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réactions - Page 9

  • Cinéma politique

     

     

    Au cinéma, il n'y a que des acteurs, des faire-valoir, des copieurs, des faux-vrais, des vrais-faux, tout un monde de fictions. Le monde politique se veut un monde de réalités. Oui, mais, …, les acteurs aiment faire de la politique, ils n'y réussissent pas souvent.... Les hommes politiques prennent de plus en plus les méthodes des acteurs pour se produire en public. La raison de cet amalgame est que la cible est la même : le spectateur est un citoyen qui paye sa place, le citoyen est un spectateur qui paye ses impôts.

     

    Cependant, il n'est pas encore obligatoire de regarder les spectacles, alors que pour les impôts, ce n'est pas un cadeau ! Sachant que beaucoup d'hommes politiques jalousent les réussites des artistes, il est bien évident que la tentation est grande ! En rajoutant les effets au cinéma, et le pouvoir chez les politiques, vous obtenez des mélanges des genres qui expliquent toutes les dérives, mais ne peuvent les justifier.

     

    Les politiques veulent contrôler les votes, avec les mêmes recettes qu'au cinéma, mais comme cela a des conséquences sur l'organisation sociale, il est temps de sortir des studios et de regarder les réalités. Notre système politique est contrôlé par des groupes puissants et organisés, plus ou moins occultes, qui réfutent les principes démocratiques et républicains, pour cause de « grandeur nationale » ; pour ce faire, toute volonté de faire cesser les détournements des outils de l'État est systématiquement pourchassée, dénoncée et marginalisée. Tout est occasion de clientélisme, et chacun s'efforce de garder son « pré carré ». Les puissances financières achètent directement des voix, en finançant des lobbies, des groupes de pression, un système qui défend la primauté de la richesse et de la propriété individuelle aux dépens de la protection des droits humains. Les groupes politiques socialisants pratiquent le clientélisme pour cause de cooptation de leurs dirigeants, qui se sont constitués en classe politique, dont les pratiques écartent tout citoyen susceptible de ne pas avantager les « bienfaiteurs ». C'est ainsi que la finance contrôle la richesse qu'elle fait échapper aux politiques fiscales, tandis que les socialisants contrôlent les implantations territoriales, accès aux services sociaux, aux carrières publiques.

     

    Le résultat de ces déviations est la pauvreté du système judiciaire, la tentation permanente de contrôles policiers, dérives sécuritaires, militaires et populistes pour empêcher les « enquêtes » puisque tous ces dirigeants cachent des méthodes peu avouables.

     

    Mais comme notre République est au milieu de l'Europe, dont les élites ont dégagé des règles de fonctionnement plus conformes aux droits de l'Homme et du Citoyen, il va bien falloir qu'il se passe quelque chose. La corruption active et passive, le clientélisme et son opacité, les méthodes de financement inavouables vont finir par créer des contradictions explosives et dangereuses pour les populations.

     

    Être conscient d'un tel risque permet de réfléchir et surtout d'insister pour montrer que ces comportements politiques scandaleux ne sont pas incontournables, mais que cela passera par des procès importants et un remodelage du paysage administratif. Les caïds d'aujourd'hui doivent s'attendre à des revers importants, pourvu qu'ils ne préfèrent pas la pagaille et la guerre civile à la perte de leurs privilèges.

     

    Nos dirigeants politiques actuels estiment que leurs déplacements « spectacles » doivent être contrôlés pour qu'il soit impossible de leur reprocher la réalité, cela se comprend, mais de là à sélectionner les gens admis à côtoyer les grands, il y a un grand pas vers le cinéma, plutôt le « cirque » et « sa clientèle ».

     

    Il est indispensable à la sérénité sociale que les règles de fonctionnement de notre État soient plus strictes pour les responsables « sans soucis » que pour les « accidentés de la vie ». C'est un besoin et une nécessité pour assurer un avenir aux prochaines générations. Après les spectacles, cinéma, sports, détente, …, il y a une troisième mi-temps, pour « refaire le monde », ce n'est pas le cas en politique, les pourvoyeurs de misère n'offrent pas la fin du spectacle, mais la fin de la vie.

     

  • La politique, formation qualifiante

    Si, si, nous vous l'affirmons, le politique est la meilleure qualification dont peut se targuer le citoyen français. En effet, c'est la seule qui permet d'atteindre les plus hautes fonctions par la vertu d'une nomination directe par les plus hautes instances de l'État.
    Une telle formation vaut donc toutes les études, toutes les batailles, tous les combats qui sont le lot quotidien de ceux qui croient à l'ascenseur social.
    Il suffit de rendre un service bien placé, au bon moment, pour devenir un dirigeant de l'une des multiples directions des multiples entreprises dans lesquelles la République a son mot à dire. Être nommé, c'est donc cela le plus important, plutôt que de mériter, plutôt que de conquérir, plutôt que de créer, en un mot faire étalage de sa dépendance, de son savoir-plaire, plutôt que de son savoir-faire. C'est quand même bizarre, car cela me semblait le propre de la corruption, de la tromperie, de l'escroquerie, mais ai-je bien compris ?
    Non, j'ai du faire erreur, la République sélectionne les plus compétents, les plus méritants, dans le but d'assurer le meilleur avenir à tous les membres de notre société. Le « hic », c'est que notre société s'est trompé de méthode, en raison de son passé, de son histoire, de son penchant permanent pour le paraître, le faire-semblant, et la cooptation. Quand tout vient d'en-haut, il n'est pas possible de monter sans être tiré par ceux de dessus, sinon ils perdent leur « aura ». Progresser sans plaire à ceux de dessus, uniquement par sa ou ses valeurs, c'est faire de l'ombre, donc être dangereux.

    Mettre en évidence les erreurs du dessus ne doit pas nuire à ceux qui décident, voilà le paradoxe, et donc l'évidence d'un impossible combat.

    Tous les systèmes basés sur l'infaillibilité du maître ne peuvent se remettre en cause, la pyramide ne peut que s'entourer d'autres pyramides sans interférences possibles, et sans égalité ni contestation.

    Une telle accumulation d'incompétences ne peut que causer des catastrophes, au milieu desquelles il faut louvoyer, ou espérer dans les générations futures, si tant est qu'elles comprennent et mettent en place des systèmes de pensée alternative capables de reprendre la gestion sans tomber dans des combats et des massacres dangereux pour la survie même de notre humanité.

    Pour que quelques-uns montent toujours plus haut, jusqu'où devrons-nous descendre ?

    Lorsque nous regardons le paysage politique, de tous ceux qui se mettent en avant, combien y en a-t-il dont la vie soit un exemple de dévouement, de réussite professionnelle sans carriérisme, sans flatterie, sans zone d'ombre ? Tellement peu, que leur existence en arrive à être l'exception qui confirme l'existence d'un système bien rodé, bien huilé, qui préfère se contenter de les ignorer par marginalisation, en montrant qu'ils ne sont pas adaptés à « notre exception française ». C'est tellement simple de contrôler les techniques de communication, de façon à focaliser l'attention sur des faux problèmes, sur des causes secondaires, sur des affaires internationales, tout en continuant à exploiter des méthodes de secrets perpétuées depuis des décennies et déconnectées des réalités vécues. Le mythe des vertus de l'enrichissement mélange tout et son contraire, l'important est de ne pas se faire prendre, ce qui permet de justifier ensuite par la notoriété, la rumeur, la mauvaise foi, les aveux extorqués, … les vérités que l'on veut voir publiées.

  • C'est très vilain de montrer du doigt

    C'est très vilain de montrer du doigt …

    Les SDF n'ont qu'à quitter la France, puisqu'ils n'ont pas de lieu pour les accueillir. Et comme les chômeurs vont devenir SDF, puisqu'ils ne peuvent pas justifier d'une activité rémunératrice, ils vont aussi quitter la France. Et c'est ainsi que la France sera un pays heureux. J'oubliais les délinquants, mais comme nos rois du béton ont trouvé là matière à se rémunérer, les prisons « concédées » vont pousser comme des champignons, offrant en plus des emplois peu rémunérés, donc rentables, ce qui va permettre d'assainir rapidement tout le pays.

    C'est quand même un peu léger comme propositions politiques. Il est temps que les citoyens réfléchissent et votent avec leurs tripes au lieu d'écouter les conseils financiers qui nous ruinent un peu tous les jours pour le plus grand bonheur des parasites en tous genres qui nous gouvernent.

    Qu'ils soient cadres politiques, cadres supérieurs, professions protégées, et autres corporations directement issues de l'Ancien Régime, ils n'ont de cesse de reprocher au peuple de coûter trop cher. Autrefois, c'était pour payer les danseuses, les dentelles, la Cour, car il fallait tenir « son rang » !, mais aujourd'hui, ils n'ont plus ces excuses, et pourtant, la musique est la même, ils ne comprennent rien à l'organisation sociale, ne pensent qu'à eux-mêmes, à leurs rentes, leurs vacances, leurs niveaux de vie, la dernière marque à la mode, …

    Je vous propose donc de réfléchir à un référendum sur la participation des riches à l'obligation de créer des emplois à partir d'un niveau de revenu donné :

    1 - Êtes-vous pour ou contre l'obligation de créer des emplois en France ?

    2 – Si vous êtes pour, à partir de quel niveau de revenu cette obligation doit-elle s'appliquer ?
      (revenus de 60000, 80 000, 100 000, 150 000 euros.)