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réactions - Page 7

  • Irresponsables,

     

    Il faut oser le faire !

     

    Les limites sont toujours repoussées, et dans le domaine de l'irresponsabilité, cela va toujours plus loin. Se battre sur la place publique à coup de mensonges, de tricheries, et avec l'argent du contribuable, voilà qui devrait nous inciter à revoir notre conception de l'homme politique. Qui va croire que ces gens vont faire respecter les lois, qui va croire qu'ils vont diminuer les gaspillages d'une fonction publique clientéliste à leur dévotion. Nous apprenons incidemment que les finances des partis sont dans le rouge, que nos élus sont donc incapables de gérer leurs propres comptes. Il y a donc fort à parier que nous nous sommes faits bernés une fois de plus. La croissance invoquée n'est qu'une fuite en avant. Les services centraux de notre État boulimique continuent de gonfler au gré des besoins politiciens, personne ne se préoccupe des conséquences désastreuses de choix qui ne font que répondre à une inflation administrative vouée à l'échec.

     

    Chacun ne pense qu'à sa carrière, à sa retraite, et aux mensonges journaliers qui vont lui permettre de s'octroyer toujours plus de parts d'un gâteau dans lequel il se contente de tailler sans jamais l'alimenter.

     

    Seuls comptent les droits que leur fonction leur permet d'extorquer, sans jamais penser qu'il faudra bien un jour affronter les problèmes. Les experts véreux, grassement payés, tapent sur la table, et c'est ainsi que la situation se dégrade tous les jours. Le blanchiment, dans un pays où celui qui ne triche pas est considéré comme un benêt, où de nombreux fonctionnaires et salariés sont les premiers à proposer de payer en espèces, donc à diminuer le produit des impôts, où les plus riches sont les premiers à se moquer des autres, à les mépriser, est même devenu une source de justification à l'augmentation de la dette publique. Une telle pratique entraîne en permanence une négociation au plus haut niveau pour évaluer ce qui peut être enterré et ce qu'il faut laisser d'os à ronger aux râleurs impénitents qui se battent pour limiter les dégâts.

     

    De ce fait, toutes les professions corporatisées sont soit parties prenantes, soit tolérantes, faute de pouvoir intervenir dans le processus de dégradation en cours.

     

    L'intérêt des numerus clausus, ou limitation volontaire du nombre de professionnels exerçant une activité donnée, est de pouvoir exclure immédiatement celui qui crache dans la soupe. Pour exercer dans ces métiers, soit vous marchez dans les combines, soit vous ne les dénoncez pas. Qui plus est, seul un tribunal interne est compétent pour juger le professionnel mis en cause, ce qui aboutit à suspendre de fait l'application des principes du droit, à instaurer des discriminations, et à permettre un avenir florissant à tous les modes de pression imaginables.

     

    L'une des conséquences de ce mode de fonctionnement est le taux important de problèmes psychologiques des citoyens français.

     

    Pour améliorer la situation, il est donc nécessaire de savoir quelle est la situation réelle, en particulier en participant à l'étude des problèmes locaux auxquels nous sommes confrontés. Cette méthode qui permet ensuite de comparer ce que l'on connaît à ce qui est publié dans d'autres secteurs, est le seul moyen de se réapproprier le contrôle de l'État.

     

    Tout un chacun sait que les bureaux d'études, les grands projets d'aménagement, mais aussi le mécénat, sont autant de moyens de financements occultes, il faut donc y mettre le nez. Lorsqu'un projet d'aménagement permet aux multinationales du CAC 40 d'être seuls soumissionnaires, il est évident qu'il y a fraude. Trop d'études pour ne rien faire sont autant de tricheries. Les procédures judiciaires de plus en plus chères sont la preuve évidente du contrôle de la justice par des intervenants extérieurs.

     

    La preuve vient d'en être faite par le scandale des dossiers étudiés dans le cadre de la loi MORIN d'indemnisation des victimes des essais nucléaires. Il est temps de savoir si nos choix républicains sont destinés à garantir l'égalité ou bien s'ils servent à masquer la prise du pouvoir par une oligarchie hypocrite et malhonnête.

     

    Il faut choisir entre les fastes et l'apparat de l'ancien régime et la frugalité républicaine. C'est une question de principes. Mais les principes ne sont pas la base du réalisme pragmatique des opportunistes. Celui qui cherche le pouvoir ne peut pas le faire pour que cela ne lui apporte qu'une satisfaction de devoir accompli. Les gens prétentieux ne supportent pas la critique, ils ne rendent pas de comptes, donc ils mentent, tout simplement.

     

  • La grande misère judiciaire

     

     

    Il n'y a pas d'autre mot. Malgré une rallonge financière, de nombreux tribunaux sont dans le rouge, ils sont incapables de faire face à leurs charges courantes.

     

    Les impôts augmentent toujours, mais le service public le plus emblématique, celui qui garantit le respect des principes de la République, n'est pas assuré. Qui va nous faire croire que ce n'est pas volontaire. Nous constatons que la corruption est de plus en plus visible, mais les tribunaux coupent le courant. Le service public de la Justice, déjà tributaire des ministères de l'Intérieur et des Armées pour obtenir des rapports d'enquête, est aussi incapable de gérer son propre fonctionnement interne. L'évidence directe, ce sont les coupes sombres et discrètes dans le fonctionnement des services eux-mêmes. Combien de plaintes vont aller au panier, combien de rapports seront bâclés, combien de compétences vont être écartées, uniquement par la contrainte financière.

     

    Nos députés n'ont toujours pas compris, même dans les zones où les assassinats se multiplient, que c'est le respect des principes républicains, acquis dès le plus jeune âge, qui évitera une prolifération de problèmes judiciaires.

     

    Maintenant, il ne reste plus qu'à prendre le taureau par les cornes, et à donner aux services judiciaires les moyens de restaurer l'ordre républicain. Vu l'état de notre société, dans laquelle les corruptions, active et passive, sont considérées comme le fonctionnement normal des institutions, il y a fort à faire. La première action sera de supprimer les corporatismes, afin d'affaiblir les « réseaux », devenus mafieux avec le temps, afin que l'individu isolé ait les mêmes droits et la même crédibilité que le notable établi. Pour ce faire, les termes « impartial et indépendant » ne sont pas un vain mot. Mais comme l'exemple vient d'en haut, et que les nominations viennent aussi d'en haut, nous pouvons en déduire que le chemin va être long et semé d'embûches.

     

  • Conseil d'État ou principes constitutionnels

     

    Le Conseil d'État est la preuve par les faits du contrôle exercé par l'exécutif sur le judiciaire. Nomination, ou recrutement par concours entre des citoyens déjà sélectionnés auparavant, carrière tracée, et garantie à vie, toutes les preuves abondent de l'impossible fonctionnement du Conseil d'État par le peuple, et pour le peuple.

     

    Il vient d'ailleurs de se permettre, suprême désinvolture, de déclarer que les décisions de l'exécutif ne lui convenaient pas dans les prix du gaz. La règle serait que les actionnaires auraient un droit au bénéfice sur les prestations incontournables que sont le gaz et les énergies. Il paraît donc être « normal » que les citoyens de ce pays soient obligés de payer aux groupes économiques internationaux des intérêts sur tout investissement. Le citoyen se devrait de verser des rentes à des individus dont la comptabilité montre qu'ils refusent le principe « social » de notre pays, et qu'ils commettent des fraudes fiscales qui devraient entraîner leur dissolution et la poursuite de leurs dirigeants. Que d'autres pays aient choisi d'autres principes constitutionnels, qu'ils en assument les conséquences, mais il n'est pas admissible que des citoyens de notre pays se permettent de suspendre les principes de notre constitution. Comme ces gens sont, paraît-il, recrutés parmi les meilleurs de l'ENA, ils auraient des capacités tellement exceptionnelles qu'elles leurs permettraient de rayer l'Égalité de nos institutions.

     

     

    Faisons-en donc une question prioritaire de constitutionnalité :

     

    Le citoyen qui ne peut disposer des bases nécessaires à sa survie et à la libre disposition de sa vie privée est-il un citoyen libre ? N'y a-t-il pas dans cette situation des manipulations psychologiques telles que les choix politiques en sont faussés ?

     

    Lorsque l'exécutif est incapable de mettre en œuvre les principes constitutionnels, quels sont les droits des citoyens spoliés par cet état de fait, et quels sont les moyens juridiques dont il dispose pour se faire entendre ?

     

    Dans les faits, le Droit Français n'offre aucun moyen à celui qui se trouve victime de tels abus. Car il s'agit en la matière d'une infraction pénale clairement définie : l'abus d'autorité, commis par des détenteurs de fonctions publiques, et dans l'exercice de leurs fonctions. Et comme tous ces magistrats sont nommés par l'exécutif, il y a de toute évidence conflit d'intérêt.

     

    Nous lisions, il y a peu une analyse déclarant que le problème du juge d'instruction était insoluble en raison de la structure du Parquet. Analyse totalement insuffisante, qui oublie que le judiciaire ne peut être un élément de la fonction publique pour pouvoir remplir ses fonctions. Il faut donc prendre le problème là où il se trouve : dans l'incompatibilité qu'il doit y avoir entre la fonction publique et le service judiciaire. Le service public de la Justice ne peut avoir de liens avec la fonction publique, sinon il y a conflit d'intérêt. Il ne peut y avoir de passerelles entre les deux et l'enquête menée dans le but d'obtenir la manifestation de la Vérité ne peut comporter le risque de conflits d'intérêts. Il y a donc une organisation à mettre en œuvre sous la surveillance du peuple pour que la spécificité française soit d'avoir des principes constitutionnels différents, parce qu'elle est une République sociale, et solidaire.

     

    Pour ne pas savoir prendre en compte ces différences culturelles, historiques et politiques, les États de la Communauté Européenne risquent des catastrophes graves face aux multinationales dont la réussite est basée sur l'amoralité et les rentes contractuelles obtenues par dol et tromperie.

     

    Un exemple simple montre la méthode utilisée : les enquêtes menées par les instances comme le Conseil Supérieur de la Magistrature constatent les irrégularités commises par ceux qui dépassent les bornes, les répertorient, donc voient les dossiers judiciaires dans lesquels les dysfonctionnements sont évidents !! ». Et que lit-on : des listes d'abus, par pages entières, mais qui n'ouvrent droit, pour ceux dont les dossiers sont concernés, à rien. L'institution judiciaire constate qu'elle n'a pas rempli sa mission, mais laisse tomber, ce qui est incompatible avec l'égalité de traitement des citoyens et donc constitue en soi un autre abus d'autorité.

     

    Ce serait d'ailleurs là l'occasion de déposer des questions préalables de constitutionnalité, puisque la continuité de l'État n'est pas assurée.

     

    Les commissions multiples qui ne constatent pas de tels incohérences prouvent bien que ceux qui les gèrent pratiquent des sélections et des manipulations destinées à conforter les abus d'autorité permanents dont les citoyens de ce pays sont victimes, porte ouverte au populisme, aux guerres intestines, au recul du niveau de vie moyen. L'éducation civique, ce qui n'est pas la leçon de morale de nos instituteurs d'autrefois, a toujours été considérée comme impossible à mettre en œuvre dans nos lycées et collèges, c'est une évidence en raison du fossé entre les principes à enseigner et les réalités politiques. Les révolutions n'enseignent surtout pas l'équilibre des pouvoirs, et il ne faut pas compter sur les politiques partisanes pour le faire. Il faut donc repenser quels peuvent être les moyens du peuple face à l'abus d'autorité. Il ne suffit pas de nous donner quelques sucettes, à travers le Défenseur des Droits, les quelques recours autorisés et autres breloques. Il est nécessaire de mettre fin à des scandales : lorsqu'un citoyen a obtenu un jugement contre un notable, une autorité, s'il n'est pas appliqué, les sanctions doivent être « de droit ». Lorsqu'une autorité commet une erreur manifeste, constatée, le citoyen doit avoir droit à autre chose qu'un soutien psychologique. Est-il admissible de voir des centaines, des milliers de dossiers oubliés, perdus, et d'entendre l'administration se contenter de répondre : « Circulez, il n'y a rien à voir, rien à dire, les commentaires sont interdits, sauf à être poursuivi pour « insulte à magistrats, atteinte à l'ordre public, manifestations non autorisées, ... » et autres délits de sale gueule.

     

    Nous exigeons le respect des principes constitutionnels, République sociale, solidaire, Égalité des droits et Égalité dans leur mise en œuvre.