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ANVEDJ - Page 23

  • Les magistrats sont aussi des hommes !!

     

     

    Et à ce titre, ils sont sujets à des moments où l'esprit se perd un peu, beaucoup, … !!

     

    Il semble pourtant que les modes de sélection, ainsi que les formations mises en œuvre à l'École Nationale de la Magistrature devrait garantir à l'État de ne pas subir ce genre d'errements.

     

    Que des magistrats échangent des messages sur internet, les techniques du numérique offrant des suppléments d'âme, n'est pas en soi blâmable, cependant les règles de fonctionnement des procédures judiciaires n'en sont point changées.

     

    Il n'y a pas de raison de penser que les commentaires dont les internautes ont pu profiter soient différents de ceux qui sont l'habitude des cours et des salles de pas perdus. Il suffit de se rappeler un certain « mur des cons » pour commencer à avoir une petite idée de ce que pensent les intellectuels qui dirigent nos tribunaux.

     

    Nous tenons à remercier les auteurs de ces tweets, car ils nous offrent l'occasion de rappeler une fois de plus, mais ce ne sera certainement pas la dernière, que les acteurs du monde judiciaire s'estiment être une race à part.

     

    Et le Conseil Supérieur de la Magistrature, en estimant avoir prononcé une « sanction lourde », en l'espèce « une mutation d'office », semble-t-il, en rajoute une couche qui devrait attirer l'attention.

     

    Tout ce beau monde estime que la justice lui appartient, donc que les erreurs qu'il peut commettre ne relèvent pas des mêmes conséquences sociales. En un mot, les peines qu'ils peuvent encourir sont choisies par eux, pour eux. Et que l'Égalité soit une fois pour toutes bannie des prétoires !!!.

     

    Or, si l'outrage à magistrat existe, c'est parce qu'il est considéré que c'est la Justice qui se trouve atteinte dans sa dignité, lorsqu'un irrespect se manifeste. Or, ce comportement du CSM montre bien que ce sont les magistrats qui, très souvent, se prennent pour la Justice. Ceux qui fréquentent les cours ont tous en souvenir d'avoir vu des justiciables se faire insulter sans autre raison que d'avoir voulu soutenir ou maintenir une observation qui déplaisait aux robes noires.

     

    Pour rétablir la légalité républicaine, il n'existe qu'une solution : lorsqu'un enregistrement permet de constater un manque de respect vis à vis de l'institution judiciaire, quel qu'en soit l'auteur, dans l'enceinte d'un tribunal, le fauteur devra être jugé par un jury populaire, de manière à assurer l'Égalité, sans possibilité de pression, ou autre manipulation.

     

    Il suffit donc que les audiences soient enregistrées, du moment qu'une contestation est formulée, un jury décide de sa réalité, de sa gravité, et l'auteur est déféré devant un jury populaire s'il s'avère qu'une anomalie grave s'est produite. Ceci est indépendant de la procédure d'appel, mais il est bien évident qu'une irrégularité constatée et faisant l'objet d'un appel devrait plus sûrement être conforme au droit, ce qui réduirait les cas de cassation, et leur cortège de frais inutiles et retardateurs. D'autant qu'un jury coûte moins cher que les hauts magistrats.

     

    L'un des buts poursuivis par ce genre de réforme serait aussi d'empêcher les multiples pressions et renvois d'ascenseur qui sont monnaie courante dans nos institutions. Tous les gens importants ont des moyens de pression, c'est ce qui explique l'importance du carnet d'adresses, pour noter les services rendus, et les « redevables ». Comme l'avancement et les nominations du monde judiciaire font partie de ces services « rendus », sans compter les petits riens de la vie courante de ce monde hors du temps, cela crée des liens méthode « je te tiens, tu me tiens par la barbichette, ... », dont le justiciable n'a pas d'idée. De ce fait, la multiplication des services de l'administration, donc la multiplicité des services contestables et contestés débouche sur un monde de réseaux d'intervention que « le citoyen ordinaire » ignore totalement lorsqu'il s'adresse à la Justice.

     

    Et c'est ce mélange permanent d'arrangements et de compromission qui fait la corruption ordinaire dont tous les dirigeants (puisqu'ils en bénéficient à peu près tous) ont peu ou prou connaissance et qu'ils pensent manipuler, ce qui n'est malheureusement pas le cas.

     

    Dans ces situations pas tout à fait honnêtes, mais pas vraiment malhonnêtes, suivant la manière dont on accepte de les vivre, seuls les hommes de l'ombre calculent et combinent pour avancer leurs intérêts, dont une partie franchement inadmissibles, mais bien habillés par des fondations toutes dévouées à des causes humanitaires, (avec du personnel tout ce qu'il y a de plus « clean »), alors que tout cela reste de la poudre aux yeux.

     

    Je ne vous donne qu'un seul exemple : les bénéfices astronomiques des trafics d'armes, de drogues, dont une bonne partie est réinvestie en humanitaire, la meilleure façon de blanchir le plus noir des desseins !!!

     

  • Toujours pire

     

     

    L'enlèvement de lycéennes promises à l'esclavage, puis jugées bonnes à permettre des échanges de prisonniers nous oblige à réfléchir.

     

    La situation est, pour de nombreuses victimes des dysfonctionnements judiciaires, subie comme invivable, susceptible de les pousser à commettre des actions « de la dernière chance ». Lorsque l'on voit que les informations nous apprennent qu'il y a pire, à tous les sens du terme : pire dans l'horreur, pire dans l'inconscience, pire dans l'irresponsabilité, pire dans le mépris de la vie humaine, …., nous ne pouvons que nous imposer d'approfondir notre analyse de ce qu'il faut faire chez nous, pour que les autres puissent faire chez eux.

     

    L'information, non pas la médiatisation à tout prix, sont un atout majeur. Les dictatures l'ont depuis longtemps compris, qui filtrent, tronquent, falsifient les informations disponibles. Les sectes sont encore plus dures, et n'autorisent aucun écart, aucun manquement au dogme salvateur. Il faut donc vivre et voir mourir de multiples victimes, qui n'avaient que le tort de se trouver au mauvais moment au mauvais endroit.

     

    Et si nous réfléchissions sur la manière dont nous avons géré nos « ennuis » ?

     

    Avions-nous d'autres solutions, avions-nous d'autres réponses, était-ce la malchance, le mauvais sort, avions-nous le droit de nous enfermer dans le ressentiment, autant de questionnements qu'il faudrait nous imposer, sans pour autant ressasser.

     

    Et si c'était à refaire, à quoi faut-il renoncer, à quoi faut-il s'accrocher, y a-t-il des points de non-retour ? Survivre à l'instant, puis vivre, faire face, s'acharner à vivre selon des principes qui permettront de ne pas regretter, car l'injustice va plus loin que les malheurs individuels. Tous ceux que la guerre précipite dans l'horreur, c'est normal, il y aurait des « lois de la guerre », tous ceux qui meurent de faim, c'est normal, à cause des affaires d'États, des guerres économiques, et autres joyeusetés garantes des réussites économiques, tous ceux qui meurent des épidémies non soignées ou même répandues pour quelques hégémonies paranoïaques, c'est normal, ils ne savent même pas qu'ils sont victimes.

     

    Nous, nous qui savons, et sommes conscients d'anomalies que nous devons dénoncer, faisons-nous le maximum pour ne pas participer, pour ne pas cautionner, pour réellement faire reculer ?

     

    Tout bien réfléchi, ce n'est pas si sûr, car très peu de gens ont reçu une éducation à supporter les ennuis.Si « supporte et abstiens-toi » est une maximum de philosophe, c'est que peu de monde est concerné. Alors, ….. il faut bien faire une vie, et être fidèle à des idéaux, tout en assumant une place dans une société, celle où nous nous trouvons, celle qui veut bien de nous là où nous nous trouvons. Chaque vie apporte son lot de soucis, d'ingratitudes, d'indignités, d'indifférences, que le tempérament de chacun transcrit en supportable ou insupportable. C'est cette limite, toujours personnelle, qui fera qu'un jour ou l'autre, nous allons nous trouver confrontés à l'impossible. Les analyses a posteriori trouvent toujours des explications, mais elles ne peuvent pas enlever, la situation vécue reste, et il faut vivre avec. Le tout est de savoir témoigner pour que les générations suivantes soient moins nombreuses à subir les mêmes horreurs, jusqu'à espérer réduire au minimum ces horreurs, à défaut de les supprimer, car il restaurera toujours les accidents, l'involontaire qui fait que « la vie n'est pas un long fleuve tranquille ». Tremblements de terre, inondations, erreurs humaines, volontés de nuire, jalousies, les occasions de fabriquer des victimes sont chose journalière, et nul ne peut prétendre les faire disparaître.

     

    De ce fait, le sectarisme n'est surtout pas une méthode susceptible de combattre les excès de notre monde, bien au contraire, il ne fait que les empirer, en fabriquant des exclusions, donc de nouvelles victimes dans un système qui en génère déjà bien trop !Cette faute de l'étranger, qu'il faudrait désigner à la vindicte, cette ostracisme, qui permet de se défouler sur l'autre, il serait bon de se dire que pour lui, nous sommes aussi l'étranger, celui qui doit subir, qui sert de repoussoir, qu'il faut exclure, et à part des guerres civiles, cela n'a jamais rien produit de bon, sauf pour ceux qui font profession de vivre des malheurs des autres, et qui ont toujours des excuses « bidons » à faire valoir, style « de toute manière, d'autres vendront les armes, donc autant en profiter ». C'est tellement facile, que l'éducation civique devrait s'occuper de montrer que la malheur des uns n'a jamais enrichi les autres.

     

    Il s'agit donc pour les victimes de garder la « chemise de l'Homme Heureux », celle qui ne s'achète pas, et qui fait donc regretter ses actes à celui qui l'a jetée aux orties, croyant aux belles paroles des vendeurs de courant d'air, et aux mirages d'une fortune qui n'entre pas dans les tombes.

     

    L'un des moyens à notre disposition est l'imagination, et si elle se mélange à la solidarité, nous avons l'avenir devant nous, puisque nous pourrons transmettre un savoir et une organisation, donc des contre-pouvoirs !

     

  • Un Droit pour l'Humanité

     

     

    La Déclaration des Droits de l'Homme a constitué un progrès indéniable, mais l'ONU, avec ses droits de veto et autres combines, est plus mafieuse et lobbyiste que conforme aux règles envisagées à sa création.

     

    Le fait de reconnaître officiellement que les grands, mais aussi les plus petits États se donnent le droit d'espionner, de voler, de tuer, selon des règles qui se disent déontologiques, alors qu'elles ne servent que la carrière de dirigeants avides de reconnaissance internationale et surtout les intérêts de ceux qui les ont fait élire.

     

    Il est donc grand temps de débattre de règles de droit enfin mondialisées, qui permettraient de faire arrêter toute personne dont il est confirmé qu'elle est à l'origine de troubles politiques ou économiques, ou sociaux qui ont coûté la vie à des civils trompés et grugés.

     

    Il est grand temps que les marchands de canon, qu'ils travaillent pour leur compte ou pour celui d'États qui se cachent derrière leur petit doigt, soient contraints de rendre des comptes, même chose pour les financiers, pour les milliardaires. Qui vole un œuf vole un bœuf, alors que dire de celui qui vole un peuple, un État, une culture !!!

     

    Il est grand temps que cessent les déclarations politiques incitant à investir dans la fabrication d'armes, dans l'exploitation du toujours moins cher, parce que la rentabilité de la drogue, des spectacles ou des mauvais produits est meilleure que celle des services sociaux.

     

    Il est grand temps que cesse l'hypocrisie d'un prétendu droit de la guerre, vaste fumisterie qui permet de continuer à tuer impunément n'importe qui, parce qu'il avait le malheur d'être au mauvais endroit entre deux groupes se prenant pour les maîtres du monde, alors qu'ils ne sont que des marionnettes manipulées par des intérêts aussi menteurs que voleurs.

     

    Il est grand temps que commencent à être analysées les conséquences pour les peuples des guerres des dernières décennies, afin que les recels, les mensonges, les spéculations sur les marchés de reconstruction, sur les manipulations politiques, sur les contrôles des matières premières deviennent des réalités tangibles et étudiées, et que la prescription ne puisse jouer.

     

    Il est grand temps que les vendeurs de paradis soient étudiés, puis dénoncés, au même titre que les escroqueries commerciales ou scientifiques.

     

    Il est grand temps que l'humanité cesse de se cacher derrière son petit doigt, et que ceux qui prônent des comportements incompatibles avec les réalités scientifiques connues soient dénoncés et contraints à modifier leur discours. Croire au paradis est un choix individuel, mais inciter ceux qui croient à tuer les autres ne peut pas être accepté, et les personnalités religieuses qui osent mépriser l'humanité au point de se prendre pour les faiseurs de monde doivent rendre des comptes à leurs victimes.

     

    Bien sûr, traduit en termes de théologie par les grandes religions, de telles affirmations n'apparaissent pas immédiatement, pourtant, elles sont courantes et sous prétexte de respect de textes anciens, elles sont une des plaies de l'humanité.

     

    Les progrès du Droit dans le sens de l'Égalité ne peuvent que limiter les emprises sur les esprits faibles, et cela reste l'un des enjeux majeurs des décennies à venir, en surveillant l'application.

     

    Les droits qui ne sont pas respectés ne sont plus des droits !!!

     

    Quand les plus faibles ont toujours tort, c'est que la justice n'est qu'une apparence, mais qu'elle ne fonctionne pas. Quand certaines catégories sociales sont au-dessus des lois, et que c'est un fait établi et vérifié, qui peut oser parler de Justice.

     

    Un citoyen français, ruiné, dont il est évident qu'il a été volé, trompé, humilié, contraint à survivre dans des conditions inférieures au seuil de pauvreté, n'a même pas le droit de s'énerver, c'est une insulte au Tribunal et un outrage à magistrats. Personne n'est dupe, mais pourtant l'administration obéit et peut même le faire interner, car il faut être malade pour ne pas accepter une décision de justice dite « définitive ». Il y a assez de psychiatres pour l'avoir fait, et cette profession s'étonne que sa compétence soit mise en cause !!!

     

    Les esprits indépendants qui osent remettre en cause cette situation de guerre perpétuelle, où le pouvoir revient toujours à la force, sans foi ni loi, sont considérés comme des irresponsables, déconnectés de la réalité, puisqu'ils se mettent à la merci d'un agresseur que l'on n'oublie pas, bien sûr, de mettre sur leur chemin. Qui n'a pas entendu au moins une fois, et toujours sans témoin, « un accident est si vite arrivé ».

     

    Cependant, la raison veut qu'il n'y ait pas d'autre solution pour accélérer le développement des équilibres sociaux. Le droit ne peut pas appartenir à une caste, il se vit au coin de la rue, car justement c'est lui qui évite les bagarres, qui arrondit les angles, qui permet à chacun d'être médiateur, qui calme les esprits échauffés. Il est grand temps que nos constitutionnalistes descendent de leur piédestal, et que la vie ordinaire reprenne le dessus, celle qui permet de faire reculer les bidonvilles grâce aux associations caritatives, celle qui fait cohabiter toutes les cultures au fonds d'une impasse, celle qui offre de l'espoir aux plus précaires, …

     

    L'habit ne fait pas le moine, le sondage ne fait pas la réussite, et les énarques devraient étudier les fables de La Fontaine, ce qui leur éviterait de prendre leurs discours au sérieux.

     

    « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute ». !!!!!!!!!!!!!!!!!