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aven

  • Irresponsables,

     

    Il faut oser le faire !

     

    Les limites sont toujours repoussées, et dans le domaine de l'irresponsabilité, cela va toujours plus loin. Se battre sur la place publique à coup de mensonges, de tricheries, et avec l'argent du contribuable, voilà qui devrait nous inciter à revoir notre conception de l'homme politique. Qui va croire que ces gens vont faire respecter les lois, qui va croire qu'ils vont diminuer les gaspillages d'une fonction publique clientéliste à leur dévotion. Nous apprenons incidemment que les finances des partis sont dans le rouge, que nos élus sont donc incapables de gérer leurs propres comptes. Il y a donc fort à parier que nous nous sommes faits bernés une fois de plus. La croissance invoquée n'est qu'une fuite en avant. Les services centraux de notre État boulimique continuent de gonfler au gré des besoins politiciens, personne ne se préoccupe des conséquences désastreuses de choix qui ne font que répondre à une inflation administrative vouée à l'échec.

     

    Chacun ne pense qu'à sa carrière, à sa retraite, et aux mensonges journaliers qui vont lui permettre de s'octroyer toujours plus de parts d'un gâteau dans lequel il se contente de tailler sans jamais l'alimenter.

     

    Seuls comptent les droits que leur fonction leur permet d'extorquer, sans jamais penser qu'il faudra bien un jour affronter les problèmes. Les experts véreux, grassement payés, tapent sur la table, et c'est ainsi que la situation se dégrade tous les jours. Le blanchiment, dans un pays où celui qui ne triche pas est considéré comme un benêt, où de nombreux fonctionnaires et salariés sont les premiers à proposer de payer en espèces, donc à diminuer le produit des impôts, où les plus riches sont les premiers à se moquer des autres, à les mépriser, est même devenu une source de justification à l'augmentation de la dette publique. Une telle pratique entraîne en permanence une négociation au plus haut niveau pour évaluer ce qui peut être enterré et ce qu'il faut laisser d'os à ronger aux râleurs impénitents qui se battent pour limiter les dégâts.

     

    De ce fait, toutes les professions corporatisées sont soit parties prenantes, soit tolérantes, faute de pouvoir intervenir dans le processus de dégradation en cours.

     

    L'intérêt des numerus clausus, ou limitation volontaire du nombre de professionnels exerçant une activité donnée, est de pouvoir exclure immédiatement celui qui crache dans la soupe. Pour exercer dans ces métiers, soit vous marchez dans les combines, soit vous ne les dénoncez pas. Qui plus est, seul un tribunal interne est compétent pour juger le professionnel mis en cause, ce qui aboutit à suspendre de fait l'application des principes du droit, à instaurer des discriminations, et à permettre un avenir florissant à tous les modes de pression imaginables.

     

    L'une des conséquences de ce mode de fonctionnement est le taux important de problèmes psychologiques des citoyens français.

     

    Pour améliorer la situation, il est donc nécessaire de savoir quelle est la situation réelle, en particulier en participant à l'étude des problèmes locaux auxquels nous sommes confrontés. Cette méthode qui permet ensuite de comparer ce que l'on connaît à ce qui est publié dans d'autres secteurs, est le seul moyen de se réapproprier le contrôle de l'État.

     

    Tout un chacun sait que les bureaux d'études, les grands projets d'aménagement, mais aussi le mécénat, sont autant de moyens de financements occultes, il faut donc y mettre le nez. Lorsqu'un projet d'aménagement permet aux multinationales du CAC 40 d'être seuls soumissionnaires, il est évident qu'il y a fraude. Trop d'études pour ne rien faire sont autant de tricheries. Les procédures judiciaires de plus en plus chères sont la preuve évidente du contrôle de la justice par des intervenants extérieurs.

     

    La preuve vient d'en être faite par le scandale des dossiers étudiés dans le cadre de la loi MORIN d'indemnisation des victimes des essais nucléaires. Il est temps de savoir si nos choix républicains sont destinés à garantir l'égalité ou bien s'ils servent à masquer la prise du pouvoir par une oligarchie hypocrite et malhonnête.

     

    Il faut choisir entre les fastes et l'apparat de l'ancien régime et la frugalité républicaine. C'est une question de principes. Mais les principes ne sont pas la base du réalisme pragmatique des opportunistes. Celui qui cherche le pouvoir ne peut pas le faire pour que cela ne lui apporte qu'une satisfaction de devoir accompli. Les gens prétentieux ne supportent pas la critique, ils ne rendent pas de comptes, donc ils mentent, tout simplement.

     

  • Et une couche d'hypocrisie ...

     

     

     

              Si j'ai bien compris les plans « communication » des états-majors, il faut reconquérir les électeurs. Ce qui, pour eux, professionnels, veut dire « trouver quelles sont les méthodes de manipulation à employer pour soutirer un vote ». Il me semble qu'il y a peut-être mieux à faire.

     

     

    Le but d'une élection est d'élire des représentants qui vont décider en votre nom les usages des fonds publics et leur répartition dans les services publics. Ces fonds concernent le fonctionnement journalier et les services courants ouverts aux citoyens, mais aussi les investissements qui pourront servir pendant des décennies.

     

    L'exemple le plus simple est le nucléaire : les élus de tous bords apportent-ils une information claire et impartiale sur l'usage du nucléaire, sur ses coûts, sur son avenir, sur ses liens avec l'armement, sur les effets à long terme, … Cette activité nous engage pour cent mille ans, sommes-nous préparés à nous confronter aux conséquences d'une telle durée. Toutes tendances politiques confondues, les membres de l'AVEN, Association des Vétérans des Essais Nucléaires, se plaignent de l'opacité des comportements de tous les services responsables. Personne n'est informé de ce qui s'est passé, de ce qui se passe, de ce qui se passera !!! Or, depuis le temps, des décennies quand même, cela représente plusieurs générations d'élus. Que se passe-t-il donc au sein du Parlement, du Sénat, du Ministère de la Défense, pour que tous décident que les citoyens de ce pays doivent rester sous tutelle. Le vote a pour but de « faire croire que », mais la réalité est bien autre. Il y a des secrets que la population doit subir, comme l'ont découvert tant les membres de l'AVEN que les civils des zones couvertes par les essais, sans compter les civils des pays alentour. Ces secrets sont-ils si honteux pour les classes dirigeantes ? Il semble bien que « oui ». En tout cas, ils sèmeront à coup sûr la zizanie chez les historiens, puisque cette situation a entraîné la disparition de fait du fonctionnement républicain.

     

     

    Quand des militaires prennent en otage une population, s'en servent de cobaye, et déclarent « circulez, il n'y a rien à voir », alors que des centaines de milliers d'individus sont concernés, seul le Tribunal Pénal International est assez représentatif pour enquêter. Mais que peut-il faire, puisque personne n'est autorisé à le saisir sur de tels sujets.

     

     

    Peut-être une pétition internationale pourrait-elle déclencher un semblant de commencement, mais encore faudrait-il qu'elle présente les conditions d'un réel consensus de citoyens d'horizons différents, de pays différents, mais aussi d'États, tous otages d'une situation dans laquelle des « savants » et des gradés de différentes armées du monde entier jouent aux apprentis sorciers, et ne rendent de comptes à personne. Pour les dictatures, ça se comprend, mais ailleurs, cela suppose un détournement du droit à l'information des individus afin que leur vote ne gênent pas une organisation en place qui méprise souverainement le Droit des Peuples à disposer d'eux-mêmes.

     

     

    Les candidats aux différentes élections se différencient par leurs logos, mais pas par les informations qu'ils nous donnent sur leurs vues réelles de l'organisation sociale à court et long terme, puisque c'est depuis longtemps dévolu aux « grands corps de l'État », haut-fonctionnaires et cadres supérieurs tous sortis du même moule. En fait, pour eux, la question principale à se poser est de savoir à qui reviendront les postes servant à signer les grands contrats qui, eux, sont déjà prévus.

     

     

    Des candidats qui exigeraient le démantèlement des sociétés du CAC 40 possédant des comptes dans les paradis fiscaux , ou la clarification des contrats d'armement, ou la publication détaillée des choix financiers résultant des votes budgétaires, ne peuvent être investis par les grands partis.

     

     

    Conclusions : Interrogez les candidats et tentez de trouver ceux qui sauront être indépendants et impartiaux ; même s'ils sont peu nombreux, ils pourront imposer au moins de constater que les institutions sont depuis longtemps bafouées.