans la fabrication d'armes, dans l'exploitation du toujours moins cher, parce que la rentabilité de la drogue, des spectacles ou des mauvais produits est meilleure que celle des services sociaux.

     

    Il est grand temps que cesse l'hypocrisie d'un prétendu droit de la guerre, vaste fumisterie qui permet de continuer à tuer impunément n'importe qui, parce qu'il avait le malheur d'être au mauvais endroit entre deux groupes se prenant pour les maîtres du monde, alors qu'ils ne sont que des marionnettes manipulées par des intérêts aussi menteurs que voleurs.

     

    Il est grand temps que commencent à être analysées les conséquences pour les peuples des guerres des dernières décennies, afin que les recels, les mensonges, les spéculations sur les marchés de reconstruction, sur les manipulations politiques, sur les contrôles des matières premières deviennent des réalités tangibles et étudiées, et que la prescription ne puisse jouer.

     

    Il est grand temps que les vendeurs de paradis soient étudiés, puis dénoncés, au même titre que les escroqueries commerciales ou scientifiques.

     

    Il est grand temps que l'humanité cesse de se cacher derrière son petit doigt, et que ceux qui prônent des comportements incompatibles avec les réalités scientifiques connues soient dénoncés et contraints à modifier leur discours. Croire au paradis est un choix individuel, mais inciter ceux qui croient à tuer les autres ne peut pas être accepté, et les personnalités religieuses qui osent mépriser l'humanité au point de se prendre pour les faiseurs de monde doivent rendre des comptes à leurs victimes.

     

    Bien sûr, traduit en termes de théologie par les grandes religions, de telles affirmations n'apparaissent pas immédiatement, pourtant, elles sont courantes et sous prétexte de respect de textes anciens, elles sont une des plaies de l'humanité.

     

    Les progrès du Droit dans le sens de l'Égalité ne peuvent que limiter les emprises sur les esprits faibles, et cela reste l'un des enjeux majeurs des décennies à venir, en surveillant l'application.

     

    Les droits qui ne sont pas respectés ne sont plus des droits !!!

     

    Quand les plus faibles ont toujours tort, c'est que la justice n'est qu'une apparence, mais qu'elle ne fonctionne pas. Quand certaines catégories sociales sont au-dessus des lois, et que c'est un fait établi et vérifié, qui peut oser parler de Justice.

     

    Un citoyen français, ruiné, dont il est évident qu'il a été volé, trompé, humilié, contraint à survivre dans des conditions inférieures au seuil de pauvreté, n'a même pas le droit de s'énerver, c'est une insulte au Tribunal et un outrage à magistrats. Personne n'est dupe, mais pourtant l'administration obéit et peut même le faire interner, car il faut être malade pour ne pas accepter une décision de justice dite « définitive ». Il y a assez de psychiatres pour l'avoir fait, et cette profession s'étonne que sa compétence soit mise en cause !!!

     

    Les esprits indépendants qui osent remettre en cause cette situation de guerre perpétuelle, où le pouvoir revient toujours à la force, sans foi ni loi, sont considérés comme des irresponsables, déconnectés de la réalité, puisqu'ils se mettent à la merci d'un agresseur que l'on n'oublie pas, bien sûr, de mettre sur leur chemin. Qui n'a pas entendu au moins une fois, et toujours sans témoin, « un accident est si vite arrivé ».

     

    Cependant, la raison veut qu'il n'y ait pas d'autre solution pour accélérer le développement des équilibres sociaux. Le droit ne peut pas appartenir à une caste, il se vit au coin de la rue, car justement c'est lui qui évite les bagarres, qui arrondit les angles, qui permet à chacun d'être médiateur, qui calme les esprits échauffés. Il est grand temps que nos constitutionnalistes descendent de leur piédestal, et que la vie ordinaire reprenne le dessus, celle qui permet de faire reculer les bidonvilles grâce aux associations caritatives, celle qui fait cohabiter toutes les cultures au fonds d'une impasse, celle qui offre de l'espoir aux plus précaires, …

     

    L'habit ne fait pas le moine, le sondage ne fait pas la réussite, et les énarques devraient étudier les fables de La Fontaine, ce qui leur éviterait de prendre leurs discours au sérieux.

     

    « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute ». !!!!!!!!!!!!!!!!!

     

  • Constitutionnalité ...

     

    Une fois n'est pas coutume

     

    Généralement, nous faisons des analyses globales justifiant notre indignation devant des comportements individuels ou collectifs totalement inadmissibles. Ces coups de gueules qui doivent faire sourire ceux qui s'estiment au-dessus de nos basses querelles, mais qui n'hésitent cependant pas à nous le faire sentir lorsque nous passons sous leurs fourches « caudines », quand le hasard de nos malheurs nous amènent devant leurs juridictions.

     

    Soyons donc plus précis, et regardons l'existence même du Conseil Supérieur de la Magistrature.

     

    D'après les textes publiés, lorsqu'il statue en matière disciplinaire, les sanctions disciplinaires applicables aux magistrats sont :

     

    • Le blâme avec inscription au dossier ;

    • Le déplacement d’office ;

    • Le retrait de certaines fonctions ;

    • L’interdiction d’être nommé ou désigné dans des fonctions de juge unique pendant une durée maximum de cinq ans ;

    • L’abaissement d’échelon ;

    • L’exclusion temporaire de fonctions pour une durée maximum d’un an, avec privation totale ou partielle du traitement ;

    • La rétrogradation ;

    • La mise à la retraite d’office ou l’admission à cesser ses fonctions lorsque le magistrat n’a pas le droit à une pension de retraite ;

    • La révocation.

     

    Dans le Code Pénal, de nombreux articles sont consacrés à l'atteinte au bon fonctionnement de l'institution judiciaire, or, les juges restent des citoyens et comme tels, susceptibles de subir les « foudres » de la Justice. Pourquoi ces sanctions ne sont-elles pas calquées sur celles du Code Pénal ? Comment notre constitution peut-elle admettre des textes dérogeant aux principes qu'elle définit ? D'autant qu'il est bien précisé au citoyen que les fraudes commises dans l'exercice des fonctions peuvent même être criminelles. Le monde judiciaire cherche seulement à se garantir une impunité, que l'on peut considérée comme inscrite dans la constitution, alors même qu'un tel comportement peut rendre la constitution caduque. La faute du juge est couverte par l'infaillibilité de fait des juges. Les juges étant irresponsables de leurs décisions peuvent donc tout se permettre, puisqu'ils ne peuvent être poursuivis pour une décision hors la loi, mais prise en tant que juge !!

     

    Chacun a bien conscience, et la publication de « traités de déontologie » en apporte la confirmation, que le juge est plus que quiconque exposé à commettre des erreurs ou à subir des pressions. La formation, qu'il poursuit avant d'exercer, a pour but de l'aider à faire face, tandis que les lois qui ont été développées et votées au fil des années servent à mettre en place des garde-fous pour limiter les anomalies. Cependant, le risque zéro n'existe pas, cela ne peut cependant pas justifier que le principe d'égalité ne concerne pas le monde judiciaire. En utilisant la formule « monde judiciaire », nous faisons volontairement référence à l'environnement de la justice, à savoir tous les citoyens qui concourent au bon fonctionnement des institutions. Que ce soient les policiers, mais aussi les gendarmes, les auxiliaires de justice, les experts, les juristes, avocats et autres, les parlementaires, tous les citoyens qui fréquentent plus que tous les autres le milieu judiciaire.

     

    L'indépendance n'a jamais autorisé un juge à ne pas respecter la loi, c'est pourtant ce qui se passe, et c'est au nom de l'indépendance que les autorités font semblant d'être muselées. Et pourtant c'est bien l'État qui paiera en cas de faute reconnue. C'est généralement fait « discrètement » !! N'empêche que c'est donc le contribuable, donc le citoyen qui paiera pour l'irresponsabilité professionnelle du monde judiciaire. Il ne faut pas se cacher que cela représente des sommes difficiles à concevoir, au-delà des strictes indemnités allouées par les tribunaux. Tous les citoyens rackettés, toutes les entreprises fermées pour n'avoir pas eu accès à des marchés, publics ou privés, le temps passé à faire des dossiers pour rien, les sommes versées pour tenter d'obtenir ce qui est un droit, et les formes d'esprit que cela développe sont autant de perdu pour l'avenir de la culture française. Cela influe sur la recherche, cela influe sur les études, sur les méthodes de financement, sur le tissu industriel, sur l'image du pays, sur la crédibilité internationale.

     

    Il n'y a aucune possibilité pour le citoyen d'enquêter pour prouver la faute du monde judiciaire. De ce fait, tout est permis à ses membres, qui ne se gênent pas pour en tirer les avantages correspondants. Tout ce que la corruption peut avoir de pire peut être envisagé, et les grandes affaires des deux dernières décennies en apportent le preuve, d'autant que les juges ont su caresser les politiques dans le sens du poil, qui se sont amnistiés pour cacher le reste, sans que le monde judiciaire n'en soit ému !!! La boucle est bouclée, et la République s'enfonce ….

     

    Nous constatons que les pressions en tous genres sont monnaie courante, que les nominations, avancements, mutations relèvent de marchandages auxquels tout le monde participe. Les syndicats de tous les métiers s'en mêlent, les lobbies se sentent concernés, les réseaux sont instantanément mobilisés, le justiciable constate que toutes les conditions d'un fonctionnement défectueux existent. Or, selon les rapports, il ne se passe que des broutilles, les juges sont infaillibles, et même lorsque des faux sont prouvés, dont la loi formalise bien les conséquences, rien ne se passe, ou plutôt, la victime risque sa vie à vouloir en poursuivre les auteurs.

     

    Des citoyens ont « découvert » qu'il fallait faire cesser les conflits d'intérêt, depuis le temps que le monde entier en parle, sans compter les rapports comme ceux du GRECO et ceux des associations anti corruption. Mais personne n'a pensé que de tels conflits existaient en permanence dans tous les tribunaux, ou plutôt personne ne veut voir que si des contrôles étaient effectués sur l'évolution du patrimoine des personnels des administrations, toutes activités publiques confondues, les surprises seraient grandes. Or, cela devrait être une obligation légale, puisque le justiciable ordinaire n'a pas la possibilité de mettre en cause la probité des membres de la fonction publique.

     

    Il y a donc une mise en coupe réglée des simples citoyens, puisque celui qui se présente dans un commissariat, ou qui adresse une plainte, en fournissant des preuves, au sens où la justice l'entend, mettant en cause des « personnalités » de la vie politique ou administrative, a de grandes chances de se voir refuser l'enregistrement des documents. Si cette première étape est gagnée, il faudra obtenir que l'enquête progresse, et là, c'est une autre paire de manche, puisque la lecture des journaux permet de constater que des juges indépendants peuvent en France se voir menacés, et même arrêtés le plus légalement du monde, par d'autres juges. Les disparitions de pièces sont monnaie courante, les menaces encore plus habituelles, sans compter l'internement puisque les psychiatres acceptent de certifier que le refus d'entériner un jugement est un trouble de la personnalité susceptible de nécessiter des soins avec enfermement, et prise obligatoire de médicaments pouvant influer sur la personnalité.

     

    C'est uniquement la centralisation, et le système pyramidal des autorités qui permet de telles anomalies, en créant les conditions d'un système dictatorial, qui ne peut que se scléroser et se dégrader, donc se radicaliser ou se déliter.